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« Paositra Malagasy » : Tracking des colis internationaux bientôt disponibles en ligne

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La « Paositra Malagasy » se tourne de plus en plus vers les technologies numériques.

Les innovations sur les services postaux à Madagascar s’orientent davantage vers les technologies numériques. De nouvelles solutions pour améliorer les services express et les services financiers assurés par la « Paositra Malagasy » ont été dévoilées hier.

Le temps des services postaux limités à l’envoi et à la réception de lettres est révolu. Bien que la « Paositra Malagasy » assure encore ces services, d’autres multitudes de nouveaux produits ont déjà été lancés depuis plusieurs années. Selon les représentants de l’établissement, ces nouvelles offres s’articulent toutes, autour des TIC (Technologies de l’information et de la communication). « Les usagers de la « Paositra Malagasy » connaissent très bien notre utilisation de l’IPS (International postal system) pour les échanges de courriers internationaux comme l’EMS, les colis internationaux et les lettres en recommandées internationales, etc. Pour contribuer à l’amélioration de l’accès aux services numériques, nous avons également mis en place 11 Cyberpaositra dans les différentes villes de la Grande-île. C’est pour dire que nos services s’articulent aujourd’hui autour des technologies numériques. Même les services financiers postaux utilisent beaucoup ces technologies, si l’on ne cite que le PosTransfer récemment lancé, l’E-Mandat, GlobalTransfer, etc. Tous ces services se font avec des partenaires internationaux. Il faut dire que la « Paositra Malagasy » est bien placée sur le réseau des services express internationaux », ont affirmé les représentants de l’établissement.

Prochainement.  Plusieurs changements ont également été annoncés par la « Paositra Malagasy », entre autres, la déclaration automatisée en douane (CDS) pour éradiquer l’évasion fiscale et la corruption. D’après les explications, seulement des échantillons de colis ou de paquets seront présentés au guichet de la douane pour fluidifier la distribution. Une amélioration de la gestion de compte CCP (Compte chèque postal) basé sur le CDC (Compte de dépôt et consignation) de la Banque Centrale de Madagascar est également en vue. D’après les responsables, les clients ayant un compte CCP pourront faire des transactions à temps réel dans les grands bureaux de postes à Madagascar. En ce qui concerne les envois et les réceptions de courriers à l’international, la « Paositra » a parlé de tracking disponible pour les clients. « Ce service viendra avec l’amélioration de notre site web qui sera désormais www.post.mg Cette nouveauté permettra aux clients de connaître où est exactement leurs courriers à un moment donné », ont expliqué les responsables auprès de l’établissement. En ce qui concerne le service de courrier intérieur, une plateforme de suivi de courrier « Rapida » sera également mise en place, d’après les informations. Cerise sur le gâteau, l’entité prévoit un service de notifications électroniques par sms ou par e-mail pour les accusés de réception, les avis de crédit, les avis d’arrivée, etc. Selon les promoteurs de ces innovations, la « Paositra Malagasy » sera un partenaire incontournable dans l’e-commerce à Madagascar. Des comptes épargnes électroniques, rattachés au CCP seront également mis en place pour les diasporas. Bref, l’établissement a un programme chargé dans son processus de développement axé sur les innovations.

Antsa R.


Pétanque – Championnat du monde : La France de nouveau championne

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La France a remporté haut la main le 48e championnat du monde de pétanque à Desbiens, en battant les Marocains par 13 à 7 lors de la finale.

Avec Henri Lacroix en pointe,Philippe Suchaud au milieu et Dylan Rocher aux tirs, les Français ont largement dominé les débats. L’expérience sans doute avec comme quatrième joueur le plus titré, puisqu’il s’agit de Philippe Quintais.

Un nouveau titre, un de plus qui laisse un goût amer aux boulistes malgaches qui ruminent des regrets, même s’ils ont toutefois le mérite d’avoir été les seuls à avoir battu cette triplette par 13 à 12. Néanmoins, cette élimination en huitièmes de finale remet sur le tapis le mode de sélection des joueurs, mais également l’éviction de Nary qui a été le moteur du groupe lors des différentes phases de préparation à Madagascar.

Aujourd’hui encore, tout le monde s’interroge sur cette incroyable défaite de 1 à 13 de Taratra et ses amis devant une équipe d’Allemagne loin d’être favorite et que le Sénégal n’a fait qu’une bouchée au tour suivant.

Un Sénégal qui finit à la quatrième place de ce Mondial à Desbiens après avoir été battu par la Tunisie lors du match de classement.

Clément RABARY

Ils ont fait le buzz

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Dimanche 9 septembre 2018 est une date inoubliable pour les fans de football aussi bien à Madagascar qu’au Sénégal.  Un match qui a fait vibrer le continent noir. Mondialiste en Russie, la sélection sénégalaise n’a réussi à faire qu’un match nul. Considéré comme le petit poucet, les Barea arrivent à arracher l’égalité face aux Lions de la Téranga. Cela suscite des discussions   sur les réseaux sociaux. Des critiques sur le Sénégal, des applaudissements pour Madagascar. La radio foot international est devenue un champ de débat pour les amateurs de football. En effet, la discussion est devenue un affrontement. Alors on assiste  à un conflit qui engendre une hostilité ebtre les deux camps.

Iss Heridiny

Campagne électorale : aborder les questions préoccupantes du moment

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Insécurité généralisée, danger sur les routes, vie quotidienne de plus précaire, les problèmes auxquels sont confrontés les Malgaches actuellement sont graves. Les candidats à l’élection présidentielle sont obligés d’y apporter des réponses convaincantes bien avant le lancement officiel de la campagne électorale. Les électeurs ne veulent pas de promesses creuses faites pour attirer leur vote. La question de la crédibilité de ceux qui veulent leur suffrage est posée et elle devrait forcer ces derniers à trouver des solutions réalistes pour sortir de cette situation intenable.

Campagne électorale : aborder les questions préoccupantes du moment

Les candidats à l’élection présidentielle veulent tous faire sortir le pays dans l’impasse où il se trouve en ce moment. Ceux qui ont fait leur précampagne bien avant leurs concurrents ont parlé de leur projet ambitieux, censé développer le pays rapidement. Il n’y est question que croissance rapide et de conditions de vie meilleures. La communication était bien faite, mais elle ne peut masquer la réalité que les Malgaches affrontent quotidiennement. Les problèmes sont immenses et ils ne peuvent pas être effleurés dans un discours de propagande. Les titres des quotidiens ont tôt fait de faire sentir la gravité de la situation. C’est une reconsidération de tous les aspects du problème qui doit être faite. Elle doit figurer en bonne place dans les thèmes abordés par les candidats lors de leurs interventions. A un peu moins de deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, il est plus que temps de se préoccuper sérieusement de cette triste réalité que vivent les Malgaches. On ne peut certes pas éradiquer tous ces maux tout de suite, mais au moins engager un débat de fond et à tout le moins, proposer des pistes pour rassurer les citoyens. Le sujet est préoccupant et il doit être abordé.

Patrice RABE

Androfiamadinika-Maevatanàna : Ankizivavy kely 14 taona, simba tanteraka naolan’ny raikeliny

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Na dia eo aza ireo fanentanana isan-karazany, dia mbola mahazo laka hatrany ankehitriny ny fanararaotana ara-nofo mihatra amin’ny ankizy tsy ampy taona. Tsy misy tandroka tokoa ny ratsy ankehitriny, fa ny raikeliny ihany no nanolana an’ity zana-badiny izay kamboty ray ity. Ankizivavy vao 14 taona antsoina hoe « Elianne » no simba tanteraka naolan’ny raikeliny, tao amin’ny fokontany Androfiamadinika, kaominina Maevatanàna voalohany. Araka ny fitantaran’ilay «  tovovavy kely » rehefa nofotorana lalina omaly dia nilaza fa notambazan’io lehilahy voalaza etsy ambony tamin’ny « biscuit » sy « vatomamy » ary vola telo arivo ariary rakalakely, satria tsy teo ny reniny, ka teo no nanamparan’ilay rangahy tsy mataho-tody ny filan-dratsiny ity tovovay kamboty ray ity. Rehefa niverina tany amin’izay nalehany kosa ny renin’ilay zaza voaolana, dia tsy sahy nitantara ny zava-nanjo azy ity farany, satria norahonan’ny raikeliny hovonoina. Gaga ny reniny raha  nahita an-janany mibakabaka  famindra sady nahatsikaritra rà tsy nijanona niraraka teo amin’ny feny. Tsy tanany intsony ny alahelon’ilay  kalakely rehefa nojeren’ny reniny, ka nitomany nigogogogo sady, nanaboraka ny zava-nihatra taminy ary nitantara ny zava-nisy niainany. Nentina namonjy dokotera ilay zaza voaolana, ary nanamafy ny mpitsabo, fa simba tanteraka izy noho ny herisetra ara-nofo nihatra taminy. Nitsoaka kosa ilay nahavan-doza ka mbola karohana fatratra hatramin’izao.

Ratantely

Panneaux publicitaires non-commerciaux : La CUA donne 24 heures aux candidats pour les enlever, Certains dénoncent un « excès de pouvoir »

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Toute l’équipe de Jean Omer Beriziky devant la presse, hier, à l’Hôtel Le Louvre Antaninarenina .(Photo : Kelly R.)

Qualifiés de « non-commerciaux » par la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), les panneaux sur lesquels figurent les candidats doivent être enlevés aujourd’hui, sinon, c’est la commune elle-même qui s’en chargera. Mais pour certains candidats, il s’agit purement et simplement d’un « excès de pouvoir » et d’un « abus de droit ».

24 heures. C’est le délai imparti par la CUA  aux candidats qui utilisent des panneaux (publicitaires) à des fins non-commerciales pour les enlever. Autrement, c’est elle-même qui va s’en charger parce que c’est « non-autorisé ». C’est ce qu’a expliqué la directrice adjointe de l’Urbanisme et du Développement au sein de la commune, Hortensia Rasoamanambola, dans une vidéo sur les réseaux sociaux face à l’affichage d’images de certains candidats à l’élection présidentielle sur des panneaux publicitaires mais lequel affichage n’est aucunement dédié à des fins commerciales. Par contre, les panneaux publicitaires « autorisés » peuvent rester là où ils sont.

Ressources financières. Dans cette optique, nous avons interrogé le directeur de l’Urbanisme et du Développement au sein de la commune, Edison Razafintsihoarana, au téléphone sur la base de cette décision. « C’est la loi n°2014-020 sur les ressources des collectivités territoriales décentralisées qui fixe, entre autres que, les panneaux publicitaires commerciaux font partie des ressources financières  de la commune. Mais avec certains candidats qui, non seulement, les utilisent à des fins non-commerciales, occupent le domaine public de la commune et ne paient pas les taxes y afférentes », a-t-il expliqué. Effectivement, selon l’article 202 de la même loi citée, il est prévu que « toute forme de publicité à caractère commercial faite à l’aide soit d’affiches, soit de panneaux- réclames, soit d’enseignes lumineuses, sur support fixe ou sur véhicule roulant sur banderoles, bannières, ballons dirigeables, et autres supports non prévus par la présente sous-section dans les limites du territoire d’une Commune est soumise à la taxe sur la publicité perçue au profit du budget de la Commune. Les tarifs de la taxe sont fixés annuellement par le Conseil de la Commune conformément aux dispositions de la loi de finances ».

Abus. Mais pour certains candidats, il s’agit purement et simplement d’un « excès de pouvoir » et d’un « abus de droit » de la part de la commune d’Antananarivo. L’équipe de Jean Omer Beriziky a donné une conférence de presse y afférente, hier, à l’Hôtel Le Louvre Antaninarenina ; lui qui figure parmi les victimes de ces agissements de la commune. Pour information, la CUA  a enlevé les deux panneaux du candidat qui se trouvaient à Anosy et à Ankazomanga ; des panneaux sur lesquels on y trouve Jean Omer Beriziky, vêtu d’une chemise blanche à manches courtes, muni d’un chapeau de paille, main droite sur le cœur, avec les détails comme son nom et la plateforme dont il est issu « Antsika Madagasikara », sans aucune mention de son numéro sur le bulletin unique ni une orientation des choix envers lui. Aucune propagande pour faire simple. Nous ne savons pas ce qui s’est passé entre-temps, mais ce qui est certain, c’est que c’est à travers la missive n°370/CUA/SG/DUD.18 du 5 septembre 2018 que la commune a informé la société qui s’occupe des panneaux de leur caractère « non-commercial » et de les enlever par la suite, sans avoir mis au courant l’équipe de Jean Omer Beriziky.

Excès de pouvoir. Pourtant, d’après les informations fournies par l’avocat Willy Razafinjatovo issu du comité juridique de l’équipe, « la commune ne devait plus s’immiscer dans cette affaire dans la mesure où elle a d’ores et déjà donné son feu vert, à travers le contrat signé avec la société privée. Par ailleurs, nous n’avons pas été notifiés, au préalable, de cette décision. Elle les a enlevés et paraît-il qu’il y aurait un arrêté municipal y afférent. Nous avons demandé cet arrêté, mais la commune ne l’a pas fourni. Peut-être qu’il n’y en a pas ». De surcroît, et toujours d’après les informations qui ont été fournies, le contrat avec la même société devait arriver à son terme en  novembre et que les sommes qui en découlent sont déjà réglées. Mais malgré cela, le contrat a été biaisé, sans notification  préalable ni consultation des intéressés. Toute l’équipe dénonce, donc, une « injustice », une « inégalité entre les candidats », un « excès de pouvoir » et un « abus de droit » de la part de la CUA.

Violence déguisée. Mais ce n’est pas tout. Les posters des autres candidats à la présidentielle ne font pas l’objet d’une décision de ce genre, poursuit l’équipe. Nonobstant « ces mesures discriminatoires » à l’endroit de Jean Omer Beriziky, pour reprendre les termes de l’équipe, cette dernière ne va pas demander aux responsables de démonter ceux des autres candidats. Au contraire, elle interpelle la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante), à « prendre ses responsabilités » dans la mesure où les membres craignent « une violence déguisée à l’égard du candidat durant cette période préélectorale », a fait savoir Elia Ravelomanantsoa, la directrice de campagne. Mais à travers cette communication de la Commune, tous les candidats qui ont procédé à cette pratique vont devoir enlever leur poster sur ces panneaux publicitaires commerciaux.

Requête. Dans cette même optique, l’équipe de Jean Omer Beriziky va déposer une requête pour doléances auprès de la Ceni pour « établir les faits » et « constater les agissements de la Cua » afin que la commission électorale puisse « prendre les mesures qui s’imposent ». Au micro, Willy Razafinjatovo met les points sur les « i » : « la Ceni est fragile. Mais elle doit agir. Elle doit savoir qu’en matière d’élection, elle a une compétence supérieure à celle de la commune. Les membres sont tenus de prendre les mesures nécessaires pour que l’égalité des candidats soit vraiment garantie, et pour que cette concurrence déloyale soit bannie ». Aussi, est-elle en gestation une pétition pour dénoncer cette pratique. A suivre.

Aina Bovel

Armes à feu : 65 636 détentions légales recensées

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Le comité interministériel de l’organisation du mois de l’amnistie se lance dans une campagne de sensibilisation pour dissiper les malentendus. Hier, ce comité a rencontré la presse au ministère de la Défense Nationale à Ampahibe. Une occasion pour les responsables de rappeler que les détentions illicites d’armes doivent être régularisées auprès des districts et des préfectures. La procédure est gratuite si elle intervient dans le délai d’un mois imparti à l’opération. « Aucune sanction ne sera infligée à ceux qui effectuent cette procédure de régularisation. », a réitéré le secrétaire général du ministère de la Défense Nationale, le   vice-amiral Rakotoarisoa Jean Lucien.

Restitution. Par ailleurs, le numéro deux du MDN de préciser : « Les armes illégales doivent être purement et simplement restituées. » On a appris hier qu’en tout et pour tout, 65 636 détentions légales d’armes sont actuellement recensées. Sans compter bien sûr les armes utilisées par les forces de l’ordre. A noter que la circulation illégale d’armes à feu se trouve à l’origine de la recrudescence de l’insécurité à Madagascar. Le ministère de la Défense nationale, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, le ministère de la Justice ainsi que le ministère de la Sécurité  publique sont chargés de l’organisation du mois de l’amnistie dont la date exacte du début n’est pas encore connue.

  1. Le mois de l’amnistie s’inscrit dans le cadre d’un programme lancé par l’Union africaine intitulé « Faire taire les armes en 2020 ». Ce programme sera surtout mis en œuvre dans les pays africains qui viennent de connaître la guerre. Le cas de Madagascar est particulier dans la mesure où la Grande Ile n’a pas connu la guerre, mais les crises politiques qui se sont succédé ont engendré des problèmes de circulation illicite des armes. Le moment est venu pour récupérer ces armes qui circulent illégalement. L’Etat malgache bénéficie de l’appui de l’Union  africaine dans cette opération de récupération d’armes illégales et de régularisation des détentions illicites.

R. Eugène

Patrimoine : L’exposition « Madagascar – Arts de la Grande Ile » soulève quelques questions

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Une partie des objets patrimoniaux exposés au musée Quai Branly (crédits photo : Emmanuel Pierrat)

Le microcosme malgache des amoureux et des défenseurs du patrimoine sont aux anges actuellement. Madagascar se trouve, depuis le 18 septembre, en première ligne au musée Quai Branly en France. L’occasion aussi de s’interroger sur le patrimoine matériel national détenu à l’étranger.

Des sculptures funéraires, des amulettes ancestrales, des tissus traditionnels… sont actuellement exposés dans l’univers léché du Musée Quai Branly – Jacques Chirac – depuis le 18 septembre jusqu’au 1er janvier 2019. Cette installation s’intitule « Madagascar – Arts de la Grande Île ». Une occasion pour les visiteurs du monde entier, le lieu connaît une affluence de plus de 1,5 million de personnes par an, de découvrir un « île-continent ». Mais aussi l’occasion de passer en revue certains objets qui interpellent sur le patrimoine malgache. « Selon le droit coutumier, ces objets devraient nous revenir, à notre pays », souligne Alex Randriamahefa, vice- président de l’Association des étudiants en Histoire de l’université d’Antananarivo.

Il soulève ici un passé presque oublié, l’aspect le plus ignoré du côté obscur de la relation frontale entre Madagascar et la France durant la colonisation. Le pillage de tombaux et de sites sacrés a accompagné l’effort de « civilisation » entrepris par l’administration coloniale. Selon l’étudiant en histoire, ces saccages ont débuté dès « les années 1890. En 1895, il y avait déjà des actes de pillages. Sous-prétexte   pour des travaux d’archéologie mais surtout pour voler les objets ». Une autre version tend à confirmer ces datations des œuvres exposées actuellement. Emmanuel Pierrat, conservateur au Musée du Barreau, également écrivain et avocat, estime qu’ils viennent « du XIXe  et  XXe  siècle ».

Marché noir. Ces « appropriations illégales » touchaient tous les pays africains colonisés par les Français. La présence de certains de ces vestiges exposés au Quai Branly mérite donc quelques éclaircissements. Surtout en pensant à ces symboles mortuaires comme les « Aloalo » qui ne se retrouvent que dans le sud de Madagascar. Ce qui laisse supposer que les pilleurs auraient vandalisé le caractère sacré et familial de ces lieux. Mais en ont aussi fait une affaire lucrative. Sans oublier qu’il y avait une complicité à tous les niveaux de la population. Pour certains spécialistes en histoire, la dualité du pouvoir, du temps du Premier ministre Rainilaiarivony, a été un des facteurs favorisant les pillages et les recels des patrimoines nationaux.

L’intervention directe de certains Malgaches n’est donc pas à écarter. Ces premières extorsions se déroulaient dans un contexte ou le marché noir des objets d’arts avaient une assise importante en Europe. Selon des informations plus ou moins avérées, une sculpture du buste de la reine Ranavalona III se trouverait actuellement exposés dans un musée à Bruxelles. Pour ainsi dire,   Peu de Malgaches   ont profité de leur relation privilégiée avec les colons et les étrangers pour s’enrichir. Il reste à définir si leur rôle a été déterminé par leur statut ou par de simples intérêts pécuniaires. Un sujet qui est enfoui dans les méandres de la mémoire collective nationale. « C’est dur d’en parler », reconnaît Alex Randriamahefa.

Origine malgache, propriété française. D’ailleurs, les objets sont maintenant  la propriété de ce musée réputé en France. A la fin de cette grande démonstration du patrimoine malgache mais propriété française, les objets « resteront au Quai Branly pour la plupart », émet Emmanuel Pierrat. Ce ne sera donc pas demain la veille que Madagascar puisse une nouvelle fois jouir de ses propres patrimoines. Lors de la décolonisation, la restitution des vestiges entre les mains du colonisateur a été tout simplement mise sur la touche lors des différents accords entre Madagascar et la France. Ce n’est pas seulement l’ancien empire colonial qui est en cause. D’autres pays d’Europe gardent des objets royaux et patrimoniaux malgaches dans leur musée.

Emmanuel Macron, président de la République française a déclaré lors de son discours à la conférence de Ouagadougou en novembre 2017. « D’ici à cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour un retour du patrimoine africain en Afrique ». Cette promesse voilée devrait concerner le patrimoine malgache dont le nombre d’objets collectionnés sur le sol français dépasserait le millier. Puisqu’il y aurait dans la liste des lettres de correspondance, des armes, des peintures, des sculptures, des ustensiles du quotidien… Récemment, une polémique a éclaté concernant la couronne d’une reine malgache, volée en décembre 2011 dans un lieu  a priori surveillé, vient de ressurgir sur le marché noir. Plus d’une centaine de collectionneurs privés possèdent également un large fond patrimonial d’origine malgache. Le défi qui attend les responsables locaux sera donc de taille si jamais cette promesse française sera mise en exécution.

Patrimoine politique. D’un autre côté, Alex Randriamahefa soulève un aspect plus politique de cette décision. « Ces objets peuvent devenir des objets diplomatiques », reconnaît-il. Et lui d’ajouter, « en d’autres termes, lors de négociations économiques ou politiques, les Français pourraient les utiliser pour effectuer des dons en guise de bonne foi ». Une arme à double tranchant donc. Il ne faut tout de même pas croire que l’Etat malgache est  toujours resté les bras croisés depuis leur indépendance. Qu’il a préféré laisser ces richesses culturelles matérielles entre les mains des français. « Du temps de la deuxième République, nous avons injecté de l’argent au ministère de la  Culture pour acheter, en France, les objets volés. Comme le font la Chine et l’Inde actuellement », rappelle Alex Randriamahefa.

Si la Grande  Ile suit la voix légale et demander la remise de ces objets ancestraux par un procès ou l’intervention auprès d’un organisme arbitral comme l’Unesco. Plusieurs procédures doivent être mises en œuvre. Comme le retraçage historique, le potentiel de conservation de Madagascar et d’autres points qu’il faudrait éclaircir. C’est sur la conservation que les Malgaches risquent d’être freinés. Même s’il est prouvé que ces objets leur  appartiennent historiquement. Le budget de Petit Poucet du ministère de la Culture n’arriverait pas à créer un espace aux normes comme le musée Quai Branly.

Cette institution culturelle française a déjà défrayé la chronique en 2000. Quand des pièces d’origine nigérienne, des statues Nok, se sont retrouvées dans les collections du musée. Pourtant, selon la loi en vigueur au Nigeria , ces objets étaient strictement interdits d’exportation. Créant un tollé dans la relation entre les deux pays, la France a taxé le gouvernement nigerian   de mauvaise foi. Les dirigeants, d’antan et actuels, de ce musée de renom préfèrent plutôt soulever l’importance d’un espace de la diversité. Par ailleurs, il fut un temps où  le gouvernement français demandait l’aval d’un pays africain pour acheter un objet originaire de ce pays. Pour le programme de cette exposition qui se tient du 17 septembre au 1er janvier 2019, des séances de projection, d’atelier et de visites guidées sont programmées.

Maminirina Rado


Football : Vers un autre doublé de la CNaPS Sport !

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Le DG de la CNaPS, Arizaka Rabekoto Raoul, est avant toute chose un grand passionné de football.

Les deux compétitions de Madagascar, TELMA Coupe et THB Ligue des champions touchent à leur fin. Et à l’heure des pronostics, la CNaPS Sport s’annonce comme un favori en puissance tant pour la Ligue des champions de dimanche prochain que pour les demi-finales de la Coupe du 30 septembre à Mahamasina.

Logique ! C’est le moins qu’on dire de la belle saison qu’est en train de vivre la CNaPS Sport qui s’est qualifiée pour les demi-finales de la TELMA Coupe où elle sera confrontée à Elgeco Plus ainsi que la finale de la Poule des As l’opposant au Fosa Juniors à Vontovorona, là même où les caissiers sont restés invaincus.

Franc parler. Là où la logique a son mot à dire c’est sur la manière de gérer le groupe avec comme point d’orgue le leadership du Directeur Général, Arizaka Rabekoto Raoul, qui sait parler aux joueurs et même à tout son personnel qu’il parvient à réunir autour de l’équipe de football. Son franc parler fait que tous les employés ne jurent que par cette CNaPS Sport et qu’ils leur arrivent même de cotiser lors des déplacements du club en provinces. Le tout sans la moindre contrainte comme si c’est tout naturel et comme si on agissait au sein d’une grande famille.

C‘est d’ailleurs ce savoir plaire qui fait de Arizaka Rabekoto Raoul un vrai leader dans tout ce que la CNaPS entreprend grâce à un talent inné dans les négociations avec les partenaires. Avec le sourire, il vous soumet ses projets dont le complexe sportif et culturel de Vontovorona en fait partie. Une réussite qui restera dans les annales de l’histoire de la CNaPS mais également un projet qui s’inscrit dans la durée. Une vision juste en fait car avec le projet de grand Tana, Vontovorona fait partie des localités cibles si ce n’est déjà fait avec les constructions qui poussent comme des champignons sur cet axe Sud.

Ce n’est donc pas sans raison si dans cette passion pour le football, Arizaka Rabekoto Raoul vise le perchoir de la Fédération Malgache de Football. Le vice-président qu’il est, ambitionne d’aller encore plus loin pour peu qu’il arrive à convaincre les présidents des ligues.  Saura-t-il aller au bout de ce nouveau défi qui l’attend et qui, de toute évidence, lui tient à cœur ? La balle est dans le camp des ligues…

Clément RABARY

Responsabilité sociétale de l’Entreprise- Filatex : Assainissement et aménagement à Ankorondrano

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Un bac à ordures, un rond-point, une allée piétonne, un système d’éclairage public et une route pavée ont été réalisés par le groupe Filatex à Ankorondrano.

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique RSE (Responsabilité sociétale de l’Entreprise), le groupe FILATEX a entrepris des travaux d’assainissement et d’aménagement dans le quartier d’Ankorondrano, aux alentours du Gymnase couvert.

Au bout d’un mois et demi de travaux, les infrastructures ont été inaugurées hier. Il s’agit surtout d’infrastructures d’utilité publique qui contribuent au maintien de l’hygiène ou à l’assainissement, l’embellissement de la ville, mais aussi sa sécurisation. En effet, si auparavant, les amas d’ordures s’entassaient en face de la façade du Gymnase couvert d’Ankorondrano  ; désormais, les habitants du quartier disposent d’un bac à ordures en béton. En plus d’assainir le quartier, cela empêche la prolifération des maladies liées au manque d’hygiène. Par ailleurs, les infrastructures routières étaient également concernées par les travaux : à la place de l’entassement d’ordures, un rond-point a été aménagé par le Groupe Filatex, auquel s’est ajoutée une allée piétonne, et enfin une route pavée pour remplacer la terre battue. En outre, des poteaux d’éclairage publics ont été implantés sur toute l’allée qui mène vers le Gymnase couvert, en amont même de l’entrée du Village des Jeux. Ce qui contribuera à limiter l’insécurité dans ce « quartier chaud ». Comme perspective, le groupe envisage d’étendre son projet de construction d’abribus (comme celui qu’il a entrepris dans les quartiers de Soanierana-Ankadimbahoaka, Tanjombato, etc.) ; dans d’autres quartiers de la capitale. Ceci pour contribuer à l’amélioration  de la qualité de vie urbaine et de l’aménagement de la ville.

Luz Razafimbelo

AmbondronA : Un concert, un album et une tournée

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Le groupe AmbondronA va conclure une année 2018 en apothéose.

Remplir le palais des Sports le 23 septembre, AmbondronA  est déjà habitué à ce genre d’exercice depuis plus d’une dizaine d’années. Quoi qu’il en soit, les retrouvailles avec les fans sont toujours des moments uniques.

AmbondronA  remettra le couvercle au palais des Sports de Mahamasina le 23 septembre à 15 h, pour un concert qui sera l’un des plus attendus du moment. Une radio privée, qui va fêter ses 15 années d’activité, a « demandé à ses auditeurs de choisir qui est l’artiste qu’il souhaite voir sur scène. Et nous étions le premier choix », se réjouit Beranto, leader et porte- parole du groupe. Pour ainsi dire, AmbondronA  possède toujours son aura intact, magnifié lors de ses deux concerts à guichets fermés au Coliseum d’Antsonjombe.

Pour le moment, la formation est concentrée sur cet évènement qui se rapproche. Les répétitions se trouvent à ses moments les plus intenses. Tandis qu’en filigrane se dessine un nouvel album. « Nous sommes en studio, le nombre de chansons, le titre de l’opus, tout cela n’a pas encore été arrêté », continue Beranto. Même la date de sortie reste encore dans le flou. Ce qui est sûr , le groupe est en train de cravacher dur pour y arriver. Les mois ou les semaines à venir seront donc décisifs. Sans parler des élections qui arrivent.

Selon les circonstances.  « Nous avons des programmes mais ils sont provisoires. Notre démarche dépend toujours de la situation au pays », explique Beranto. Apparemment, cette année, AmbondronA  se contentera de jouer les observateurs et ne chantera pour aucun candidat lors des propagandes. Le rock band se focalise entièrement sur ces deux grandes étapes. De plus, pour le groupe, un concert au palais des Sports restent toujours un moment particulier. Un retour au Coliseum serait aussi envisageable, toutefois Beranto espère toujours que le pays connaîtra  enfin l’apaisement.

Le prochain programme de la bande sera une tournée européenne qui se fera en fin d’année. Des dates seraient déjà dans le calendrier. D’autant que franchie cette année, AmbondronA tutoiera les 15 années d’existence. Jusqu’à maintenant, les fans suivent et se multiplient. Des séries de tournées dans plusieurs villes de Madagascar, comme Mandoto, Malaza… et dans de  grandes cités comme Fianarantsoa ou Toamasina confirment le statut national de ce rock band. Ce concert du 23 septembre sera un moment de communion.

Zo Toniaina 

Ambatomaro : Sady voaolana no voaendaka ilay vehivavy

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Teny Ambatomaro no nitranga ny tantara, ny sabotsy 15 septambra lasa teo. Lehilahy sy vehivavy iray mpianadahy, handeha hody sendra tratra hariva no narahan’ny telolahy ary nony tonga teo amina toerana mangingina, dia nodarohan’ireto farany ilay tovolahy ka tsy tafatsangana intsony. Taorian’izay dia nosintonin’izy ireo nankao amin’ny lobolobo tsy lavitra teo ilay anabaviny ka tsy nifankahita tamin’ny anadahiny intsony. Nalain’ireo olon-dratsy avokoa ny finday roa sy ny vola 10.000 ariary teny aminy. Tsy nanohitra azy ireo ity vehivavy ity, satria  nampitahoriny hovonoina raha tsy manaiky izay sitrapony. Nasainy nanala akanjo ravehivavy ary naolan’izy telo lahy sy nampiharany ny habibiany. Rehefa vita izay tiany nataony, dia lasa nandositra ny roa lahy. Ilay fahatelo kosa, mbola nanaraka ilay vehivavy hatrany an-tranony mba haka ny vola rehetra ao, satria nilaza ity vehivavy ity fa mipetra-drery izy. Voafandrika anefa ity lehilahy ity rehefa tonga tao an-trano satria afaka niantso fokonolona sy polisy ity vehivavy rehefa nahita hevitra nanidiana azy tao an-trano. Vokany, noraisim-potsiny tao ity olon-dratsy, tamin’ny 7 ora sy sasany hariva teo ho eo ka nentina avy hatrany teny amin’ny kaomisarian’ ny polisy Antaninandro. Nandritra ny fanadihadiana azy moa dia niaiky ilay lehilahy fa nanendaka sy nanolana ilay vehivavy. Mandeha ny fikarohana ireo namany ankehitriny.

T.M.

Fiscalité : Les conventions fiscales à la loupe

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L’atelier est organisé sous l’égide de l’OIF.

Un atelier d’échanges et de partage d’expérience sur les conventions fiscales se tient depuis hier à l’hôtel  Colbert.

Mondialisation oblige,  Madagascar ne peut pas se  passer des conventions fiscales avec des pays partenaires.  Actuellement,  le pays dispose de quatre  conventions fiscales établies par l’Île Maurice, la France, le Canada et le Maroc. C’est ce qu’on a appris hier, lors de l’ouverture de cet atelier de partage.

Fiscalité internationale. Cet  atelier qui arrive à point nommé en ce moment où  l’administration fiscale  s’efforce d’améliorer  ses performances en matière de collecte des recettes fiscales.  « Les conventions fiscales méritent une attention particulière dans la mesure où si elles sont mal rédigées, elles peuvent devenir une source de pertes de recettes »  a expliqué Iouri Garisse  Razafindrakoto, le Directeur Général des Impôts. En tout cas, l’atelier en question marque l’intérêt que Madagascar accorde aux enjeux liés à la fiscalité internationale et à la lutte contre l’évasion fiscale, notamment en matière d’impôts sur  le  revenu. En effet,   les nombreuses firmes multinationales qui opèrent à Madagascar représentent un enjeu de taille en matière de recettes fiscales.  Or, les conventions fiscales conclues avec les pays d’origine de ces entreprises ont une incidence  sur le volume des recettes.

Atouts et faiblesses. D’où, l’importance  de cet atelier  qui voit  la participation d’une quarantaine d’experts venant de pays africains  francophones à faible revenu.  Pour ne citer, entre autres que le Bénin, le Burkina Faso, la République Centrafricaine, l’Union des Comores, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Congo, le Sénégal et le Togo. « Madagascar bénéficiera des leçons tirées  des expériences d’autres pays en développement où plus avancés en matière de négociation ou de renégociation de conventions fiscales ».  L’atelier permettra aux participants d’examiner  les atouts et les faiblesses des conventions fiscales  dans lesquelles les pays sont déjà engagés ainsi que de trouver les pistes d’amélioration. Il s’agira également de mieux  prendre connaissance des outils et programme d’appui   disponibles dans ce domaine et d’identifier leurs besoins d’assistance pour améliorer ces accords bilatéraux. L’atelier qui  ne prendra fin que vendredi prochain est organisé sous l’égide  de l’Organisation Internationale de la Francophonie, et en collaboration avec le FMI, La Banque Mondiale, l’UEMOA et le Comesa.

R.Edmond.

Fanafihana eto Toamasina : Tsy mahasakana ireo jiolahy ny “operation” ataon’ny mpitandro ny filaminana

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Tsy nisy nahahetsika ny rehetra raha tonga tampoka nisintona ilay sakaosy nisy vola 10 tapitrisa ariary, raha nikasa ny handrotsa-bola 2 tapitrisa ariary tamin’ity “Mobile Money” iray tao bazary be tsy lavitra ny orinasa Jirama ; izay misy zandary mitam-basy, ny tranga niseho tokony ho tamin’ny 10ora sy 35min misandratr’andro ny talata. Raha ny fanazavana azo, dia roa ireo toerana fandefasam-bola eo akaikin’ity Jirama ity, saingy nanana olana tamin’ny habetsahan’ny vola nalefan’ity rangahy ity izy ireo ka voatery niandry ny famenoam-bola nataon’ilay mpandefa vola iray izay niantso ny tamba-jotra handefasana ny vola ity rangahy ity. Nandritra izay fiandrasana nataony izay anefa no niseho izao trangam-panafihana mitam-piadiana izao, satria tsy natahotra ireo olona maromaro teo amin’ity tranohevam-pivarotra gazety sy mpandefa vola ity ireto jiolahy, fa avy hatrany dia nandrangaranga basy PA izy ireo ary lasa toy ny tsy nanao na inona na inona akory vao nahazo ilay kitapo nisy ny vola, raha avy nandrahona hitifitra ilay rangahy raha tsy manome mora ilay kipato nisy ny vola ny tenany. Vao nahazo ilay kitapo izy ireo dia lasa ka ny roa lahy nanao taingin-droa tamin’ny moto Scooter miloko mena, ny faharoa nanaraka avy ao aoriana kosa nandeha irery tamin’ny moto scooter manga nentiny. Ireo olona niantsoantso indray no nambanan’ireto andian-jiolahy telo ireto ny basy ho vonoina ka tsy nisy afa-nihetsika. Mandeha noho izany ny resaky ny olona fa toa lasa fandaniam-bola sy filan-kaja fotsiny ity resaka “operation” atao lava eto amintsika amin’ity, fa tsy mahasakana akory ny andian-jiolahy manao ny asa ratsiny. Mmisy mihitsy no milaza fa matoa manana basy tsara sy mahery vaika ary sahy toy izao ny jiolahy, dia tsy maintsy misy mpitandro filaminana mpiaro sy mpanampy azy ao ambadika. Ho hita eo anefa izay ambaran’ireo mpitandro ny filaminana eto Toamasina, na ny polisy mpanao fisafoana ny tanàna, na ireo zandary izay manao ny “operation mandio” ankehitriny ity.

Malala Didier

Le journalisme de sport en deuil : Christophe Haja n’est plus !

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Consternation dans les rangs des journalistes sportifs à l’annonce de la mort de Christophe Haja dont on n’entendra plus les commentaires teintés d’humour mais d’une criante vérité sur les ondes de Radio Tana.

Une perte cruelle pour le monde du sport tant il est aussi dévoué qu’efficace en étant toujours sur le terrain pour enregistrer des réactions à chaud. Sa droiture fait qu’il n’aime pas les « on dit » préférant puiser ses reportages à la source.

Ami avec tout le monde et en particulier avec les journalistes qui jouent au football, Christophe Haja a toujours milité pour la mise en place de l’Association des Journalistes Sportifs de Madagascar. Mais comme beaucoup d’autres, il a aussi échoué car l’affaire est loin d’être aussi simple surtout quand la politique s’en mêle.

A sa famille, à toute l’équipe de Radio Tana, la section sportive de Midi Madagasikara renouvelle ses sincères condoléances. Repose en paix l’ami.

Clément RABARY


Smile party : La 14e édition s’innove

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Les organisateurs pendant la conférence de presse au « le Pavé » Antaninarenina

Chaque année, la Rdj ne rate jamais son rendez-vous avec les jeunes après l’examen officiel baccalauréat. Tahiana Rasolojaona et toute son équipe restent fidèles à l’événement. La 14e édition se conjuguera avec le mot innovation, avec « Wanna smile party ». Vendredi, à partir de 21 heures, le Palais des sports Mahamasina sera en effervescence avec les pléiades d’animations au menu. Le rendez-vous verra différentes animations comme le traditionnel karaoké géant.

En parallèle, un show live est prévu avec la Rdj’s team. « Ce sera un nouveau concept car les Dj se relayeront derrière les platines. Au cours de l’animation, des stars de la musique se verront en invités surprises pour chanter sur les beatmaking spécialement concoctés pour l’occasion », explique le numéro Un de la Rdj. L’ambiance discothèque, un coin très prisé des jeunes sera animé par tous les Dj qui ont déjà participé aux précédentes éditions. Selon toujours les organisateurs, ceci reste la plus grande soirée clubbing de Madagascar.

A savoir que cette édition « Wanna smile party» entre dans le cadre de la célébration du quinzième anniversaire de la Rdj. 15 bougies qui s’étendra sur plusieurs rendez-vous. Après « Wanna smile party », le tout s’enchaîne sur le grand rendez-vous avec AmbondronA au Palais des sports ainsi que le tournoi de basket-ball inter-arrondissement« Alley Hoop ».

Zo Toniaina

Musique ‘variétés’ : Dernier cabaret de l’année avec Njakatiana

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Ceci sera l’unique cabaret de Njakatiana à Tanà avant longtemps.

Pourquoi pas un vendredi joli pour ponctuer les scènes à Madagascar! Avant d’entamer les tournées hors de nos contrées, Njakatiana réserve la soirée de demain pour ses fans de la Capitale. Unique date pour Tana, ce rendez-vous au Cemes Soanierana marquera une fois de plus la communion du chanteur avec son public. Le tout se jouera avec les meilleurs titres de son répertoire, ceux que les amateurs de musique ‘variétés’ malgache ont toujours sur les lèvres.

Toutefois, de grosses surprises sont à prévoir car, en pleine préparation d’un prochain album, il y dévoilera de nouveaux morceaux qui feront certainement le bonheur de sa multitude de fans. A l’image de « Ny ahy », la balade qui est en train de gagner toutes les lèvres, le chanteur compte toujours mettre les petits plats dans les grands.

Adoptant la culture de l’excellence, Njakatiana est surtout connu pour ses grosses soirées en grandes pompes et celui-ci ne dérogera certainement pas à la règle. Effectivement, ce sera un évènement exceptionnel. Co-organisé par Bodo Aptitudes et Lakama Event, sa soirée s’annonce festive avec l’équipe au grand complet. Pour rappel, Njakatiana reprendra la route très prochainement pour sa tournée aux Etats-Unis et en France.

Zo Toniaina

SANTE : AIR MAURITIUS FOUNDATION au chevet de l’HJRA

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De g à d M. Hervé Ng remettant symboliquement ces équipements médicaux au professeur Razafindramanitra

Dans le cadre de l’accomplissement de son engagement social à savoir aider les défavorisés à l’accès à l’éducation, encourager le sport plus particulièrement pour les handicapés, soutenir les malades qui sont dans le besoin, promouvoir l’art et la culture, préserver la faune et la flore terrestre, l’Air Mauritius Foundation créée en 2017 présentée par son directeur M. Herve Ng a fait hier matin un don de six lits, d’une table gynécologique, de six déambulateurs et de quatre fauteuils roulants à l’établissement hospitalier HJRA. Cette fondation qui est une branche d’Air Mauritius s’engage aussi à respecter les normes fixées par l’OACI (organisation de l’aviation internationale) pour limiter l’impact des opérations aériennes sur l’environnement.

Préserver l’environnement aérien. Ce fut aussi une occasion pour son directeur de faire connaître à l’assistance les engagements fixés par la compagnie aérienne pour préserver l’environnement aérien. Il s’agit en effet d’atteindre une croissance neutre en carbone à compter de 2020 et de réduire de moitié les émissions nettes d’içi 2050 par rapport au niveau de 2005 par l’achat d’Airbus A350-900 et d’Airbus A330-900, de nouveax appareils « plus écologiques » par rapport aux autres aéronefs. Aider son prochain est l’une des bases du « mieux vivre ensemble », a dit M. Herve Ng et il promet que d’autres projets de cette nature seront réalisés dans le futur. Prenant ensuite la parole, le représentant du ministère de la Santé et du planning familial le Pr Razafindramanitra a remercié la Fondation et promet un usage à bon escient de ces matériels très utiles pour la santé en général. Le Pr Rakoto Alison, Directrice de cet établissement hospitalier, était aussi présente à cette cérémonie. Il y avait également Mme Lila Mika, country manager d’Air Mauritius et M. Ahmad Jhummun, le station manager.

NARY RAVONJY

Andry Rajoelina : « Par Amour de la Patrie »

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Andry Rajoelina avec Julien Lepers

Le lancement officiel de l’ouvrage autobiographique du candidat n°13 a eu lieu avant-hier à la Librairie Les Guetteurs du Vent dans le 11e Arrondissement de Paris.

« Par Amour de la Patrie ». C’est le titre du livre qui résume l’homme en deux mots : Amour et Patrie. C’est lui qui avait introduit par voie référendaire le « Fitiavana » dans la devise de la Quatrième République. Il a aussi choisi le cantique « Dia ilay fitia » pour louer l’Amour. Avec un grand A. L’Amour de sa vie étant sa femme Mialy, tel qu’il le confie dans son ouvrage où transparaît le patriote. Et évidemment la Patrie. Avec un grand P comme Paris où de nombreuses personnalités malgaches et étrangères se sont bousculées pour se procurer le livre. Avec des figures connues et reconnues, entre autres, celle de l’ancien présentateur de la célèbre émission « Questions pour un champion », Julien Lepers.

Révélations. Une séance de dédicaces a suivi la présentation de l’ouvrage. L’occasion pour les partisans du candidat n°13 issus des six coins de l’Hexagone d’avoir un moment d’échanges avec Andry Rajoelina et de le féliciter pour cette autobiographie, sans oublier de lui exprimer leur soutien. Pour la première fois, l’ancien président de la Transition fait des révélations sur les évènements ayant marqué sa vie depuis son enfance jusqu’au jour de l’annonce officielle de sa candidature à la présidentielle du 7 novembre 2018. Son enfance, l’époque de son adolescence où il a arpenté les rues de Tana pour aller au contact des gens, ses débuts dans l’entrepreunariat, sa rencontre avec Mialy, ses débuts dans la politique, son élection à la Mairie de Tana en 2007, ainsi que son accession au pouvoir après les évènements de 2009 y sont présentés.

Les non-dits. Le livre raconte également les non-dits sur les manifestations sur la Place du 13 mai et les faits marquants de la Révolution Orange, en l’occurrence la répression du 7 février 2009 à Ambohitsorohitra ; sa planque à la Résidence de France à Ivandry afin d’échapper à son arrestation par le régime Ravalomanana ; la chute du monopole et de la gouvernance autoritaire le 17 mars 2009. Révélations inédites sur la médiation menée par la Communauté Internationale durant le processus de résolution de la crise. L’ancien homme fort de la Transition fait aussi la lumière sur le choix de Hery Rajaonarimampianina comme candidat de substitution à la Présidentielle de 2013.

Destin exceptionnel. Cette autobiographie de 249 pages, imprimée en France et éditée par la maison d’édition Michel LAFON retrace « Le destin exceptionnel d’un Homme d’Etat ». Andry Rajoelina y livre sa vérité historique et le récit d’un homme qui, malgré les embûches, les trahisons et les difficultés, a su se relever et bâtir une vision pour rattraper le retard de développement de Madagascar à travers son projet « Initiative pour l’Emergence de Madagascar ». Il partage aux lecteurs les valeurs qui ont animé son combat politique et son engagement pour Madagascar. « La foi, l’espérance et l’amour caractérisent ces valeurs ». Il considère ce livre comme « un acte patriotique et un devoir de mémoire vis-à-vis de la Patrie ». Et ce, dans la mesure où il tente d’établir et rétablir la vérité sur les faits politiques majeurs qui ont marqué l’histoire de Madagascar ces 15 dernières années ainsi que sur sa vie privée. « Mon engagement pour le pays n’est pas une obligation mais un devoir », affirme-t-il, tout en faisant le tour d’horizon des réalisations et des défis de la Transition de 2009 à 2014.

Davis R. (Paris)

67 ha : Deux Guinéens arrêtés pour trafic de drogues dures

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Mardi 18 septembre, deux ressortissants guinéens ont été arrêtés par des éléments du Service de la Surveillance du Territoire à leur domicile aux 67ha pour détention et trafic de drogues dures. Cette arrestation a fait suite aux renseignements de la police dénonçant la présence de ces gens réputés être les fournisseurs de la cocaïne et de l’héroïne dans la Capitale. Partis à leur recherche, les enquêteurs de la police ont été informés que les suspects viennent de recevoir une certaine quantité de marchandises et ils habitent aux 67ha. Ainsi, la descente effectuée sur les lieux a permis de repérer leur domicile où ils ont été appréhendés avec 43g d’héroïne et 112g de cocaïne. Le contrôle de la situation des suspects a révélé que l’un d’eux avait débarqué dans le pays depuis 2012. Il était déjà passé en prison pour le même forfait. L’autre ne dispose pas de visa de séjour à Madagascar pour ne pas dire qu’il est entré clandestinement dans le pays. Ce serait la preuve pour signifier que nos frontières ne sont que des passoires. Après le Service de Surveillance de Territoire, l’enquête sur ces produits stupéfiants sera reprise par le Service de lutte contre les Stupéfiants de la Police nationale.

T.M

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