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Channel: Rédaction Midi Madagasikara, auteur/autrice sur Midi Madagasikara
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Football – Classement FIFA : Madagascar à la 106e place

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Madagascar gagne une place. La FIFA vient de publier son classement pour le mois de septembre. Classés à la 107e place mondiale avant le match des éliminatoires l’opposant aux Lions de la Téranga du Sénégal, les Barea de Madagascar ont fait un bond d’une place pour occuper le 106e rang mondial avec 1205 points. Le nul arraché face aux mondialistes sénégalais 2-2 à Mahamasina le 9 septembre dernier a eu un impact sur ce nouveau classement. Les Equato-guinéens, prochains adversaires des Malgaches les 13 et 16 octobre se situent à la 141e place avec 1086 points. Le Soudan occupe la 132e place avec 1114 points et le Sénégal se trouve à la 25e place avec 1498 points.

T.H


Transports vers Majunga : Toujours full après le bac et malgré la peste

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Malgré les cas de peste notifiés dans la ville d’Ankazobe qui est un passage obligé pour s’y rendre, Majunga demeure toujours la destination phare des vacances pour les touristes locaux, surtout après la tenue des examens officiels.

Carton plein. Qu’il s’agisse de transport de voyageurs haut de gamme ou des transports pour les budgets modestes, le carton plein est au rendez-vous et ce, presque tous les jours. Ceci pour dire que pour se rendre dans leur destination préférée, les consommateurs y mettent le prix. Une société opérant dans le transport routier haut de gamme dessert par exemple Majunga, avec au moins trois à quatre voitures par jour, alors que le prix est « relativement élevé » ( un peu moins de 100 000 Ariary) en comparaison des prestataires du même genre. Une adepte de ce transport qui se rend fréquemment dans la ville de Majunga explique : « J’y suis maintenant abonnée, car la qualité de service est vraiment à la hauteur du prix. Lequel étant donné qu’il comprend déjà le petit-déjeuner et le déjeuner est tout à fait raisonnable. Même avec la saison pesteuse qui commence, je vais y aller et je suis rassurée, car tout a été pensé pour garantir un maximum de sécurité pour les voyageurs : propreté irréprochable, pas de voyage de nuit( les voyages commencent de 6h à 18h ; et un seul arrêt prolongé : à Maevatanàna pour manger). » Ainsi, pas d’arrêt à Ankazobe, « foyer de la peste », ni d’arrêt nocturne avec attaque éventuelle de « dahalo » en vue ! Par ailleurs, côté hébergement, la Cité des Fleurs est également accessible à toutes les bourses : le haut de gamme y est accessible à partir de 32 euros soit 125 000 Ariary, tandis que des appartements « moyenne gamme» mais avec le confort nécessaire, pouvant accueillir deux petites, est accessible à seulement 100 000 Ariary. Notons qu’ à Majunga, le très haut de gamme existe également avec des bungalows et des suites à partir de 275 000 Ariary, voire 300 000 Ariary. Bref, l’atout de Mahajanga, c’est décidément le fait de concilier douceur de vivre, accessibilité, festivité, mais aussi des sites écotouristiques, magnifiques, mais encore, méconnus.

Luz Razafimbelo

SYNAD : Les administrateurs civils en AG à Morondava

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Les membres du bureau du SYNAD dont l’actuel ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

Le corps des administrateurs civils compte actuellement un peu plus de 500 membres. Depuis hier, le syndicat (SYNAD) de ces hauts commis de l’Etat tient son Assemblée générale à Morondava, qui se termine ce jour. Les administrateurs civils encore en activité et ceux déjà admis à la retraite, participent à ce rendez-vous où l’affaire interne du syndicat et la situation actuelle des administrateurs civils sont discutées.

Régime particulier. Le décret n°2006-340 portant régime particulier du corps des Administrateurs Civils figure également à l’ordre du jour de cette Assemblée générale. Pour la plupart des administrateurs civils, ce régime particulier a besoin d’être révisé en fonction de certains paramètres pour qu’ils puissent assumer convenablement leur mission. A rappeler que c’est du temps du président Marc Ravalomanana que les administrateurs civils ont obtenu ce régime particulier.

R.Eugène

Ankadindratombo : Renim-pianakaviana maty norasarasain’ny vadiny antsy

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Habibiana tsy roa aman-tany no nitranga tetsy Ankadindratombo omaly, tao amina tokantrano iray, tao Ambatonjara. Renim-pianakaviana manodidina ny 25 taona any ho any no hita faty tao an-tranony, nihoson-drà tanteraka ary voarasarasa  antsy ny tendany.

Efa zatra maheno ny adin’ireto mpivady ireto ny mpiray vodirindrina ka tsy dia taitra intsony. Tsy hita hidirana ihany koa fa tokantranon’izy roa ilay izy. Araka ny fanazavana azo mantsy, dia saika ho isan-kariva izy ireo dia mifamaly foana ireto mpivady ireto, izay marihana fa efa manan-janaka kely. Tamin’ity indray mitoraka ity anefa dia toa niova tsy toy ny fahenoan’ny manodidina ity adin’ny mpivady ity. Nangina tampoka ny vazavazan’izy ireo, ary henon’ny manodidina nihazakazaka nivoaka ny trano rangahy, toy ireny mitsoaka zavatra ireny. Namela ny varavarana nivoha sy ny jiro nirehitra. Tokony ho tamin’ny 12 alina io andro io, ny alakamisy hifoha zoma teo. Hafahafa tokoa raha ny fandehan-javatra ka nampilomay ny sasany tamin’ireo mpiray vodirindrina nandeha nijery ny zava-nisy. Hatairana tsy misy toy izany ny an’ireto nanatri-maso : ilay renim-pianakavina mitsirara eo am-povoan-trano, mihoson-drà tanteraka ary efa tsy misy aina intsony. Teo no eo ihany, dia nampandrenesina ny pôlisy sy ireo tompon’andraikitry ny filaminana teny an-toerana. Rehefa nozahana ny zava-nisy, dia hita nisy dian-java-maranitra ny tendany. Nanapaka tanteraka ny lalan-drà lehibe ary nitarika ny fahafatesany. Nivantana avy hatrany tany amin’ilay rangahy vadiny izay nitsoaka talohakelin’io ny ahiahian’ny rehetra. Ity farany rahateo, araka ny fanazavana azo hatrany dia mpiasan’ny labatoara, efa zatra mpilalao antsy sy mpamono omby ka mahita tsara ny faritra horasaina hahafaty haingana izany. Amin’izao fotoana izao, dia efa mandeha ny fikarohana azy, raha ny loharanom-baovao avy aamin’ny pôlisy.

Marihana fa toa efa nivonona tanteraka amin’ity ady niafara tamin’ny rà mandriaka ity angamba izy roa, satria na ny zanak’izy ireo aza dia efa nalefany tany amin’ny fianakaviany. Raha ny fototry ny ady hatreto, araka ny feo mandeha dia toa hoe  “hasarotam-piaro” avy amin’ilay rangahy.

m.L

Ambatovy : Quid de la sécurité judiciaire

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La sécurité judiciaire est-elle effective à Madagascar ? C’est la question que se posent les observateurs par rapport à la récente condamnation d’Ambatovy à une peine excessivement élevé par rapport à l’importance relativement minime du litige concerné. Plus globalement, les opérateurs économiques évoquent un système judiciaire où les entreprises sont encore exposées à des condamnations pas forcément justifiées.

Des condamnations considérées, d’ailleurs comme antiéconomiques dans la mesure où elles bloquent le fonctionnement normal des entreprises. Pour ne citer que le cas d’Ambatovy, ce grand opérateur minier a subi différents mesures judiciaires qui l’ont empêché de fonctionner normalement. Outre les condamnations à des dommages et intérêts aux montants disproportionnés, elle a déjà fait l’objet d’autres mesures contraignantes comme le blocage ou la saisie-arrêt de ses comptes. A croire qu’Ambatovy dont l’apport sur le plan socioéconomique est très important sert de vache à lait pour certaines entités en mal d’argent facile. En tout cas, ce genre de condamnation quasi systématique n’est pas pour préserver l’image de marque de Madagascar en matière d’investissements directs étrangers.

R.Edmond.

Assainissement d’Antananarivo : Lancement officiel de « l’opération coup de poing » hier

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L’assainissement des villes ne devrait pas attendre la résurgence de la peste pour être engagé.

L’urgence de l’assainissement et de l’hygiène décrétée la semaine dernière a commencé à être appliquée hier par le SAMVA.

 « La collecte des ordures se fera de jour comme de nuit ». Ce sont là les mots d’ordre prononcés lors du lancement officiel de « l’opération coup de poing » à Anosibe, hier. Une opération initiée par le Service Autonome de Maintenance d’Antananarivo (SAMVA), qui vise à « débarrasser la capitale malgache de ses ordures durant sept jours à compter d’hier ». Pour  ce faire, l’organisme chargé de la maintenance de la ville des Mille va « travailler vingt- quatre heures sur vingt- quatre ». Une initiative qui intervient suite à la résurgence de la peste déclarée par le ministère de la Santé publique et qui – bien que timidement – déclenche chez quelques particuliers une once de panique. Sentiment qui pourrait trouver sa source de la dernière épidémie de peste qui a sévi dans la Grande Île et qui a fait des victimes. La réalisation de l’opération coup de poing devra se faire grâce à une collaboration entre le SAMVA et la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). « Un partenariat va être mis en place avec la CUA, notamment dans l’utilisation des camions. Des donateurs ont également prêté main-forte à l’initiative afin de permettre une collecte effective des ordures » a fait savoir Jocelyne Ratahiriarivo, responsable auprès du SAMVA.

Insuffisant. L’amoncellement des ordures dans la capitale serait également causé par le manque de bacs destinés à les recevoir, outre l’incivilité de sa population. En effet, le nombre de bacs à ordures enregistré  dans la capitale serait actuellement de 235. Ce qui complique déjà le travail de collecte  car le nombre de camions engagés durant l’opération coup de poing est en deçà de cet effectif bien que des camions des régions ont été dépêchés grâce à une collaboration avec le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC). L’une des causes de l’amoncellement d’ordures à Antananarivo serait également la hausse du nombre de ses habitants. Une raison qui fait que la peste qui sévit chaque année en faisant de nombreuses victimes est endémique au pays, malgré les efforts menés chaque année pour l’éradiquer.

José Belalahy

Internet, champ d’action de la campagne électorale

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La campagne présidentielle malgache s’est mise aujourd’hui à l’heure de la communication moderne. Les équipes qui entourent les candidats sont à la page et se servent parfaitement d’Internet. L’encensement de leur candidat ou le dénigrement de l’adversaire font partie de la pratique. A Madagascar, on n’a pas encore atteint le degré de manipulation des spécialistes à l’étranger, mais la Toile malgache commence à être polluée par cette guerre de communication qui indispose les usagers du net.

Internet, champ d’action de la campagne électorale

Sur la Toile malgache, on commence à avoir des « fake news » lancées par des internautes se cachant sous des pseudonymes. Ces comptes malveillants distillent des informations fausses qui salissent les candidats. Ces nouvelles qui ne sont pas fondées sont partagées des centaines voire des milliers de fois et le buzz qui s’ensuit peut faire son effet. Les rumeurs colportées sont cependant vite démenties, mais le mal est fait. Aujourd’hui, les équipes de campagne comptent des spécialistes de la communication sur Internet pour riposter à ces attaques. Nous sommes encore des apprentis comparés aux informaticiens américains ou russes qui organisent des  cyberattaques dévastatrices. Chez nous, la désinformation est, disons-le, artisanale. Il y a ces sondages plutôt farfelus qui établissent la cote des candidats et que l’on ne doit pas prendre au sérieux. Cela contrevient cependant aux règles établies par la loi et devrait être réprimé par les autorités. La CENI n’a pas manqué de le rappeler récemment. Sur un plan général, les nouvelles fausses sont véhiculées par des pseudos agences de communication essaimant sur facebook. Les internautes sont abreuvées de ces « news » faites pour démolir la réputation des adversaires. Les analyses sont néanmoins parfois pertinentes et elles peuvent instiller le doute dans l’esprit des internautes. Pour le moment, il n’y a pas de véritables débordements. On ne sait pas ce qu’il en sera lorsque débutera la campagne électorale officielle.

Patrice RABE

Charte de bonne conduite : « Nous comptons sur la pression citoyenne », dixit Faraniaina Ramarosaona

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Les efforts déployés par le comité paritaire, chargé de l’exécution de la Charte de bonne conduite et d’intégrité des candidats pour une élection présidentielle apaisée, se concrétisent progressivement. En effet, après la réunion sur le contenu de cette charte avec les représentants des candidats jeudi dernier, la prochaine étape consistera en la signature qui aura lieu, d’après les informations recueillies, le 3 octobre prochain, et ce, avec comme préalable une approche individuelle de chacun des candidats. Néanmoins, il faut signaler que parmi les 36 candidats, lesquels sont les premiers concernés par cette charte et qui doivent la signer, 28 ont été représentés jeudi dernier, les autres ayant brillé par leur absence. Il s’agit de Jean Jacques Ratsietison, Andry Rajoelina, Stephan Narison, Erick Rajaonary, Joseph Martin Randriamampionona, Imbeh Jovial, Jean Louis Zafivao et de Jean Max Rakotomamonjy. Pour l’instant, aucune communication officielle relative aux raisons qui les ont retenus n’a été observée. Espérons qu’ils ne bloqueront pas le bon déroulement du processus électoral.

Pression. Parallèlement, le même comité paritaire en charge du suivi de l’application de cette charte, comme son nom l’indique, ne va pas rester les bras croisés. Hier, nous avons interrogé la responsable du projet Fandio, Faraniaina Ramarosaona, qui fait partie dudit comité sur les suites à donner à ce processus. « Comme vous le savez, nous avons approché individuellement chacun des candidats. Puis, jeudi dernier, nous les avons invités pour qu’ils puissent apporter des enrichissements. Sur les 36 candidats, 27 ont été représentés et un seul candidat était venu en personne. Nous avons procédé au draft du projet final. Puis, le 3 octobre aura lieu la signature de la charte qui va traduire l’engagement des candidats à participer à une élection apaisée et démocratique », a-t-elle expliqué. Mais ce n’est pas tout. Elle a fait savoir que « les candidats qui ont été absents jeudi peuvent signer la Charte mais ne peuvent plus apporter les améliorations qu’ils souhaitent ». C’est un travail qui devrait s’effectuer lors de l’approche individuelle des candidats. Après la cérémonie du 3  octobre, nous devons nous attendre à une campagne de vulgarisation de la Charte, mais surtout à la mise à la connaissance du public des noms des candidats qui ont signé, et surtout de ceux qui s’en sont abstenus. « Nous comptons  ensuite sur la pression citoyenne par rapport aux éventuels agissements du genre », a confié Faraniaina Ramarosaona. Notons que le comité paritaire est composé d’une part par le CFM (Comité du « Fampihavanana Malagasy »), le BIANCO (Bureau Indépendant Anti-corruption), le SAMIFIN (Service des Renseignements Financiers), la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), la CNIDH (Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme), le CSI (Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité), le HCDDED (Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit) ; et d’autre part par cinq organisations de la société civile, et le mouvement Rohy. A suivre.

Aina B.


Bourse d’études au Royaume-Uni : Présentation d’opportunités le 27 septembre au Carlton Anosy

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« Chevening Alumni Madagascar » incite les jeunes à étudier au Royaume-Uni.

Un appel est lancé par l’association « Chevening Alumni Madagascar » (CAM), pour inciter les jeunes à étudier au Royaume-Uni, sous les ailes du Gouvernement britannique. Une exposition se tiendra en marge du premier Forum « Chevening Alumni ».

 Les pays anglophones en Afrique se différencient des francophones, en termes de développement économique, d’après les économistes du continent. Selon les membres du CAM, une différence frappante de culture peut être observée, pour expliquer le succès du Royaume-Uni. « Durant notre formation, nous avons toujours entendu parler du concept de Critical thinking, qui différencie les Anglais. Avec ce concept, on peut voir les choses sous différents angles. Il s’agit d’ouverture d’esprit et on peut discuter librement avec les enseignants, même ceux qui sont les plus reconnus au monde », a affirmé Rija Rakotoson, premier vice-président de l’association CAM, pour soutenir l’importance de la formation en Angleterre, lors d’une rencontre avec les médias, hier à l’hôtel Panorama. De son côté, le 2e vice-président du CAM, Harinirina Rakouth a ajouté que les apprenants aux Universités anglais sont plutôt appelés à faire des recherches et à apprendre par eux-mêmes, plutôt que de faire du « par cœur »…

Bourse. D’après ses dires, des formations de différentes filières, pour l’obtention de Master sont disponibles pour les « Malagasy », avec une prise en charge complète. Le premier Forum « Chevening Alumni » sera d’ailleurs organisé au Carlton Anosy, pour faire connaître cette opportunité de bourse d’études, auprès des candidats potentiels et également des acteurs professionnels locaux. « A travers ce forum, le CAM vise à montrer sa capacité de leadership, d’un côté, en organisant une conférence de haut niveau dont les intervenants sont composés d’experts, reconnus dans leurs domaines respectifs, tant au niveau national qu’international. Ces experts ont été choisis pour leurs expertises sur le développement international, l’investissement et business ainsi que la conservation. En simultanée, une exposition porte-ouvertes est prévue pour faire connaître à tous la bourse Chevening », ont indiqué les membres du CAM. Bref, le Forum et l’exposition de jeudi, ouvert à tout public, réunira certainement une multitude de jeunes étudiants et de professionnels désirant découvrir d’autres horizons.

Antsa R.

Basket-ball – U16 : MB2All et DTSC frappent fort à Farafangana

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Les journées se suivent et se ressemblent pour les équipes du MB2All garçons et filles et du Dream-Team Sporting Club (DTSC) aux Championnats de Madagascar U16 disputés actuellement à Farafangana. Elles se détachent du lot et marquent leur territoire à Farafangana. Les filles du MB2All ont réalisé un parcours sans faute en remportant trois matches sur autant de sorties. Elles ont battu respectivement les joueuses de l’ASCUT d’Atsinanana par 59 à 36, du SEPA de Bongolava par 46 à19 et face à Fandrasa de la Haute-Matsiatra par 41 à 32. De leur côté, les garçons se sont imposés respectivement contre l’AS Fanorolahy sur le score de 87 à 27 et ESF River’s par 50 à 48. L’autre représentante d’Analamanga, l’équipe du Dream-Team Sporting Club (DTSC) enchaîne les victoires. Ils ont battu les équipes du BCF, du Texas Rangers et du TMV Atsimo-Atsinanana. Les éliminatoires se poursuivent ce jour au terrain municipal et celui du CEG de Farafangana.

T.H

Résultats

Terrain CEG:
07H30:F-ASBM V7V # JEA Vakinankaratra (55-34).
09H00:F-BCJ Haute Matsiatra # BBCA Atsimo Atsinanana (52-71).
10H30:G-MEGA Atsinanana # FFA Vakinankaratra (53-57).
12H00:G-ABBCM Alaotra Mangoro # ESF RIVEN’S Analanjirofo (58-69).
13H30:G-DTSC Analamanga # TMV Atsimo Atsinanana (47-38).
15H00:F-COSPN2 Atsinanana # TAMIFA Amoron’i Mania (49-31).
16H30:G-AS FANALOLAHY Atsimo Atsinanana # FFPRO BCTM Vakinankaratra (39-74).

Terrain MUNICIPAL:
09H00:F-FANDRASA Haute Matsiatra # ASCUT Atsinanana (42-50).
10H30:G-NCBA Alaotra Mangoro # MFB BBCM Menabe (32-54).
12H00:G-BCV Atsimo Atsinanana # BAS Bongolava (33-36).
15H00:F-MB2ALL Analamanga # SEPA Bongolava (46-19).

Japon – Madagascar : Une équipe médicale japonaise venue en bénévole

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173 personnes ont déjà été opérées grâce à la venue d’une équipe médicale du Japon, chaque année, depuis 2011. Pour cette année, 21 bénéficiaires ont été enregistrés grâce à l’intervention de l’équipe de 16 membres composée de médecins, d’infirmiers et d’étudiants de l’Université de Showa au Japon. Le docteur Tosa Yasuyoshi, chef de cette équipe médicale tiendra une conférence de presse, demain, à l’Ambassade du Japon, pour exposer ses actions dans le cadre de la coopération entre Madagascar et le Japon. En effet, cette mission annuelle permet à l’équipe de faire des activités bénévoles, plus précisément des opérations de fente labio-palatine, à la Clinique Ave Maria à Antsirabe pendant une dizaine de jours. A noter que le docteur Tosa Yasuyoshi a été décoré Chevalier de l’Ordre national en décembre 2017, après avoir opéré 150 enfants malgaches souffrant du bec-de-lièvre.

Antsa R.

Musique : G4TRO s’ouvre au rythme traditionnel

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Un des «Boys Band» qui a marqué les années 2000. Ils ne vieillissent pas, ils mûrissent ! Ce n’est pas parce qu’ils se font rare qu’ils ne sont plus à la mode.

Depuis 1998, Ricky, Tony, Chris Andry et Steph ont vu leur cote grimper. Leurs chansons comme « Sengisengy », « Moramora », « Manahirana », « Pati patata» ne quittaient pas les lèvres des jeunes filles à l’époque. Par ailleurs, G4tro porte un message d’amour à son public. Multi vocale, ces jeunes hommes devancent les artistes ayant opté pour le même genre en termes de complicité.

Changement de rythme. 20 ans après, ils s’éveillent et décident de changer la cadence. Après avoir chanté un rythme en vogue à l’époque, ils ont décidé de changer un peu l’atmosphère. G4tro va s’ouvrir au rythme tropical et surtout la musique traditionnelle malgache. «Nous allons nous pencher sur le tropical et la « mozika mafana. Cela ne veut pas dire que notre groupe a dévié de notre conception au départ. Au contraire nous allons embellir ce qu’on a fait depuis 1998» confirme Ricky. L’expérience fait la différence. Pour reconquérir leurs fans, ces chanteurs réservent des surprises.

La musique traditionnelle. Des musiciens qualifiés composeront l’instrumental de G4tro. En essayant de varier le rythme, ils ne vont tout de même pas quitter leurs lyrics teintés d’amour, et de tendresse. «Si le tempo connaît une modification, le message ne changera pas» rassure Steph.

De nouvelles chansons. Le nationalisme coule dans les veines de ses jeunes hommes. « Gasikara nosy malala » est le titre de leur chanson qui parle de leur attachement pour Madagascar. Malgré les vacances à l’extérieur, le souvenir de l’Ile rouge demeure dans leurs cœurs. «Akôry aby» un autre titre, qui marque leur retour en force.

Concert à venir. Pour tisser les liens avec leurs admirateurs, G4tro organisera prochainement un « live ». «Nous avons vu nos fans grandir. Aujourd’hui certains d’entre eux ont déjà des enfants. Nous avons hâte de les voir accompagner de leurs progénitures en chantant nos morceaux d’il y a 20 ans» affirme le beau Tony. Ils vont préparer minutieusement ce concert. Un retour en force pour ces jeunes qui ont l’âge moyenne de trente cinq ans.

Iss Heridiny

Changement climatique : Effets dévastateurs sur la biodiversité marine du Nord

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(Crédit photo : Office régional du Tourisme de Nosy-Be) 25% des coraux du récif corallien du parc marin de Nosy Tanihely sont blanchis, et l’île est également menacée par l’érosion marine.

Les écosystèmes marins du Nord de la Grande  Ile subissent de plein fouet les effets dévastateurs du changement climatique.

Précisons dès le début que les impacts négatifs du changement climatique ne sont pas l’apanage de la partie septentrionale de l’île. Tous les écosystèmes de Madagascar sont concernés, et ce, qu’ils soient marins, forestiers, lacustres, ou encore littoraux. Nous allons prendre ici le cas de la région de DIANA (Diégo, Ambilobe, Nosy-Be, Ambanja), pour la simple raison que de nouvelles informations sont actuellement disponibles sur la région. D’autant plus que pour cette région, les enjeux économiques de la préservation de la biodiversité marine par rapport aux effets du changement climatique sont énormes. DIANA est un « hot spot » de l’économie bleue, tout en abritant la destination touristique n°1 (l’Ile aux Parfums) : numéro 1 pour le commerce et l’exportation de thon rouge – un produit savoureux et luxueux, Ô combien prisé sur la scène internationale -, région de concentration des premiers producteurs/exportateurs de l’or rose, du crabe serrata, etc.

Nosy Tanihely. La semaine dernière, l’Office national pour l’ Environnement a organisé dans la région, un atelier de restitution des informations relatives au « Tableau de Bord Environnemental » (TBE) de DIANA, avec une emphase particulière sur les districts de Nosy-Be et d’Ambanja. Il a ainsi été retenu de cet atelier, entre autres, que pour l’île Tanihely (petite île) par exemple, 25 % des coraux ont été détruits en deux ans, de 2016 à 2018, à cause du changement climatique. Mahatondra Cynthia, Responsable de la conservation du Parc national Tanihely d’expliquer davantage le phénomène : « Depuis le phénomène de sécheresse et d’élévation de la température El nino en 2016, nous avons constaté que 50% des coraux en basse profondeur ont été blanchis, ce qui représente 25% de la surface totale du récif corallien de notre parc. Des études ont été menées avec le Centre national de recherches océanographiques, et heureusement de nouvelles colonies de coraux ont été révélées. » Toutefois, le blanchissement des coraux n’est pas le seul phénomène auquel fait face le Parc Nosy Tanihely. L’érosion de la façade occidentale le guette également. Ils ont essayé la plantation de vétivers, mais sans grands résultats. Peut-être devraient-ils essayer les mangroves ? Un écosystème marin irremplaçable dans la mitigation et l’adaptation des effets du changement climatique.

(Crédit photo : ONE) Photo prise lors de l’atelier organisé par l’ONE sur les résultats du Tableau de Bord Environnemental de la région DIANA.

Institution et population. Par ailleurs, il importe de rappeler que dans cette lutte contre le changement climatique, l’étroite collaboration entre les diverses institutions actrices et les populations directement concernées est essentielle. Pourquoi ? Parce que le changement climatique est avant tout le résultat de la somme des agissements humains peu respectueux de la nature ; et en retour, l’Homme est le premier à en subir les conséquences. La volonté politique des dirigeants, les financements des bailleurs et les études des chercheurs sont certes indispensables, mais ils ne serviront pas à grand-chose si la considération et l’implication des communautés locales sont  absentes. Mamy Rajaonarivelo, Directeur du Centre national de recherches océanographiques de rajouter : « Les effets du changement climatique se ressentent sur la vie quotidienne de l’être humain : l’intoxication alimentaire par la consommation de poissons eux-mêmes intoxiqués par la pollution marine, la raréfaction, voire la disparition de certaines espèces de poissons, l’érosion marine, alors que la majeure partie de la population vit de la mer, etc. En tant qu’organisation nationale, nous nous efforçons de faire le pont entre la stratégie de l’Etat et les impacts sur la vie des communautés locales : nous entreprenons des activités d’éducation environnementale à l’ endroit des enfants, qui eux-mêmes partageront leurs expériences avec leurs familles ; nous menons des plaidoyers à l’échelle communautaire pour informer la population sur l’impact de ses actes sur la biodiversité marine, et lui faire adopter de nouvelles pratiques positives en termes de conservation de l’environnement. »

Luz Razafimbelo

Hôtel de ville : Le conseil municipal en session extraordinaire

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Des membres du bureau du Conseil municipal de la CUA.

Les conseillers municipaux de la commune urbaine d’Antananarivo se réunissent depuis hier en session extraordinaire à l’Hôtel de ville à Analakely. La session dure trois jours. Trois jours visiblement très chargés car ils auront à délibérer sur 15 projets et propositions de convention et de partenariat, dont entre autres le projet de mise en valeur de la propriété dite « Jardin public d’Ambohijatovo » sis à Ambohijatovo et le projet de convention de partenariat entre la CUA et l’Association « Mijoroa » pour le réaménagement du terrain de tennis et de ses annexes au stade municipal de Mahamasina.

Expropriation pour cause d’utilité publique. Les conseillers municipaux sont également appeler à se pencher durant les trois jours de la session sur la demande d’expropriation pour cause d’utilité publique de la propriété dite « Villa Mahaimandimby » sis à Ambanidia au profit du « Fokontany » Faliarivo Ambanidia, la demande d’attribution de nom de rue à Alarobia et d’implantation d’une stèle à Antaninarenina à la mémoire du Pr Albert Zafy ainsi que le projet de rectification de l’organigramme du Corps des Sapeurs-pompiers.

R. Eugène

Fausse monnaie : Défaillance des responsables et des moyens de lutte

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La  lutte contre la fausse monnaie est dorénavant considérée comme une priorité pour protéger l’économie.

Les faux billets continuent de circuler à Madagascar. Le phénomène risque en tout cas de miner l’ensemble de l’économie si des mesures efficaces ne sont pas prises pour lutter contre  la fabrication de faux billets. On constate   même, une certaine défaillance en matière de lutte contre les faux-monnayeurs.

Inculpation abusive. Mais visiblement les responsables concernés ne semblent pas prendre totalement conscience de l’ampleur de la menace. La preuve, il n’existe pas à Madagascar des statistiques sur l’évolution de la fausse monnaie. Ni le ministère de la Justice, ni la Banque Centrale ne communiquent des données statistiques fiables en la matière. Pire, les responsables se trompent visiblement d’adversaires dans les démarches entreprises  pour lutter contre les faux monnayeurs. C’est le cas notamment  des affaires d’inculpation abusive de guichetiers de certaines banques  qui ont eu à détecter et à déclarer des faux billets lors des versements d’espèces. Aux yeux des banquiers,  s’acharner sur les guichetiers est tout simplement une fausse piste car  la détection des faux billets étant modernisée dans les banques, les faussaires n’utiliseront pas ces dernières pour  les faire circuler.  Une manière en somme de dire que  pour une lutte efficace contre ce fléau, il faut d’abord chercher ailleurs.

Mesures. C’est ce qui a été, d’ailleurs, expliqué lors de la table ronde organisée la semaine dernière, au Carlton, par le ministère de la Justice, en collaboration avec la Banque Centrale et un cabinet conseil qui assistent plusieurs banques dans les affaires d’inculpation abusives de guichetiers. Bref, c’était une occasion pour les banques d’expliquer que les vrais faussaires ne vont pas utiliser les banques pour tenter d’injecter des faux billets dans l’économie car ils savent que celles-ci exercent des contrôles et que, si la banque ne détectait pas exceptionnellement un faux billet, Brinks le trouverait, et à défaut et in fine, c’est la  Banque Centrale. « Les guichetiers qui détectent et déclarent des faux billets, en donnant leur nom, ne peuvent pas être accusés  de « complicité de prolifération de faux billets » ont expliqué les banquiers, en suggérant aux responsables de voir plutôt du côté de l’économie informelle qui peut être le terrain de prédilection des fausses monnaies.  En tout cas, cette  table ronde a eu le mérite d’avoir fait comprendre aux responsables  la nécessité d’élargir les champs d’intervention pour démaquer les faussaires. Un certain  nombre de mesures seront également prises. Pour ne citer entre autres que  la formation de  la police et la gendarmerie, la création d’une brigade spécialisée ayant des moyens spécifiques  comme  un laboratoire d’analyse, l’implication de la douane dans les enquêtes, la suppression de la pratique des chèques non barrés… Par ailleurs, un atelier sera organisé prochainement pour renforcer  la collaboration entre les entités concernées par la lutte contre la fausse monnaie.

R.Edmond.


 Masindray – Avaradrano :  Vers l’aménagement et la gestion du territoire  

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Dans la perspective d’une meilleure gestion du territoire et d’appui à la gouvernance locale, le schéma d’aménagement est indispensable aux collectivités territoriales décentralisées pour une bonne gestion des terrains.

Ces aménagements permettent aux communes rurales d’avoir à leur disposition, des orientations d’aménagement, de développement et de réglementer la gestion de leur territoire. La Commune Rurale de Masindray est connue pour son retard dans le développement, pourtant elle se trouve seulement à 11 km de la capitale. C’est la raison pour laquelle Heriniaina Andriambelosoa, maire de ladite Commune, a décidé de commencer par l’aménagement du territoire avant toutes choses. « Pour qu’on ait un développement harmonieux, le schéma d’aménagement par chaque volet stratégique est un document de planification du territoire et de référence pour tout projet de programme public ou privé au niveau local », a-t-il déclaré. Le sol est une des principales richesses de la commune nécessitant la mise en place d’un service foncier communal qui va assurer le recensement parcellaire. Grace au système de zonage, l’aménagement parcellaire va permette à la population d’investir dans l’agriculture, l’élevage, l’extension des zones d’habitat ou encore au reboisement. La commune fait souvent face à des problèmes de collaboration avec le JIRAMA et la coordination avec le service foncier.

Projet « Grand Tana ». En 2016, la commune a réalisé l’adduction d’eau potable avec l’identification des ressources naturelles à savoir les cours d’eaux, les puits et les lacs, suivi de l’aménagement en électrification rurale marqué par les inventaires de branchements de distributions possibles. L’année dernière, l’extension des routes avec de nouveaux accès était la priorité de la commune avec les travaux d’aménagement de 19 km de routes d’intérêt provincial, 12,4 km de routes intercommunales et de 29,7 km de routes communales. Plusieurs aménagements ont été mis en œuvre dans la commune. L’aménagement du territoire et la promotion du développement local font partie des compétences attribuées aux communes à Madagascar.  « Le défi le plus important du développement local c’est la capacité à changer les mentalités, des mentalités d’échecs et d’assistés à des mentalités d’acteurs économiques et sociaux, à des mentalités de créateurs. C’est un acte visant à sortir de l’action ponctuelle pour arriver à l’action planifiée et ordonnée dans le temps », a-t-il continué. L’objectif est de rechercher un équilibre entre l’extension du projet grand Tana et la préservation des espaces cultivés dans une perspective de développement durable en tenant compte des nouvelles préoccupations entre autres, le renouvellement suburbain, l’habitat et la mixité sociale,  la diversité des fonctions rurales,  les transports et déplacements.

T.H

Nécrologie du 26 septembre 2018

Sondages d’opinion : La CENI craint des litiges électoraux

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Les vrais résultats sortent des urnes.

La commission électorale craint des risques des litiges électoraux suite à la publication des résultats de sondage d’opinions en cette période électorale.

Un résultat de sondage d’opinions sera présenté ce jour à l’hôtel Carlton à Anosy par la FES (Friedrich Ebert Stiftung), en collaboration avec la revue Politikà. La présentation sera suivie des débats auxquels vont participer des experts issus de différents domaines. La réalisation du sondage a été confiée à une agence spécialisée en la matière qui n’était pas à son premier exploit. Quel que soit ce résultat de sondage qui va certainement placer les 36 candidats en lice à l’élection présidentielle du 07 novembre selon le nombre des voix qu’ils pourraient obtenir, il va certainement susciter des polémiques, voire des contestations. Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante ou CENI  s’est positionné hier à Nanisana par rapport aux résultats de sondage publiés à quelques semaines du scrutin du 07 novembre. Me Hery Rakotomanana a affirmé qu’il est difficile d’effectuer un sondage d’opinion à Madagascar vu la structure et le niveau de vie de la population. Une manière pour lui de faire comprendre que les résultats des sondages d’opinions à Madagascar sont peu fiables et peu crédibles. « La publication d’un résultat de sondage d’opinions en cette période électorale risque de provoquer des litiges électoraux. », a fait savoir le président de la CENI.

A partir du 7 octobre. Les avis sont donc divisés sur les sondages d’opinions à Madagascar. Pour une partie de l’opinion, la pratique de sondage pendant la période électorale est chose normale dans les grandes nations démocratiques comme les Etats-Unis ou la France. Actuellement, certains des 36 candidats à la magistrature suprême font réaliser des sondages d’opinions dans l’objectif d’élaborer leur stratégie de campagne. En tout cas, le sondage d’opinions n’est pas interdit à Madagascar. Pourtant, l’article 118 de la Loi organique n°2018-008 relative au régime général des élections et des référendums dispose : « Il est interdit durant la campagne électorale ou référendaire officielle et pendant la période du silence » électoral, la veille du jour du scrutin, de diffuser et de publier à travers les différents médias les résultats de sondages d’opinions directement ou indirectement liées aux élections et référendums, ainsi que les études et commentaires journalistiques qui s’y rapportent. » L’article 228 de la même loi prévoit par ailleurs : « Quiconque diffuse ou publie par le biais de tout support les résultats de sondages d’opinions directement ou indirectement liés aux élections et référendums, ainsi que les études et commentaires journalistiques s’y rapportant durant la campagne électorale ou référendaire officielle et pendant la période du silence électoral, la veille du jour du scrutin est puni à une amende de Ar 2 000 000 à Ar 5 000 000. » Bref, dans le cadre de la prochaine élection présidentielle, les sondages d’opinions ne seront interdits qu’à partir du 7 octobre, date d’ouverture de la campagne électorale.

R. Eugène

Behoririka : Un Chinois arrêté pour vente de téléphones « Techno » pirates

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Ce fait prouverait en quelque sorte l’existence d’un réseau bien structuré d’entreprises chinoises exportatrices de produits de contres-façons vers les pays pauvres comme Madagascar. On dirait alors que plusieurs exemplaires de téléphones « Techno » pirates circulent dans ce pays si l’on se réfère à cette découverte récente faite par des enquêteurs du Service Central de surveillance de territoire de la Police nationale.

Jeudi 19 septembre, un ressortissant chinois a été appréhendé entrain de vendre de téléphones de fausse marque Techno à Behoririka. Au moment de son arrestation, la police a encore saisi 3 000 téléphones portables de ce genre chez lui. Ce service est parvenu à ce résultat suite au renseignement de la police sur l’existence de cet individu circulant dans le quartier de Behoririka avec ce genre de produits piratés.

La police affirme qu’il s’agit bel et bien des faux après avoir contacté le magasin dépositaire légal de cette marque dans la capitale pour vérification. Durant son enquête, le Chinois suspect a révélé que ces marchandises étaient fabriquées en Chine pour être vendus à Madagascar. Il a avoué qu’il savait que ces produits sont des faux. L’enquête a révélé également que ce ressortissant chinois est résidant à Madagascar depuis des années. Ce serait la raison pour laquelle, il a osé de s’aventurer dans ce genre de trafic. D’autant plus que dans ce pays, la plupart de la population ne se soucie pas encore de la valeur de ce qu’on appelle produit d’origine. Déféré au Parquet lundi 24 septembre, il est incarcéré à la Maison centrale d’Antanimora en attendant son procès.

T.M.

Salon TOP RESA 2018 : Madagascar veut rassurer ses clients internationaux

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La participation de Madagascar au salon TOP RESA est incontournable car le marché français est un marché historique et prioritaire.

Madagascar participe activement à la 40e édition du salon IFTM TOP RESA qui se déroule depuis hier jusqu’au 28 septembre 2018.

« Notre objectif est de bien préparer la prochaine haute saison touristique tout en rassurant les touristes internationaux à venir découvrir notre destination authentique, et ce, malgré la situation qui prévaut à Madagascar. En effet, le pays est en pleine période électorale. C’est un événement incontournable mais passager. Cela ne devrait pas être ainsi impacté sur le tourisme », a affirmé Boda Narijao, le président du Conseil d’Administration de l’ONTM (Office National du Tourisme de Madagascar) hier lors de l’ouverture de ce salon international de l’industrie du tourisme.

Ambassadeurs en ligne. Pour ce faire, « nous venons de rencontrer des experts internationaux de la communication digitale dans le cadre de ce rendez-vous des professionnels du tourisme en vue de nouer un partenariat visant à rehausser l’image de la destination Madagascar via des réseaux sociaux. Ils ont d’ailleurs de grandes expériences en matière de communication en ligne en travaillant avec de nombreux pays », a-t-il fait savoir. En fait, le PCA de l’ONTM a soulevé que la plupart des touristes internationaux se renseignent sur les réseaux sociaux afin d’obtenir des informations sur une destination.  « Nous allons ainsi mettre en œuvre une stratégie de promotion de la destination par le biais de la mobilisation des ambassadeurs en ligne. Ce qui permettra aux clients internationaux d’obtenir des informations sur la diversification des offres touristiques de Madagascar », a-t-il poursuivi.

Engagement ferme. Outre le problème politique, l’insécurité a sévi dans le pays depuis ces derniers mois. Face à cette situation, le ministre du Tourisme, Razafintsiandraofa Jean Brunelle, a réitéré que chaque acteur doit prendre ses responsabilités dans chaque secteur pour éviter que les actions politiques n’aient aucune retombée négative sur l’économie y inclus le tourisme. « L’Etat veille bien à l’organisation des élections présidentielles. Il y a également un engagement ferme de toutes les parties prenantes afin de lutter contre l’insécurité tout en prévenant la peste dans le pays », a-t-il  soulevé. Mais en revenant sur la participation de Madagascar à la 40e édition du salon TOP RESA, les Tours Opérateurs malagasy qui y sont présents, ont évoqué qu’il est toujours indispensables de rencontrer directement leurs partenaires tout en créant de nouveaux contacts avec les autres professionnels du tourisme venant visiter le stand de Madagascar. « Lors de l’édition précédente, nous avons obtenu une confirmation de vente par trois Tours Opérateurs étrangers. Ceux-ci ont emmené des groupes de touristes internationaux à Madagascar. Les résultats de notre participation ont été ainsi conséquents pour cette période de haute saison. Nous mettons en avant plutôt le tourisme solidaire car c’est la tendance sur le marché international », a témoigné Gisela Rambelomanana, le directeur du Tourisme au sein de Voyages Bourdon.

Actions renforcées. Par ailleurs, le PCA de l’ONTM a également souligné que les actions de promotion de la destination Madagascar seront renforcées vers les autres marchés émetteurs. En fait, « nous mettons en œuvre depuis deux ans  une stratégie marketing visant à cibler les marchés émetteurs selon la spécificité de chaque pays. A titre d’illustration, l’Allemagne s’intéresse à la nature et à la découverte tandis que l’Afrique du Sud aime la pêche aux gros et la plongée. Quant à l’Angleterre, les touristes venant de ce pays préfèrent le « birdwatching ». Par contre, les pays Scandinaves qui consacrent des budgets élevés pour le tourisme veulent découvrir une destination authentique comme Madagascar », a-t-il conclu.

Navalona R.

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