Le secteur privé de Madagascar et celui de la Corse du Sud ont noué de nouveaux partenariats, lors des rencontres économiques qui se sont tenu les 16 et 17 novembre 2015 à Ajaccio. Les infrastructures en bâtiments et travaux publics, l’environnement, le tourisme, l’artisanat et l’agro-alimentaire étaient mis en avant.
Une délégation du Groupement du patronat malgache a été accueillie lundi et mardi par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Corse du Sud, dans le cadre d’une rencontre économique. Plus de 40 participants, dont 4 sont malgaches, ont été au rendez-vous pour trouver des opportunités de partenariat entre les acteurs du secteur privé des deux territoires. Opérateurs économiques, groupements économiques, chefs d’entreprises, représentants de Chambres de commerce et d’industrie, des organes de promotion des investissements directs étrangers, et du secteur public figuraient parmi les participants. Au programme de ces rencontres entre opérateurs économiques corses et représentants du secteur privé malgache, figuraient un certain nombre de sujets de coopération ainsi que des actions en faveur du développement économique, des échanges commerciaux, et également des débouchés potentiels en Corse pour les produits « Vita malagasy ».
Opportunités. Après cinq ans de crises politiques et institutionnelles, Madagascar a retrouvé une stabilité sociale et s’est d’ailleurs réinscrit dans le concert des nations depuis l’année dernière. Il va sans dire que les relations avec la France n’ont jamais été coupées, bien au contraire. Pour cause, un Plan National de Développement a été programmé avec une priorité sur la relance et la promotion des investissements directs étrangers (IDE). Parmi les principaux objectifs des rencontres à Ajaccio figure la présentation des opportunités d’affaires à Madagascar. En clair, il s’agit d’une rencontre idéale pour nouer des relations économiques avec la Grande Ile de l’Océan Indien à la superficie légèrement plus grande que la France. Pour Jean-André Miniconi, président de la CCI Corse du Sud, les échanges avec Madagascar sont des opportunités que les opérateurs corses doivent saisir. « Ce qui est important aujourd’hui c’est de rencontrer le président du Haut patronat Malgache. C’est une réunion professionnelle au cours de laquelle nous avons discuté des opportunités d’investissement des entrepreneurs à Madagascar et voir si l’on peut importer diverses choses très intéressantes. Notre but est de créer un lien et des échanges, lien que nous avons depuis de longues années. Il s’agit d’une rencontre à l’initiative de la CCI de Corse du Sud et de la CGPME Corsica simplement parce que nous croyons fermement au développement de la Corse et si on veut réussir, il faut s’02. Nous avons plus ou moins des attaches à Madagascar, un lien social qui dure depuis des décennies et il faut donc profiter de ce lien pour essayer de capitaliser (il y a encore de nombreux Corses à Madagascar) et de créer du flux. La Chambre de Commerce, sans son rôle de soutien aux entreprises exportatrices, est en train de créer d’autres thèmes avec différents continents. » Par ailleurs, la délégation malgache était composée d’Eric Rajaonary président du Fivmpama (Fivondronan’ny mpandraharaha malagasy), Jean-Martin Rakotozafy, président de la CCI d’Antananarivo, Jean-Michel Ramaroson, vice-président du Groupement Patronal, Jacques Rakotoson, administrateur et président des infrastructures/BTP et Patrick Ramonjavelo, chargé de Mission et conseiller technique du Ministre de l’Environnement.
Antsa R.
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