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Ady amin’ny tazo moka : Fizarana ny lay misy ody moka

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Ho fiadiana amin’ny tazo moka, toy ny faritra rehetra manerana ny Nosy, dia notanterahana ny  10 septambra lasa teo,  teto amin’ny faritra Amoron’i Mania, ny fizarana amin’ny fomba ofisialy  ny lay misy ody moka, izany dia mandritra ny  15 andro.

Nandritran’ireo fizarana natao amin’ireny toerana voatondro ireo, dia nisy hatrany ny torohevitra sy fanentanana nomen’ireo mpanentana ara-pahasalamana momba ny fampiasana ny lay misy ody moka. Nentanina manokana arak’izany ireo fianakaviana mba hatory hatrany ao anatin’ny lay, fa indrindra ireo  vehivavy bevohoka sy ny zaza latsaky ny dimy taona. Entanina ihany koa, ny isan-tokantrano mba hitandrina ny fahadiovana manodidina ny trano fonenany amin’ny fanesorana ny lobolobo sy ny rano miangona. Toerana izay mitarika ny moka.

Anisan’ny faritra anjakan’ny tazo moka ihany koa ny eto Amoron’i Mania, ka ilaina ny fisorohana an’izany amin’ny fampiasana ny lay misy ody moka ; izay nomen’ny fanjakana maimaimpoana ho fisorohana ny fahafatesana.

Anastase


Ceni – Représentants des candidats : Première assemblée générale hier

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Hier a été effectuée dans les bureaux annexes de la Ceni, à Nanisana, la première assemblée générale, des membres de la commission électorale avec les représentants des candidats à la présidentielle regroupés dans la formation non permanente au sein de la Ceni. D’après les communications effectuées par cette dernière, cette formation non permanente est l’application des dispositions de l’article 30 de la loi n°2015-020 relative à la Ceni, lequel dispose que « le Bureau Permanent de la Commission Electorale Nationale Indépendante, dès la publication du décret portant convocation des électeurs en cas de référendum, ou de la publication de la liste officielle des candidats ou des listes de candidats pour les autres catégories d’élection, invite chaque comité de soutien par option pour la consultation référendaire ou chaque parti politique légalement constitué et des indépendants et autres sensibilités présentant des candidats à désigner son représentant pour siéger au sein de la Commission Electorale Nationale Indépendante ». Par ailleurs, la Ceni a fait savoir que la même formation permanente va participer en l’occurrence, à l’observation de la conduite du processus électoral (les membres auront, de ce fait, le statut d’observateur). Elle sera aussi une sorte de relais entre la Ceni et les candidats.

Recueillis par Aina Bovel

Meetings de pré-campagne : Seulement neuf  candidats visibles sur le terrain

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Certains candidats n’étaient pas directement allés à la rencontre des électeurs, d’autres ont organisé des grands meetings.

La période de pré-campagne expirera dans trois semaines. La campagne électorale proprement dite commencera le 07 octobre. Jusqu’ici, seulement neuf  candidats sur les 36 en lice organisent des meetings pour faire passer leurs messages. Ayant débuté avec succès à Toamasina, Marc Ravalomanana s’est rendu ces derniers jours dans la région de Menabe, de Miandrivazo à Morondava en passant par Mahabo. Le candidat du TIM rencontrera demain la population d’Antsirabe. Quant à Andry Rajoelina, il met pour le moment un bémol sur sa pré-campagne, et ce après avoir sillonné l’île à une vitesse grand « V ». Il se trouve actuellement à Paris pour une conférence sur la démocratie en Afrique. Pour sa part, Hery Rajaonarimampianina a multiplié ses rendez-vous avec les électeurs à travers des inaugurations. Mais, depuis sa démission de la présidence de la République, le candidat observe une période de répit. Les autres concurrents ne restent pas les bras croisés. Jean Ravelonarivo, après s’être rendu dans la région de Menabe, a organisé un meeting à Antanikatsaka Itaosy et a rencontré ensuite la population de Fort-Dauphin. En ce qui concerne Roland Ratsiraka, il a tout dernièrement tenu un rassemblement populaire à Toamasina après son meeting au Coliseum. Le pasteur Mailhol ne ménage pas, quant à lui, ses efforts pour drainer une foule à chaque meeting. C’était le cas au Coliseum et à Fianarantsoa.

Propres styles. Saraha Rabeharisoa fait partie des candidats qui osent affronter les électeurs à travers des meetings. Elle en a fait la preuve à Antanikasaka Itaosy. De même l’autre Descendante d’Eve Fanirisoa Ernaivo qui a drainé une foule immense lors de son premier meeting de pré-campagne dans le district d’Ambalavao Tsienimparihy. Quant à Orlando Robimanana, il a rencontré ces derniers temps la population de Menabe. Les autres candidats qui n’ont pas opté pour des meetings durant leur pré-campagne ont adopté des styles propres à eux pour convaincre les électeurs. Eliana Bezaza s’est rendue dans sa région d’origine pour demander le « tso-drano » des « raiamandreny ». Paul Rabary et Razafindraosolo Zafimahaleo dit Dama sont très présents dans les réseaux sociaux. Les autres se contentent des déclarations à la presse, pour ne citer que Didier Ratsiraka de l’AREMA. Certains militent jusqu’ici pour le report du scrutin du 07 novembre. Tabera Randriamanantsoa, qui a attaqué devant le Conseil d’Etat le décret n°2018-641 (portant convocation des électeurs à l’élection présidentielle anticipée), en fait partie. Bref, les 36 candidats au scrutin du 07 novembre n’ont pas adopté le même style durant la période de pré-campagne qui va expirer dans trois semaines. Cette réalité pourrait s’expliquer par les moyens financiers dont disposent les candidats. Certains seraient financièrement puissants, d’autres ne le seraient pas.

R. Eugène

Maevatanàna : Nanao famorana  zaza faobe maimaimpoana ny Croix rouge

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Ankizy  117 sy anelanelan’ny enim-bolana ary 17 taona no natao didimpoitra maimaimpoana, tetsy amin’ny kianjan’ny « la place » ao amin’ny fokontany Andranomangatsiaka. Vola madiodion’ny fikambanana, sy ny fanampiana azon’izy ireo avy  tamin’ireo malala-tànana sy mpiara-miasa aminy no nentina nanao ny hetsika. Tao anatin’ny iray andro no nanaovan’ny « sampana vokovoko mena » na ny croix-rouge eto Maevatanàna ny famorana faobe izao, manodidina ny 117 ireo zaza vita famorana, izay sady nahazo fanampiana ara-panafody no nomena vatomamy sy bisky. Araka ny fanazavana, dia avy amin’ny fokontany 11 ato amin’ny kaominina Maevatanàna ambonivohitra ireto ankizy ireto. Nanokatra sy nitarika ny hetsika, ny filohan’ny croix-rouge avy eto Betsiboka , Rtoa Ravoninahitriniarivo Mbaje Jeaninne ary ireo mpiara-miasa  aminy. Nambaran’ny filohan’ny croix-rouge hatrany, fa ny fahitan’izy ireo ny fahantrana amin’ny Malagasy mpiray tanindrazana aminy, sy ny fitsinjovana ireo tsy mahazaka ny saram-pandidiana amin’ny famoran-jaza ankehitriny, no nanosika azy ireo nanao izao hetsika izao. Nohamafisin’ny filohan’ny croix-rouge eto Maevatanàna , Atoa Razanakolona Petera kosa nandritra ny fandraisam-pitenena nataony, fa ny fifampitsinjovana amin’ny samy malagasy no tena zava-dehibe ankehitriny, satria efa iaraha-mahita ny fiainana ara-tsosialim-bahoaka amin’izao fotoana izao. «  Ireo mpitsabo telo avy ao amin’ny CSB I sy ireo mpikambana ao amin’ny sampana vokovoko mena kosa no nanatontosa ireo hetsika famorana zaza faobe ; izay natao tamin’ny  Asabotsy lasa teo iny.

Ratantely

Audit du fichier électoral : « Le gel des listes électorales est le fait de la loi », dixit Siaka Sangare

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Du 10 au 21 septembre, l’organisation internationale de la Francophonie (Oif) – faisant suite à une sollicitation de la Ceni (Commission Électorale Nationale Indépendante) – est dans nos murs pour une mission dite d’évaluation et de suivi du fichier électoral. Une réunion d’informations a eu lieu, hier, à Nanisana, entre la Ceni, l’Oif et les représentants des candidats regroupés dans la formation non permanente au sein de la commission électorale. Cette mission consistera, notamment, d’après les informations fournies, à vérifier la conformité et la qualité du fichier électoral au cadre légal et aux normes internationales, à relever les éventuelles anomalies constatées et à produire des recommandations à court, à moyen et à long terme, surtout pour les prochaines révisions des listes électorales. Pour Siaka Sangare, le chef de la mission et président du Recef (Réseau des Compétences Électorales Francophones) dont la Ceni est membre, il s’agit aussi de « mettre les candidats sur un pied d’égalité, de garantir, donc, l’égalité de chances dans la mesure où si les candidats connaissent les portées et les limites du fichier électoral, c’est déjà une bonne chose ».

Fait de la loi. Pourtant, nous ne sommes pas sans savoir que depuis le 15 mai dernier, les listes électorales sont gelées. Aucune modification ne peut être apportée et aucune inscription ne sera enregistrée ni opérable. Nonobstant cette disposition légale, l’audit sera effectué et des recommandations s’en suivront. Par ailleurs, ces dernières ne sont pas « lato sensu » impératives. Justement, le représentant du parti Tim a, par exemple, posé deux questions y afférentes : « Quelle force contraignante pour les recommandations de l’Oif ? Et dans le cas où elles ne seraient pas suivies, y aura-t-il des sanctions ? ». Dans son intervention, il a pris justement le cas concret des listes électorales gelées lequel cas déchoient les jeunes qui ont tout juste 18 ans durant le gel, donc en âge de voter mais ne pouvant plus s’inscrire ni voter. Siaka Sangare, au micro, a précisé : « Le principe est que les recommandations soient suivies, l’exception est qu’elles ne le soient pas. Dans ce dernier cas, nous n’aurons aucune sanction à infliger à l’endroit d’un pays souverain. Pour votre exemple, il faut souligner que le gel des listes électorales est le fait de la loi, et non de la Ceni ».

Aina Bovel

Tsarafaritra – Tsimbazaza : L’ex-Président et sa famille retournent dans leur maison

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Le compte à rebours du déménagement a commencé le jour de l’annonce de la candidature de Hery Rajaonarimampianina.

Le premier Conseil des ministres dirigé par le Président de la République par intérim s’est tenu mercredi après-midi au Palais d’Ambohitsorohitra et non pas à Iavoloha où le président sortant continue peut-être l’opération de déménagement vers Tsimbazaza.

Quoiqu’il ne soit pas obligé de quitter dare-dare le Palais d’Iavoloha où il logeait avec sa famille, l’ancien chef de l’Etat a respecté la tradition républicaine, en commençant à déménager le samedi 08 septembre dernier. « Nous ne logeons plus ici, ma famille et moi, au lendemain de ma démission », a-t-il fait savoir, lors de la cérémonie officielle de passation qui s’est tenue le mercredi 12 septembre. « Nous avions rejoint notre maison », devait-il ajouter. Sans préciser leur nouveau lieu de résidence.

Sciences Po. Même si le président sortant a sûrement les moyens d’acheter une autre propriété, bon nombre d’observateurs ont vite fait de conclure, à tort ou à raison, que la famille Rajaonarimampianina est retournée dans sa maison sise à Tsarafaritra Tsimbazaza qui faisait ces derniers temps, l’objet de travaux de ravalement. L’ancien locataire d’Iavoloha est donc rentré chez lui, contrairement à certaines supputations sur un probable voyage à l’extérieur. A preuve, il était hier à Ankatso pour l’inauguration de la Faculté de Droit et des Sciences politiques dont il est du reste le parrain. Et ce, juste au lendemain de la conférence inaugurale organisée la veille à l’Amphithéâtre Emile Boutmy à Paris par l’Association Sciences Po pour l’Afrique (ASPA) où Andry Rajoelina a fait une intervention. C’est dire que les deux ex-présidents ont rivalisé à distance sur le terrain de la (science) politique.

Certificat de résidence. Même s’il a réintégré sa maison, le certificat de résidence versé par le candidat n°12 a sans douté été délivré par son ancien « fokontany » de rattachement à Iavoloha. Ce qui n’est pas le cas du certificat de résidence d’Andry Rajoelina qui a été certainement délivré par le « fokontany » dont relève son domicile sis au 26, Allée des Grenats à la Résidence d’Ambatobe. Le candidat n°13 qui séjournait un moment en France, se devait effectivement de résider sur le territoire de la République « depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt des candidatures ». De toute façon, la candidature de l’ex-président de la Transition a été validée par la HCC, au même titre que celle de l’ancien président de la République qui pourraient l’un ou l’autre, changer de résidence après le 25 janvier 2019 en cas de victoire à la présidentielle. C’est gros comme une maison.

R. O

Retour à un climat politique apaisé

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La démission de Hery Rajaonarimampianina marque un tournant dans le déroulement du processus électoral. La cérémonie de passation de pouvoir entre lui et le  président par intérim Rivo Rakotovao a mis fin aux appréhensions d’une partie de la  classe politique s’attendant à des manœuvres dilatoires du président candidat. Tout le monde a salué son comportement plein de dignité et son respect des règles démocratiques. Dorénavant, il est logé à la même enseigne que ses adversaires et il a droit à la même égalité de traitement que ses adversaires. Une nouvelle étape est franchie et c’est donc dans une atmosphère un peu moins tendue que va se dérouler la campagne électorale. Les opérations d’observation des élections se mettent en place. Les ateliers organisés par la CENI se succèdent, et permettent de dessiner le cadre légal de cette élection. La précampagne continue. Andry Nirina Rajoelina, qui avait pris une certaine avance a stoppé ses tournées et a préféré se rendre dans la capitale française pour asseoir sa crédibilité sur le plan international. Hery Rajaonarimampianina, après la frénésie de ces derniers mois, a pris un certain recul et il est contraint de préparer soigneusement sa stratégie pour faire une campagne efficace. Les autres candidats commencent à occuper le terrain et ils y réussissent avec un certain succès, montrant ainsi que rien n’est gagné d’avance. Le processus électoral sera suivi normalement, ceux qui voulaient le perturber n’ayant pas réussi à le perturber.

C’est vers les Etats-Unis que se fixe l’attention des médias du monde entier en cette fin de semaine. La côte Est est frappée de plein fouet par l’ouragan Florence. Par précaution, les autorités ont préféré évacuer 1,7 million de personnes. Les vents ont été moins violents que prévus, mais 400.000 foyers ont été privés d’électricité. On s’attend maintenant à de fortes précipitations. Les risques d’inondation sont importants car l’équivalent de cinq mois de précipitations va s’abattre sur le littoral. L’état d’urgence n’est pas encore proclamé, mais elle le sera si la situation empire.

Mais les Philippines, elles non plus, ne sont,  pas épargnées par les intempéries parce qu’un super typhon prénommé Mangkut va frapper aujourd’hui l’archipel. Il est, dit-on, beaucoup plus puissant que Florence. Il va faire beaucoup de dégâts et se dirigera ensuite vers Hongkong.

Le Brésil est en pleine campagne électorale pour la présidentielle. Cette dernière a pris une tournure inattendue cette semaine après le renoncement de Lula déclaré inéligible après son incarcération. Il a passé le témoin à son colistier Fernando Haddad. Ses électeurs sont totalement désappointés car il était considéré comme le favori de la course à la présidentielle. Les commentateurs la comparent à une « telenovela ».

En France, Emmanuel Macron essaie de reprendre la main après la baisse de sa popularité dans les sondages. Le président français a présenté son plan anti-pauvreté où la mesure phare est l’instauration du revenu universel d’activité qui va être touché par les plus pauvres. Benoît Hamon, le candidat socialiste à la présidentielle, qui avait proposé un revenu universel lors de sa campagne électoral traite le chef de l’Etat de faussaire.

On constate une certaine accalmie dans la campagne électorale malgache. Son rythme est moins frénétique depuis que ceux, considérés à tort ou à raison comme des poids lourds, ont lâché le pied. Les autres candidats ont pris le relais. Le climat politique semble s’être apaisé;

Patrice RABE.

Théâtre : Landy Volafotsy se redécouvre dans « Mononoke Fanahy »

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En pleine tournée à Madagascar, La compagnie réunionnaise « Lolita Monga » se joint à Landy Volafotsy dans la pièce de théâtre « Manonoke Fanahy ». Un conte-théâtre inspiré du film d’animation « Princesse Mononoke » de Hayao Miyazaki.

Ils sont plusieurs! Frères, sœurs, cousins, enfants, maris ou femmes. Une famille, une troupe dont le théâtre est le quotidien. Fondée en 1973 par les propres enfants du grand dramaturge malgache Odéam Rakoto, la compagnie Landy Volafotsy, menée aujourd’hui par Doly Odeamson, revendique depuis lors un théâtre populaire utilisant aussi bien la langue malgache que le français. Plus active que jamais, la Compagnie rejoint « Lolita Monga » dans « Manonoke Fanahy ». Une pièce qui se jouera sur les planches de l’Institut français Analakely cet après-midi.

Inspiré de « La princesse Mononoke », « Manonoké Fanahy » est avant toute chose une rencontre, un échange, une volonté commune de réinventer « la relation ». C’est une colère transnationale, un cri humain, un élan collectif pour dire, raconter, bruiter, chanter le monde et ses tourments, ré-enchanter le monde et ses espoirs.

Un combat radical entre deux mondes prenant conscience d’une possible harmonie. C’est un problème mondial abordé sous l’angle malgache et c’est une urgence malgache aux couleurs universelles. « Manonoké Fanahy » est une réflexion des deux compagnies sur la résistance, le marronnage, la liberté. C’est une autorisation faite aux ancêtres pour comprendre notre monde, un emprunt à la mythologie malgache pour raconter l’autre histoire qui se cache derrière l’Histoire, un témoignage d’aujourd’hui pour les consciences éveillées et endormies. C’est un acte poétique pour ne pas oublier, un geste dérisoire avant qu’il ne soit trop tard.

Iss Heridiny


Analakely : Andian’ankizy mangataka no sady mangalatra

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Kipato iray nisy solosaina fenti-tanana iray sy « tablette », izay tombanana ho any amin’ny iray tapitrisa ariary mahery tany ho any no very tetsy Analakely, ny alatsinainy teo tokony ho tamin’ny 12 ora alina. Rehefa nametraka fitairanana teny anivon’ny kaomisarin’ny boriborintany voalohany ireo lasibatra dia fantatra fa andiana tovolahy kely, mody mangataka eny an-toerana no nangalatra io kipato io. Efa namidiny tamina ramatoa iray mpitaiza azy ireo amin’ny vidiny iray hetsy moa ity entana halatra ity.

Isan’ny toerana be olona foana raha iny faritra Analakely sy ny manodidina iny. Indrindra moa fa hoe alina ny andro dia maro ireo miala voly kely amin’ny tsakitsaky sy fisotrosotroana ary vehivavy eny amin’izany faritra izany. Amin’io fotoana io ihany koa anefa no tena miasa mafy ireo tontakely. Toy ity nitranga ity izao dia hay izy ireo mody mangataka amin’ireo mpiala voly fa ny mason’ireo mitily izay zavatra azo alaina avy hatrany. Araka ny fampitam-baovao azo dia mazàna tsy misy maniraka izy ireo na misy mpiray tsikombakomba aminy. Tamin’io  andro iray io dia voalaza fa ramatoa iray, mipetraka etsy Antohomadinika no nampiantrano azy ireo taorian’ilay halatra ary nividy avy hatrany ireo fitaovana sarobidy azon’izy ireo. Efa nosamborina ihany koa moa ity farany ary notazomina nanaovana fanadihadiana.

m.L

Exposition collective : Une vingtaine d’artistes dans « Ici la limite du royaume est la mer »

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Ce sont les meilleurs dans leurs domaines ! Les artistes et leurs œuvres en sont les témoins et les gardiens des expressions contemporaines malgaches. Cette exposition, sise à l’Institut français à Analakely, convoque un pan de cette histoire collective. Initié par Rina Ralay-Ranaivo « Ici la limite du royaume est la mer » est une rétrospective sur les expressions contemporaines malgaches. Avec ce titre emprunté à Michèle Rakotoson, auteure, de son texte éponyme, le commissaire de l’exposition tente de remonter le fil du temps pour retracer l’histoire de l’art contemporain malgache, à travers les œuvres d’une vingtaine d’artistes multidisciplinaires, qui se présente comme un travail de longue haleine.

Selon les dires de Rina Ralay-Ranaivo, « La mémoire de l’art contemporain malgache dérive doucement dans ces eaux calmes de l’oubli à défaut d’un travail rigoureux de sauvegarde sur elle-même. L’absence parfois de traces écrites et visuelles pourrait rendre difficile cette tâche… Et même si cette mémoire de l’art contemporain malgache existe quelque part, sous quelque forme que ce soit, il est primordial de la rendre accessible à un large public, puisqu’une mémoire non transmise est une mémoire en danger. » A la fois un acte d’existence et de résistance.

Maminirina Rado

Antsalova : Le directeur du CEG agressé et les résultats du BEPC dérobés

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L’insécurité continue de faire parler d’elle, dans ce district. Ces « dahalo », les bandits de grand chemin, n’épargnent personne sur leur passage.

Le 13 septembre dernier, le directeur du CEG de cette localité ainsi que le responsable du service administratif et financier de la Circonscription scolaire ont été agressés par trois « dahalo » à Antsalova, alors qu’ils se dirigeaient vers Bekopaka. Les victimes ont été agressées et les « dahalo » ont dérobé les résultats des examens du BEPC ainsi que des vêtements, des portables, etc…

Saisie de l’affaire, le ministère de l’Education nationale a pris toutes les dispositions nécessaires.

Les parents des candidats et les candidats eux-mêmes, demeurent plus que préoccupés quant à l’issue que leur réserveront les responsables des examens. Certains candidats appréhendent même une année blanche, si aucune solution appropriée ne serait consensuellement trouvée. Un dilemme cornélien sans précédent que serait appelé à dénouer le ministère de tutelle face à la crédibilité qui encourt, car il s’agit bien d’un examen officiel et les enjeux sont énormes.

Anastase

2e édition de la FIA : Des gammes d’épices présentées par « Sambava Epices »

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« Sambava Epices » est présente à la FIA.

L’entreprise dénommée « Sambava Epices » SARL, qui est sous le contrôle de Tozzigreen, une holding italienne présente à Madagascar, participe activement à la 2e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture-Agribusiness-Agroalimentaire (FIA).

Cet événement se déroule au parc des Expo de  Forello à Tanjombato depuis jeudi jusqu’à dimanche. Des gammes d’épices sélectionnées soigneusement par cette société dans diverses régions de l’île, y sont présentées au grand public. « Il s’agit notamment de la gamme « HoReCa » dont l’appellation est l’acronyme de « Hotels, Restaurants and Cartering ». C’est dédié spécialement aux professionnels de la gastronomie tels que les Chefs étoilés opérant dans des établissements de prestige et les grands hôtels. Il y a également la gamme « Retail ». Et presque toute la production est destinée à l’exportation », a expliqué Hando Tiana Andrianandraisanarivonjy, responsable de Communication et des Relations Publiques au sein de Tozzigreen.

Traçabilité. Et parmi les épices sélectionnées par « Sambava Epices », on peut citer, entre autres, le poivre sauvage « Voatsiperifery », le poivre noir, la baie rose, les clous de girofle, le curcuma, le curry, le piment pili-pili, la fleur de sel, la cannelle, les fèves de cacao, le gingembre, la vanille Bourbon noire et le sucre de canne. Dans le cadre de sa participation à cette foire, l’entreprise présenta sa vaste gamme d’épices sur le marché local en mettant en avant la qualité de ces produits. Leur traçabilité est ainsi assurée depuis la cueillette jusqu’à leur conditionnement. L’entreprise travaille d’ailleurs avec des producteurs bien sélectionnés. « Les épices de Madagascar sont uniques au monde en se développant dans un environnement avantageux. Bon nombre de ces produits sont endémiques au pays », a-t-elle enchaîné.

Savoir-faire technique. Par ailleurs, Tozzigreen Madagascar met également en avant son savoir-faire technique dans le domaine de l’agriculture en tant que pionnier de la révolution agricole dans le Sud, toujours dans le cadre de cette 2e édition de la FIA. En fait, l’entreprise pratique une agriculture mécanisée sur environ 6 000 ha pour cultiver du maïs en grande partie et du géranium pour la fabrication de l’huile essentielle. « Des méthodes agronomiques spécifiques y ont été ainsi appliquées pour réhabiliter et préserver le sol qui a été en nette dégrédation en raison de la recrudescence des cultures sur brûlis et les feux de brousse durant des années. Les cinq principales étapes du processus de restauration et de la valorisation des terres dégradées y sont exposées. Ainsi, à la 3e année d’entretien, le sol rouge devient un sol agricole. Et à la 5e année, on cultive du soja en rotation avec le maïs. La fertilité du sol est améliorée », a-t-elle conclu.

Navalona R.

Projets environnementaux : 45 millions USD pour la mise en œuvre de « USAID Hay Tao » et de « USAID Mikajy »

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Jean Solo Ratsisompatrarivo, directeur du projet « USAID Hay Tao ».

Après neuf années d’absence du secteur de l’environnement à Madagascar, les Etats-Unis signent leur retour dans ce domaine à travers deux nouveaux projets environnementaux destinés à soutenir les communautés locales dans la prise en main de la gestion des ressources naturelles, les gérer et en profiter durablement.

« USAID Hay Tao » et « USAID Mikajy », les deux nouveaux projets menés par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) sur une durée de cinq ans, appuieront la planification au niveau national et le développement local dans deux régions riches en biodiversité à Madagascar, à savoir le Menabe, région sise dans l’ouest du pays, et la zone MaMaBay (périmètre incluant les parcs Makira et Masoala ainsi que la Baie d’Antongil) située dans le nord-est de la Grande Ile et composée de paysages protégés de forêts tropicales et de paysages marins. Il s’agit de zones de haute priorité pour la conservation des lémuriens et de la mer.

Du national aux communautés de base. Ces deux projets seront axés sur le renforcement de la gestion communautaire des ressources naturelles. « USAID Hay Tao intervient davantage au niveau national : il renforcera les politiques et les stratégies, avec le concours du ministère, de la société civile et de tous les acteurs concernés, et développera des outils et des approches pour le développement communautaire, tandis que USAID Mikajy apportera son appui au niveau des communautés locales », explique Jean Solo Ratsisompatrarivo, directeur du projet USAID Hay Tao. Un budget total de 45 millions de dollars sera consacré à la mise en œuvre, jusqu’en 2023, de ces deux projets qui constituent la plus grande partie du programme Conservation et Communautés (CCP) de l’USAID, conçu pour protéger l’environnement tout en permettant aux communautés locales d’avoir leur mot à dire dans la gestion de leurs ressources locales en favorisant le développement communautaire durable et en créant des emplois.

Biodiversité = développement. Dans l’approche adoptée pour la mise en œuvre de ces projets, il s’agit de parvenir à une gouvernance réussie du patrimoine environnemental dont la communauté est la cheville ouvrière. Linda Gregory, directeur général par intérim de l’USAID à Madagascar, n’a pas manqué de le souligner, hier, lors du lancement officiel des deux projets, en affirmant que la riche biodiversité de Madagascar peut être utilisée pour amorcer et soutenir la croissance économique et sociale. « Nous croyons au concept selon lequel ‘Biodiversité égale Développement’», a-t-elle déclaré, tout en soulignant la nécessité pour les communautés locales d’être engagées et tirer profit de leurs ressources naturelles, seul garant de la réussite des démarches pour la conservation.

 Organismes de mise en œuvre. « USAID Hay Tao » est mis en œuvre par l’organisation internationale de développement « Pact », qui dirigera un consortium de partenaires composé notamment de « World Resources Institute » et de l’Université de Rhode Island (Coastal Resources Center), aux États- Unis. Quant à « USAID Mikajy », le projet est mis en œuvre par « Tetra Tech », avec le concours de plusieurs partenaires tels « Wildlife Conservation Society » (WCS), « National Cooperative Business Association Cooperative League of the USA » (NCBA-CLUSA), « Interchurch Organization for Development Cooperation » (ICCO), « Viamo » et « Multi-Sector Information Service » (MSIS).

Hanitra R.

MEEF-ADDEV Madagascar : Une convention pour la mise en place d’un label vert

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La signature de la convention entre le ministère de l’Environnement et ADDEV Madagascar a été effectuée à l’hôtel Ibis Ankorondrano hier.

Durable, partagée et soutenable, les mots-clés qui cadrent la collaboration entre le ministère de l’Environnement et l’association ADDEV Madagascar.

Responsabiliser le secteur privé à s’engager dans la  responsabilité sociétale des entreprises, mettre en place un label vert et faciliter la transition vers l’économie verte et inclusive à Madagascar. Tels sont les objectifs de la signature de la convention entre le ministère de l’ Environnement, de l’Ecologie et des  Forêts et l’association Agir pour le Développement Durable et l’Economie Verte à Madagascar à l’hôtel Ibis Ankorondrano hier. Une convention qui entend, outre les objectifs cités ci-dessus, permettre une croissance économique soutenue, partagée et durable dans la GrandeÎle. Ce, par l’intermédiaire d’actions diverses impliquant le secteur privé, les organisations de la société civile et le gouvernement. «Un triptyque qui doit travailler de concert afin de coordonner leurs actions et activités» selon les dires du président d’ADDEV Madagascar lors de son discours officiel à Ankorondrano. Le président d’ADDEV Madagascar de noter que «l’objectif ne pourrait être atteint sans la prise de mesures et dispositions colossales. Notamment la sensibilisation, l’accompagnement, la formation et l’incitation des parties prenantes œuvrant dans divers secteurs». La signature de la convention entre le gouvernement, via le ministère de l’Environnement et ADDEV Madagascar se place dans ce cas comme la première phase de nombreux travaux de réformes et de prises de décisions dans le cadre de certaines pratiques et principes relatifs aux secteurs privés, aux organisations de la société civile et du gouvernement.

Cadres. L’engagement du secteur privé dans la démarche responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est l’un des objectifs majeurs de l’initiative commune entre le ministère de l’Environnement et l’association ADDEV. Une prise de décision et de position qui arrive à point nommé étant donné les efforts menés par des organismes tels qu’Ur-CSR consulting pour promouvoir la démarche (par le salon de la RSE qui en est actuellement à la troisième édition). Mais également et surtout étant donné que la GrandeÎle ne dispose pas encore de cadre politique et juridique relatifs à la RSE. Un manque (manquement de l’Etat) qui n’a toutefois pas empêché de nombreuses entreprises à adopter la démarche. Comme l’a fait savoir Ulrichia Rabefitiavana, fondatrice du cabinet Ur-CSR: «beaucoup d’entreprises malgaches adoptent – consciemment ou non – la démarche RSE. Cela s’explique par le fait que pour de nombreux chefs d’entreprises, la responsabilité sociétale d’entreprise est une démarche naturelle». Mais tout n’est toutefois pas rose. Beaucoup d’entreprises – celles à forts impacts environnementaux  – sont réticentes à l’idée d’adhérer à une telle entreprise. Les convaincre concernant les avantages à en tirer se trouve être un défi majeur qui se dresse face aux parties prenantes. Défi qui ne saurait être relevé que si chaque entité prennne ses responsabilités.

José Belalahy

Justice populaire : 152 morts en deux ans  

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Rapport du bureau du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme sur « Les Droits de l’Homme et la Pratique de la Justice Populaire à Madagascar.

Dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) a présenté, hier, un rapport sur les droits de l’homme et la pratique de la justice populaire à Madagascar.

Une pratique qui constitue une forme de justice privée illégitime en négation avec les principes et standards de l’État de Droit et des droits de l’homme. Ce rapport fait état de 108 cas de justice populaire ou vindicte populaire, c’est selon, engendrant 152 morts et 61 blessés.  Le choix de la thématique a été dicté par les proportions inquiétantes prises par la pratique dans le pays ces dernières années, et l’engagement du Système des Nations unies, dans le cadre du Projet « Consolidation de la paix », à appuyer le processus de la Réforme du Secteur de la Sécurité initié par le Gouvernement malagasy. Les violations des droits humains par le biais des actes de justice populaire sont en effet devenues courantes, banalisées et bien souvent impunies.

Démarche. Le rapport résulte d’une étude menée au niveau du pays par le HCDH, entre juillet 2016 et août 2018, et selon une démarche englobant observation, documentation et enquête. Il s’intéresse à l’identité des victimes ainsi qu’aux zones touchées par le phénomène, au modus operandi des auteurs, aux causes et conséquences du phénomène et à l’attitude des autorités vis-à-vis des actes de justice populaire. Ce rapport fait état de 108 cas de justice populaire, engendrant 152 morts et 61 blessés. Si la plupart des victimes sont constituées par des présumés criminels, y compris des femmes au nombre de quatre et deux enfants, les éléments des forces de l’ordre trois ne sont pas épargnés.

Plusieurs facteurs. Le rapport établit que la justice populaire est un phénomène multidimensionnel issu de la combinaison de plusieurs facteurs. Il y a tout d’abord la faiblesse de l’autorité de l’Etat et la fragilié économique engendrées par la longue crise socio- politique (de 2009 à 2013), et affectant ainsi les capacités d’action du système judiciaire et sécuritaire. En outre, le rapport explique comment la pratique de la justice populaire porte atteinte aux droits de l’homme notamment le droit à la vie, l’interdiction de la torture, le droit à un procès équitable, ainsi que le principe de présomption d’innocence. Le rapport fait également état des mesures prises par les autorités nationales, notamment le ministère de la Justice, ainsi que les partenaires nationaux et internationaux pour combattre la pratique de la justice populaire à Madagascar.

Constituant un outil essentiel pour renforcer la prévention et la lutte contre la justice populaire, le rapport fournit une série de recommandations adressées aux autorités nationales, à la société civile et à la communauté internationale.

Dominique R.


Défoulement : « Manalazy vita bacc » fête ses 26 ans

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Olombelo Ricky partagera sa musique avec ses fans.

Barbe couleur cendre, une allure qui ne change pas malgré le temps. Un homme qui a beaucoup d’inconditionnels. Depuis les années 1990, il défoulait les étudiants bourrés de formule de math et des citations des philosophes. Actuellement Il est à sa 26e édition.

«Manalazy vita bacc » avec Olombelo Ricky, organisé par la compagnie rary et Vazimba mpanazary, se tiendra le 20 septembre à 18h à Antsahamanitra. Un rendez-vous pour les futurs Bacheliers ! Après les dernières épreuves du bac, les sujets d’examen seront froissés et remplacés par les billets d’entrée, voire une réservation. Olombelo Ricky partagera sa musique avec ses fans pour quelques heures.

Comme toutes les éditions précédentes, «Manalazy vita bacc» est une promotion culturelle pour les artistes de différentes disciplines. Des invités partageront la scène avec Ricky, à savoir Angaroa. La décoration sera mise en valeur.

«Nous allons grossir l’effectif des agents de sécurité», affirme l’organisateur. Mieux vaut prévenir que guérir. Pour que l’ambiance ne soit pas gâchée par des malfaiteurs. L’organisateur est en collaboration avec la police.

Iss Heridiny

Océan Indien : Cyclogenèse inachevée

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La saison cyclonique 2018-2019 a failli débuté cette semaine dans l’Océan Indien.

L’information sur la formation d’une dépression tropicale samedi dernier a été publiée par la Direction générale de la météorologie (DGM) dimanche 16 septembre 2018 dernier. Ainsi, pouvait-on lire dans un communiqué émanant de la DGM « une dépression tropicale s’est précocement formée dans l’Océan Indien». Le même communiqué de faire savoir que:«la situation est rare et non menaçante». Située à 1972 km Est d’Antsiranana dimanche dernier à 9 heure (locale) la formation de la dépression tropicale a été qualifiée par la DGM comme étant un phénomène rare, surtout au mois de septembre. Sa qualité de dépression tropicale s’explique par un vent moyen de 56 km/h alterné de rafales de 70-80 Km/h. La DGM de rappeler que le dernier cas similaire remonte à l’année 2009. Interrogé sur la situation hier vers la fin de l’après-midi, un responsable auprès de la division prévision de la direction nationale de la météorologie de faire savoir que «le stade de baptême n’a pas été atteint. La dépression tropicale a perdu de sa puissance et il est actuellement une perturbation». Le responsable de la division prévision auprès de la DGM toutefois de noter que «le système ne perturbe en rien le climat à Madagascar». Lui de renchérir que des pluies orageuses pourraient être créées par les nuages accompagnant l’ex-dépression tropicale dans le Nord de l’île».

Puissants. Etant donné que l’on entre – apparemment – dans la saison cyclonique 2018-2019, il convient de se rappeler des cyclones les plus puissants qui ont vu le jour dans l’Océan Indien. Dans la classe des plus récentes, Fantala reste l’un des plus puissants. S’étant formé dans l’Océan Indien vers le 18 avril 2016, le Cyclone Tropical Très Intense (CTTI) n’a pas touché terre dans la Grande-île mais a apporté beaucoup de pluies. Avec des vents de 240 Km/h et des rafales de 340 km/h l’on ne peut qu’être heureux que la catastrophe n’ait pas touché la Grande-Île. Irma en 2017, Haiyan en 2013, Pam et Patricia en 2015, Paradip en 2019 et Gilbert en 1988 remplissent la liste des cyclones les plus intenses qui ont traversé l’Océan Indien depuis 1979 selon l’organisme de presse qui publie et analyse des rapports sur la climatologie Climate Central. La saison cyclonique a failli être précoce cette année. Espérons qu’une fois lancée, elle ne causera pas trop de dégâts.

José Belalahy

Bacc 2018 : Début sans encombre

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Le lycée Jean Joseph Rabearivelo fait partie des centres d’examen du Baccalauréat pour Antananarivo.

La date – tant attendue – prévue pour le début des examens du Baccalauréat est arrivée. Une semaine particulièrement éprouvante pour les candidats qui doivent tout faire pour obtenir leur premier diplôme universitaire. Une étape importante dans la vie et le développement des candidats qui espèrent tous pouvoir franchir cette étape. C’est dans cet esprit – dans un sentiment complexe où surexcitation, anxiété et confiance en soi – que des candidats inscrits au centre d’examen Lycée Moderne Ampefiloha (LMA) se sont présentés hier à 8 heures tapantes. Selon un responsable auprès dudit lycée, «2805 candidats sont inscrits auprès du LMA . 131 candidats ne se sont pas présentés aux examens et des candidats qui ne sont pas inscrits auprès du centre sont venus se présenter». Le responsable d’expliquer que «les candidats qui n’ont pas été inscrits auprès du centre LMA ont été forcés de rentrer». Par ailleurs, une descente effectuée sur les lieux a permis de voir que la sécurisation de l’enceinte du centre a été stricte. Une façon pour les responsables auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de permettre un déroulement sans encombre des examens.

José Belalahy

VMMR : Groupement des retraités du secteur privé légalement constitué

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Suite à la réunion de l’association des retraités du secteur privé, il a été créé officiellement le « Vondron’ny Mpiasa Misotro Ronono tsy miankina eto Madgasikara » (VMMR) ou groupement des retraités du secteur privé à Madagascar. Il est ainsi légalement constitué. Selon le communiqué, une réunion d’échange et d’information se tiendra jeudi prochain à 9h à son bureau sis à Ankadivato. Faut-il rappeler que le 9 juin dernier des cotisants retraités de la CNAPS se sont réunis à Ankadivato. Il a été décidé, lors de cette rencontre de légaliser l’association. Ce quia été fait. Ces retraités se plaignent notamment des pensions de retraite que leur verse la caisse nationale de prévoyance sociale. Un montant qu’ils jugent insuffisants or le coût de la de la vie ne cesse de grimper, ont-ils indiqué. Notons que Noro Rakotomaharo est la présidente du VMMR.

Recueillis par Dominique R.

Prix de l’innovation pour l’Afrique : Un ingénieur malgaches parmi les nominés

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African Innovation Foundation (AIF) annonce les dix nominés pour le montant de 185.000 Dollars US du prestigieux Prix de l’Innovation pour l’Afrique 2018. Parmi lesquels, un ingénieur agronome malgache, en la personne de Juslain Nomenjanahary Raharinaivo, a été nominé. Il prône la production de germoir biodégradable permettant d’améliorer la productivité rizicole.  Notons qu’il compte plus de 3 000 candidats représentant   52 pays qui ont participé à ce concours pour cette année.  Notons que le riz est un aliment de base dans de nombreux pays africains et occupe une place de choix dans le régime alimentaire. Avec des besoins de plus en plus croissants en riz, les producteurs africains peinent à satisfaire la demande locale. Les germoirs biodégradables sont faits à base de papiers recyclés et permettent aux producteurs de repiquer des jeunes plants en mottes, déjà enrichis en semences. Les germoirs peuvent également être utilisés avec des machines repiqueuses. En réduisant considérablement le temps de repiquage, cette innovation accroit la production en riz et permet aux riziculteurs d’accroitre les surfaces cultivées. Cela a été déjà prouvé dans de nombreux sites de l’île.

Recueillis par Navalona R.

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