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Gestion et réduction des risques de catastrophes : Davantage d’investissements, une nécessité absolue

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Les participants à la huitième réunion de l’IFPP à Maurice.

Depuis 1980, les catastrophes naturelles ont causé des dommages estimés à plus de 17 milliards de dollars en termes d’infrastructures agricoles et économiques à Madagascar, aux Comores, à Maurice, aux Seychelles et à Zanzibar, faisant de l’Indianocéanie la troisième région du monde la plus touchée par les catastrophes naturelles.

 

Sécheresses, cyclones, inondations, etc… Le Sud-Ouest de l’Océan Indien figure parmi les zones les plus affectées par les catastrophes naturelles, dont les répercussions sur l’économie et le développement des pays situés dans cette région ne sont pas peu négligeables dans la mesure où les pertes économiques se chiffrent à des milliards de dollars en seulement quelques décennies. Afin d’améliorer la résilience des populations aux catastrophes naturelles et d’atténuer les conséquences économiques de celles-ci dans les pays concernés,  l’investissement dans la gestion et la réduction des risques de catastrophes représentent une nécessité absolue. La plateforme régionale sur l’initiative de protection financière contre les risques de catastrophes et climatiques (IFPP), créée par le projet ISLANDS de la Commission de l’Océan Indien (COI) figure parmi les instruments destinés à protéger les populations et l’économie des pays du Sud-Ouest de l’Océan Indien contre les risques de catastrophes. La huitième réunion de cette plateforme qui s’est tenue la semaine dernière à Maurice, a été une occasion de se pencher en grande partie sur la question d’investissement en faveur de la gestion et de la réduction des risques de catastrophes. « En dépit des efforts déployés jusqu’à l’heure afin d’améliorer notre résilience vis-à-vis des catastrophes naturelles, le nombre et l’intensité de ces catastrophes ne cessent de s’accentuer. Aggravés par le changement climatique, les catastrophes représentent de véritables menaces qui pèsent sur nos aspirations en matière de développement durable », a déclaré Etienne Sinatambou, ministre mauricien de l’Environnement, du Développement durable, de la Gestion des catastrophes naturelles et des plages.

 

Collecte d’informations. Dans le cadre de ses interventions, l’IFPP – qui bénéficie du financement de l’Union Européenne et de la collaboration technique du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) et de la Banque mondiale – se penche ainsi sur le développement d’outils pour permettre aux décideurs de mieux apprécier et mesurer l’impact des risques de catastrophes et les inciter à investir davantage dans la gestion et la réduction de ces risques. La collecte d’informations et la politique d’investissement font notamment partie des préoccupations de la plateforme. En matière de collecte d’informations, des équipes nationales d’experts ont été formées afin d’établir une base de données réaliste sur les pertes causées par les catastrophes. « L’Union européenne reconnaît la nécessité de coopérer et de renforcer la compréhension, l’action et le soutien dans différents domaines, comme les systèmes d’alerte précoce, la préparation aux situations d’urgence et les dispositifs d’assurance contre les risques » a alors indiqué Marjaana Sall, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne à Maurice.

 

Essai à transformer. Quant au volet investissement, les pays participants à la réunion ont identifié les lignes budgétaires nationales qui regardent directement ou indirectement les risques. Une démarche qui leur permet d’estimer les investissements nécessaires à la gestion et la réduction des risques de catastrophes. Faut-il rappeler que les investissements sur la gestion des risques de catastrophes représentent actuellement entre 2% et 7% des budgets nationaux étudiés dans l’ensemble de la région.

« Grâce à ces efforts, les gouvernements sont désormais en mesure de prendre des décisions budgétaires éclairées concernant le financement des mesures destinées à réduire l’impact des catastrophes, ce qui devrait se traduire par une allocation plus efficace de fonds et d’investissements dans ce secteur, » a, pour sa part, déclaré le général de brigade Mamy Razakanaivo, président de la Plateforme. L’essai reste toutefois à transformer dans la mesure où il appartient aux gouvernements respectifs des pays membres de la plateforme de traduire les acquis en termes de données techniques en décisions concrètes en faveur de l’investissement dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes. « Le programme a permis de fournir la base technique pour l’établissement de politiques plus efficaces de réduction des risques de catastrophe. Cependant, il reste beaucoup à faire pour consolider cette base et rendre les outils pleinement opérationnels. La décision d’accroître les investissements en matière de politiques publiques demeure entre les mains du gouvernement », souligne le président de la plateforme à ce sujet.

Recueillis par Hanitra R.


Promotion du tourisme : Plus de 50 patrons d’agences de voyage français à Madagascar

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Madagascar a été choisi par Les Entreprises du Voyage (ex : SNAV) Rhône – Alpes – Centre-Est pour effectuer une convention annuelle. Ainsi, plus de 50 patrons d’agences de voyage sont en visite à Madagascar du 22 au 29 janvier 2017. Ils participent à cette convention qui se tient pendant deux jours à l’hôtel Carlton.  Le thème débattu est axé sur « Pour grandir, nous devons changer ».  « Ces patrons d’agences de voyage français effectueront en même temps des échanges tout en partageant leurs expériences avec  des groupements malagasy du tourisme à l’instar de l’Association des Agences de Voyage de Madagascar (AAVM) et  Go To Madagascar ainsi que les Offices Régionaux du Tourisme d’Analamanga et de Toamasina », a expliqué Gisela Rambelomanana, la vice-présidente de l’AAVM lors d’une conférence de presse hier.

Volonté politique. « Et c’est notre président d’honneur, Patrick Ramonjavelo, qui a fait un lobbying auprès de Les Entreprises du Voyage pour pouvoir réaliser ce projet. Ces opérateurs français auront également l’opportunité de découvrir la Grande île  via des circuits organisés à Andasibe, Toamasina et Foulpointe.  Les retombées pour Madagascar  seront ressenties  dans un à deux ans », a-t-elle poursuivi. De son côté, le président de Les Entreprises du Voyage,  en l’occurrence Jean Pierre MAS, a soulevé qu’il est très optimiste sur le développement du tourisme à Madagascar. « C’est plus facile à développer pour la clientèle française. En fait, la destination Madagascar est encore moins connue par les touristes français. Il faut que cela devienne une destination phare. A cet effet, cela nécessite une volonté politique déterminée, affirmée et réelle », a-t-il précisé. 

Tourisme durable. Il a ainsi cité quatre points majeurs. Le premier point constitue la sécurité pour éviter d’être rayé de la carte touristique des Français comme la Tunisie et la Turquie qui sont pourtant des destinations phares. Le 2e point vise la formation des professionnels et de la population à l’accueil car les touristes ne doivent pas être harcelés, entre autres. Le 3e point est la facilitation du transport pour accéder à la destination. Et le  4e point concerne l’amélioration des infrastructures touristiques répondant aux attentes des touristes.  Notons que  le tourisme durable sera également discuté dans le cadre de cette convention annuelle. La Journée Mondiale du Tourisme Durable a été célébré le 18 janvier 2017 à Madrid et l’ouverture officielle s’est tenue hier en France.  Par ailleurs, l’Office National du Tourisme de Madagascar offrira un dîner aux membres de Les Entreprises du Voyage ce soir. Ce sera placé sous le thème « Madagascar Treasure Island ».  En effet, la France étant son marché principal et l’un des pays identifiés pour le déploiement de sa nouvelle stratégie marketing.

Navalona R.

Toamasina Ampasimazava : Niakatra an-tanàna ny zana-boay…

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Hatairana ny an’ireto mpandalo nihazo ity rano mihandrona noho ny orana avy foana eto Toamasina tao Ampasimazava ity ny alatsinainy misandratra andro; fa zana-boay velona be izao no manara-maso azy ireo mandroso sy miverina tao anatin’ilay rano mihandrona. Raiki-tahotra noho izany ireo mponina manodidina, satria matoa misy ny zanany dia tsy lavitra eo koa izay ny reniny, hoy izy ireo. Mpandalo no niangavian’ny mponina naka ity zana-boay tao anaty rano ity, zana-boay mirefy eo amin’ny 50 na 60sm eo, izay efa vory nify tanteraka. Omaly ihany dia efa betsaka no mihevitra ny hividy ity zana-boay ity tamin’ilay nahasambotra azy, saingy izy mpisambotra izao no tompon’ity zana-boay tao anaty rano mihandrona ity. Na izany aza dia betsaka ny resaka amin’ny fahitan’ny olona izao voay miakatra an-tanana izao; tao ireo nilaza fa loza sy antambo izany voay miakatra an-tanàna izany ka andrasana indray ny loza haterak’izany. Tao kosa ireo mieritreritra fa mbola misy reniny mandehandeha any ho any ka tsara karohina mba tsy hisian’ny loza. Nefa ny ankamaroan’ny olona nahita azy ity dia mihevitra fa zana-boay nompian’olona tsy lavitra an’Ampasimazava ity zana-boay tao anaty rano mihandrona ity; saingy noho ny fahabetsahan’ny orana avy tato ho aty dia tafatsoaka ny faritra nametrahana azy izy dia izao lasa izao…

Malala Didier

Eglise catholique : 5 archevêques pour 1 siège de cardinal

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Après 11 ans de vacances du siège, la visite du Numéro Deux du Vatican serait une opportunité pour évoquer la nomination du quatrième Cardinal de Madagascar.

Le Cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, sera dans nos murs la nuit du 26 janvier, c’est-à-dire jeudi prochain, et ne quittera Madagascar que le matin du 1er février. Cet agenda a été confirmé hier  à l’Episcopat Antanimena par le Nonce apostolique Paolo Rocco Gualtieri, assisté à l’occasion par des membres de la Conférence Episcopale de Madagascar présidée par Mgr Désiré Tsarahazana. Officiellement, le numéro deux du Vatican aura plusieurs rendez-vous à honorer durant sa visite : visite auprès des autorités locales, réunion avec les évêques catholiques de Madagascar, messe solennelle à Mahamasina, visite au Centre « Akamasoa » à Andralanitra et conférence à Andoharanofotsy. Par contre, au cours de sa rencontre avec les évêques, on laisse entendre ces derniers jours que la nomination du quatrième Cardinal de Madagascar serait évoquée.

Depuis janvier 2010. Le poste est vacant depuis le 9 janvier 2010, date de décès du Cardinal Gaëtan Razafindratandra. Mgr Odon Arsène Razanakolona est devenu archevêque d’Antananarivo depuis décembre 2005, mais 11 ans après, il n’est pas encore nommé Cardinal par le Souverain Pontife. Y a-t-il une raison particulière qui bloque cette nomination ? D’après nos sources, le Vatican fait mener dans la discrétion totale une enquête auprès des clergés et des laïcs catholiques en vue d’identifier le futur Cardinal. Jusqu’ici, les 5 archevêques dont dispose l’église catholique sont tous pressentis au siège de cardinal de Madagascar. Il s’agit de Mgr Odon Arsène Razanakolona (Archevêque d’Antananarivo), Mgr Marc Ramaroson (Archevêque d’Antsiranana), Mgr Fulgence Rabemahafaly (Archevêque de Fianarantsoa), Mgr Désiré Tsarahazana (Archevêque de Toamasina et président de la Conférence Episcopale de Madagascar) et Mgr Fulgence Rabeony (Archevêque de Toliara).

Minimum de critères. En général, il faut être au moins évêque pour être nommé cardinal. Pour le cas de Madagascar, à part ce critère, il faut être archevêque d’Antananarivo pour pouvoir occuper le poste de cardinal. Si ce n’est donc pas le Mgr Odon Arsène Razanakolona, ce sera son successeur à la tête de l’archevêché d’Antananarivo. L’un des quatre autres archevêques de Madagascar pourrait avoir la chance de succéder à l’actuel président du FFKM. Mais l’un des évêques qui ne sont pas à la tête des archidiocèses pourrait également être nommé à l’archevêché d’Antananarivo. A ce propos, le jeune évêque de Morondava Fabien Raharilamboniaina figure parmi ceux qui seraient pressentis à l’archevêché d’Antananarivo. En tout cas, vu le développement rapide de la religion catholique en Afrique en général et à Madagascar en particulier, un siège de cardinal ne suffit plus pour la Grande île. « Madagascar doit avoir deux Cardinaux », affirme un croyant catholique pour qui la visite du secrétaire d’Etat du Vatican ne devrait avoir aucun rapport avec la nomination du quatrième Cardinal de Madagascar.

R.Eugène

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Chansons à texte : Nantenaina commence la saison 2017 en… « vavaka »

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Nantenaina vient de signer « vavaka », que ses fans peuvent déjà visionner sur youtube et bientôt sur les chaînes locales

Tournées, concerts, cabarets… 2016 a été fructueuse pour Nantenaina. Cette année, il concocte plusieurs autres projets. Il a commencé par la sortie de son nouveau titre : « vavaka ».

Il faut un début à tout ! Faits de société et autres actualités brûlantes qui font la une des journaux, ce  sont les sujets avec lesquels on l’a connu. Pour 2017, Nantenaina a décidé d’entamer l’année en douceur. Le temps d’une chanson, l’interprète de « afa-baraka » a décidé de laisser parler son cœur et de mettre de côté le sociologue et le médiateur en lui. « En ces temps difficiles où tout semble aller de travers et que rien ne va plus, ce dont on a besoin, c’est d’apaisement et de solidarité ». Et cette paix, c’est dans la foi qu’il l’a trouvée. Le chanteur a donc, pour la première fois, dans sa longue carrière, écrit une chanson évangélique. A travers « Vavaka », il se fait encore porte-parole de ses pairs. Tout le monde s’y reconnaît. Car sa prière, ce n’est pas seulement pour lui mais pour ceux qui se battent contre la maladie, ceux qui dorment le ventre vide et tous ceux qui ont perdu espoir. « Je ne suis pas très chansons évangéliques. Inspiré par tout ce qui se passe actuellement : les rivières qui se dessèchent, les assassinats et viols, les décès très soudains de personnes à qui on a tenu… les mots me sont venus facilement. Et cela a donné « vavaka ». Nantenaina a pourtant tenu à mettre les choses au clair. « Je ne compte pas me convertir dans l’évangélique ni prendre une autre voie musicale. Je me dis simplement qu’il est plus sage de ne pas mettre de l’huile sur le feu mais de prôner l’amour  ».

Au nom de la solidarité. « Les choses ont changé du tout au tout. La société malgache a perdu ses repères. On ne donne plus aux aînés l’importance qu’on leur accordait autrefois. Les tombeaux saccagés, les ‘taolam-paty’ volés puis jetés : le respect des morts s’est également envolé avec le temps. Toutes les valeurs qui nous caractérisaient ont été détruites si bien qu’on en est devenu manipulable. On a cherché à nous détruire à la racine. La culture, c’est la base de tout. Chez nous, la culture est pourtant reléguée au second plan. La colonisation a donc pris une toute autre forme, une toute autre allure.  Il nous faut revenir à la source mais cela semble impossible. En attendant, je dis qu’il faut alléger les cœurs et prôner l’amour, la paix et la solidarité. Et c’est ce que j’essaie de mettre en avant dans mes actuelles et prochaines compositions ».   
Mahetsaka

 

Municipalité de Miandrivazo : A l’heure du bilan…

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Docteur Rakotoarivelo Tatafenoarisoa Raymond, maire de Miandrivazo. Photo Anastase

Nonobstant les difficultés que rencontrent les communes en général, faute de subvention de l’Etat. Paradoxalement, les efforts entrepris par ces communes, en matière de mobilisation des ressources pour faire rentrer de l’argent dans les caisses, ont permis à certaines de ces collectivités de se démarquer et de réaliser des actions concrètes en 2016.

40 %. Pour la municipalité de Miandrivazo, le recouvrement des recettes, pour l’année 2016 a atteint les 40%, a fait savoir l’édile de la ville, docteur Rakotoarivelo Tatafenoarisoa Raymond. Ces efforts ont permis de payer les arriérés de la commune en général et les salaires du personnel en particulier, a poursuivi le maire et d’assurer l’assainissement de la ville à travers les curages des canaux. Grâce a ses fonds propres, la commune a pu financer entièrement la construction d’une bibliothèque publique d’une valeur de 16 millions d’ariary. Une bibliothèque qui attend d’être dotée de livres et de divers matériels de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie).

Sécurisation foncière. Autre point marquant de l’année 2016, le maire de révéler que le programme suisse Matoy a doté la municipalité de Miandrivazo de matériels informatiques. Ces matériels informatiques serviront également aux communes de proximité, comme Bemahatazana, Ampanihy, Dabolava, Andranomainty, Manandaza, pour l’élaboration de leurs Plans Locaux d’Occupation Foncière (PLOF) dans le cadre de la sécurisation foncière. Une initiative qui rentre dans le cadre de la lutte contre l’insécurité qui prévaut dans ces localités dans la mesure où plus de 80% des affaires transmises dans les instances judicaires concernent des litiges fonciers. Des communes qui, ces derniers temps, ont fait parler d’elles en matière de conflits internes.

2017. L’élaboration du schéma d’aménagement communal, l’aménagement d’une gare routière à Ampanasana, la réhabilitation du marché, des infrastructures sportives pour les jeunes, figurent parmi les priorités du docteur Rakotoarivelo Tatafenoarisao Raymond et de son équipe pour l’année 2017, après délibération du conseil municipal.

Pour en revenir à l’élaboration du schéma d’aménagement communal, d’une manière générale, les communes ne peuvent se prendre en charge et ont souvent recours à des partenaires à travers des projets/programmes. Malheureusement, l’on constate qu’au niveau des instances ministérielles concernées où doivent être adressés les dossiers,  les responsables font preuve de manque de collaboration pour une raison qui reste à déterminer, allant même jusqu’à chercher la petite bête, au lieu d’accompagner ces communes dans la complexité de leurs tâches.

Anastase

Homeopharma – CECAM : Mise en place d’un réseau intégré de production de plantes médicinales

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Les produits Homeopharma seront distribués par le réseau de Magasin H.

Le développement agricole passe également par des partenariats entre des entreprises dont les activités sont complémentaires.

Homeopharma , leader dans l’industrie pharmaceutique et CECAM, une référence dans la microfinance ont décidé de s’associer pour monter le réseau de « Magasins H » qui ambitionne de proposer, à travers un maillage dense du territoire national, l’accès des produits Homeopharma à tous.

Concept agricole

Signé la semaine dernière par le PDG d’Homeopharma Jean Claude Ratsimivony et le DG de CECAM, Serge Rajaonarison, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’Hôtel Panorama, ce partenariat consiste, d’une part en la mise en place d’un réseau national de distribution des produits Homeopharma. Et d’autre part en l’installation d’un nouveau concept agricole permettant aux paysans de lancer ou d’étendre des activités de plantation de plantes aromatiques médicinales et nutritionnelles qu’Homeopharma utilise dans la fabrication de ses produits. Une filière intégrée, en somme et qui permettra aux deux partenaires de mettre leurs compétences au service du développement.

Durable et responsable

En effet, CECAM s’appuiera sur la densité de son réseau et son savoir-faire en matière de financement de l’économie rurale pour proposer aux futurs entrepreneurs sélectionnés par Homeopharma, le financement du renforcement de leurs activités. Pour sa part, Homeopharma s’appuiera sur sa propre expertise en matière de plantes médicinales et nutritionnelles ainsi que de produits naturels de santé et de bien-être, pour identifier, sélectionner, mais surtout former et accompagner les futurs entrepreneurs dans une démarche durable et responsable. Un partenariat entre deux leaders en somme. CECAM, une institution de microfinance qui détient 60% de part de marché en crédit rural implantée dans 20 régions de l’île. CECAM dispose actuellement de 233 points de vente et de 210 000 clients et contribue ainsi depuis une vingtaine d’années, à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté, en offrant des services financiers adaptés aux besoins de l’économie rurale. Quant à Homeopharma, c’est le premier laboratoire pharmaceutique malgache spécialiste des plantes médicinales et nutritionnelles. Elle fabrique à partir d’extraits de plantes de la pharmacopée traditionnelle de la biodiversité de Madagascar.

R.Edmond

Nécrologie du 25 janvier 2017


Football : Gothlieb prend faits et causes pour le FC Tana !

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Gothlieb de son vrai nom Herinaivo Randriamasinoro.

Qu’est-ce qui s’est passé dans la tête de l’humoriste bien connu Gothlieb pour qu’il consente à siéger sur le fauteuil de la vice-présidence du Football Club Tana ? Sa passion pour le football bien sûr, mais aussi cette conviction que l’équipe, son équipe, ne sera pas ridicule dans le championnat d’Analamanga de la 1re division. Herinaivo Randriamasinoro, de son vrai nom, s’en explique au cours d’une interview exclusive.

Midi Madagasikara : Prendre la place d’un vice-président d’un club, de football qui plus est, n’est pas chose facile mais vous l’avez fait avec  le FC Tana qui fait son entrée au sein de la Ligue 1 de Tana. On espère que ce ne sera pas encore un tour de magie de votre part ?

Gothlieb : « C’est du très sérieux car comme vous le dites, je suis un grand passionné du football et je souffre de nos échecs à répétition alors autant se mettre aux commandes d’un club, d’un vrai. Car à mon avis, le FC Tana que j’ai suivi depuis le début est un club qui s’est construit pas à pas, année par année et ce depuis que les joueurs avaient à peine 10 ans. Ils ont donc l’avantage de se connaître pour former une vraie famille. Une raison suffisante pour justifier ma présence même si je sais qu’il ne faut pas brûler les étapes et que cette année nos ambitions se limitent tout juste au maintien. 

Bien entendu je m’entends très bien avec les dirigeants actuels du club et c’est un plus pour que je reste au service du FC Tana, car il s’agit d’un service et non autre chose avec un apport personnel car je pense pouvoir connaître les problèmes du football à Madagascar. »

Midi : L’idée est tout aussi bonne avec votre conviction profonde mais vous n’êtes pas sans savoir qu’entretenir un club de Ligue 1 n’est pas donné à n’importe qui. Il faut des moyens énormes.

Gothlieb : « C’est malheureusement vrai. Et si le FC Tana est aujourd’hui en Ligue 1 c’est grâce à l’apport conjugué des dirigeants et des parents. J’ai déjà dirigé des clubs sportifs comme le volley-ball de la Star et je faisais aussi partie de l’équipe de communication d’un club automobile et de pétanque donc je sais que ce ne sera pas facile. C’est pourquoi, je lance aujourd’hui un appel à tous les mécènes à nous venir en aide car pour l’instant nous n’avons pas le soutien d’une société ou d’une puissante association. Jusqu’ici le football n’a pas brillé et il faut une autre mentalité afin de secouer les cocotiers pour que les be coco tombent. Pour moi le football est un rêve lorsqu’il cède la place au beau jeu.  Et dans ce cas de figure, nous avons besoin de votre soutien et vous donne rendez-vous ce samedi de 10h à 12h au Restaurant Culin’Art à Antanimena. »

Propos recueillis par Clément RABARY 

Kiaka : Cap sur Antsirabe

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Kiaka en cabaret à Antsirabe pour la Saint-Valentin.

« Rock and Love », puisque le groupe Kiaka est l’un des meilleurs groupes de rock ballades de la place. Avec des titres qui racontent de belles histoires d’amour, des romances à l’eau de rose, des mélodies langoureuses à la guitare qui transportent dans un monde romantique, les « Atolotro ho anao » et les « Ô Malala » sont des incontournables de leur répertoire. C’est donc sous le signe de l’amour que Nini et sa bande rencontreront leurs fans de la ville d’Antsirabe le 17 février prochain, quelques jours après la Saint-Valentin. Ils seront en cabaret à l’Imperial Hôtel à partir de 21h. Ce premier rendez-vous avec le public de l’année est très attendu, Kiaka n’a pas encore joué devant ses groupies tananariviennes en ce début 2017. Une première date qui sort de la ville des Mille, et qui marque un début de saison prometteuse pour le groupe.

Anjara Rasoanaivo

Océan indien occidental : Plus de la moitié des ressources marines surexploitées

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Outil d’aide à la décision, le rapport sur les valeurs économiques de l’Océan Indien Occidental devrait faciliter la mise en place de la politique nationale de la mer.

Les effets des changements climatiques ne sont plus à démontrer dans la grande-île. Lesdits changements se manifestant aussi bien à l’intérieur des terres que dans les fonds marins.

« La dégradation des fonds marins est plus que palpable à Madagascar. Une dégradation qui se présente par l’érosion marine dans différentes zones côtières telles que Morondava, Toamasina ou encore Fort-Dauphin ». Ce sont là les propos de la Secrétaire d’Etat chargée de la Mer, Ylénia Randrianarisoa pour faire état de la situation actuelle de la Grande-île en matière de détérioration des écosystèmes marins. Une situation qui touche également  une grande partie de la zone « Océan Indien Occidental » qui couvre « environ 15 000 km de côte et où vie l’une des populations les plus pauvres du monde ».  Mais où « 71% des récifs coralliens présentent des risques de disparition et 35% des poissons sont surexploités ». Et où plus de la moitié des ressources marines sont surexploitées d’après le directeur pays de WWF, Nanie Ratsifandriamanana.  Ces informations ont été obtenues lors du lancement officiel du rapport sur les valeurs économiques de l’Océan Indien Occidental dans la journée d’hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Un document qui met en exergue l’importance des ressources marines dans le développement aussi bien économique qu’humain des populations mondiales. Et qui est la suite logique des résolutions du rapport mondial « relancer l’économie des océans », publié en 2015.

Intérêt. Elaboré à l’échelle régionale, le rapport fraichement publié démontre que les richesses marines, en plus de « permettre de produire dans certains secteurs comme la pêche », offre également « des services  écosystémiques et écologiques ». Ces derniers se manifestant par l’absorption des gaz à effet de serre (séquestration de carbone) ou  encore la protection des côtes en cas de phénomène naturel comme les cyclones. Ainsi, ledit rapport serait pour les acteurs (gouvernementaux ou non) « un outil d’aide à la décision » devant permettre la mise en place de la « politique nationale de la mer » d’après les dires de la Secrétaire d’Etat Chargé de la Mer. Dans ce cadre, le document propose 7 axes prioritaires à entreprendre. Le but étant de mettre en place un développement économique et humain entrant dans le cadre des objectifs du développement durable (ODD).

 Actions. Parmi les propositions avancées figure la prise de responsabilité des différents acteurs. « Une prise de responsabilité qui se devrait se manifester par des actions concrètes adaptées au pays concerné » d’après l’auteur du rapport, David Obura. Lesdites actions « devant prendre en compte tous les paramètres » et qui « devraient être des initiatives d’urgence qui tendraient à limiter la surexploitation des ressources ». Et ce, dans le cadre de la mise en place de la politique bleue initiée par l’ODD. Lesdites initiatives ne peuvent toutefois pas se réaliser sans une bonne gouvernance des richesses marines. Ce que le gouvernement Malgache compterait faire par l’intermédiaire de la « revendication de la souveraineté marine » de Madagascar d’après Ylénia Randrianrisoa. Ce qui se ferait par « la délimitation des zones d’exploitation marine » d’après toujours cette responsable.  

José Belalahy

Création d’entreprises : Un accompagnement pour les gagnants du concours de business model

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L’ESSCA accueillera la 4e édition du Concours de création d’entreprises cette année, qui aura lieu le 21 mars prochain. Sous l’égide de NewcoPack et en partenariat avec JCI Antananarivo (Jeune Chambre Internationale) et ESSCA, ce concours aura pour vocation de promouvoir la création d’entreprises Start-Up à Madagascar. La collaboration de Cédric Donck, le fondateur, avec la JCI Antananarivo et l’ESSCA vise à offrir des accompagnements de proximité pendant la phase de création et de démarrage des projets sélectionnés. Comme à l’accoutumée, les trois meilleurs projets seront primés. Ils seront accompagnés dans leurs aventures entrepreneuriales. NewcoPack a pour but d’aider les jeunes entrepreneurs malgaches à donner vie à leur projet, depuis la première édition du concours, six Start-Up ont vu le jour. Ce concours offre à ceux qui souhaitent connaître la visibilité de leurs projets. Un réseau rassemble coachs et mentors proposant leur savoir-faire aux projets sélectionnés. Les inscriptions sont donc ouvertes sur le site de Newcopark www.newcopark.com. D’après les organisateurs, les candidats doivent présenter leur projet sous format vidéo de deux à trois minutes.

Koloina H (Stagiaire)

Trafic de tortues « Angonoka » : C’est un crime selon l’AVG

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La tortue « Angonoka » est une espèce endémique à Madagascar. « On ne peut la voir que dans le parc national de Baie de Baly à Soalala. Cependant,  cette espèce menacée de disparition est victime d’une forte pression humaine. La preuve, 62 cas d’intrusions ont été enregistrés entre décembre 2015 et décembre 2016 contre onze cas auparavant », a dénoncé Randriamanampisoa Hasina, Coordonnateur du projet de protection de tortue au sein de Durell.  C’est pourquoi, cette ONG britannique a fait appel aux forces de l’ordre, notamment l’OMC Boeny, en travaillant en partenariat avec le ministère de l’Environnement et l’Alliance Voahary Gasy pour lutter contre le trafic de tortues « Angonoka ».

Aire Protégée. « Cela a été un succès. En effet, le nombre d’intrusion a diminué. Et une personne nommé Dedesy a été arrêtée pour avoir reçu un colis de tortue « Angonoka.  Son procès aura lieu demain. Deux autres personnes ont été également appréhendées le 27 décembre 2016 avec une tortue. Et six autres présumés trafiquants ont été prix en flagrant délit avec trois tortues de même espèce le 17 janvier 2017. Ils sont tous placé en MD en attendant leurs procès», a-t-il poursuivi. De son côté, Joely Razakarivony, le coordonnateur du projet ALARM au sein de l’AVG a fait savoir que ces actes sont qualifiés d’un crime étant donné que le trafic de tortues a eu lieu dans une Aire Protégée.

Sanctions exemplaires. En effet, selon le Code des Aires Protégées, loi 2015-005, « tout prélèvement ou toute altération d’animaux et de végétaux , de monument ou de tout autre objet sans autorisation du ministère en charge des Aires Protégées après avis conforme du gestionnaire est puni de travaux forcés à temps et d’une amende de 100 millions à 200 millions d’Ariary ». Plus précisément, les peines d’emprisonnement peuvent aller de 5 à 21 ans. A cet effet, « nous revendiquons toujours que l’Etat prenne des sanctions exemplaires à l’encontre de ces personnes arrêtées pour lutter effectivement contre le trafic de nos espèces endémiques », a-t-il conclu.

Navalona R.

Kabôsy Spirit : De scène en scène avec « The Betsileo contemporary roots » !

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Kabôsy spirit s’invite à l’Is’art galerie ce vendredi.

Son aventure musicale débute il y a 18 ans. Un pari qui n’était pas gagné d’avance. D’ailleurs, encore aujourd’hui, le groupe continue sa quête et navigue de scène en scène pour faire connaître « The betsileo contemporary roots ».

La beauté de la région Haute Matsiatra, la générosité de ses natifs… Kabôsy Spirit, ce 27 janvier à l’Is’art galerie Ampasanimalo, fera voyager le mélomane dans sa ville natale… en musique, et avec comme instrument de base, le « kabôsy ». « Le ‘kabôsy’, lorsqu’on le joue dans notre région, du style Horija, on le frappe. Mais suite à des recherches musicales, on a décidé de le jouer plus en folk, avec d’autres instruments de musique dont la guitare, la basse et la batterie. Cela produit un tout autre esprit : le Kabôsy Spirit » explique l’un des membres fondateurs du groupe : Doda, ou Mbity. En tout cas l’un des deux parce qu’on a du mal à différencier ces jumeaux qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Autrement dit, conjuguer le passé au présent et mettre au goût du jour cette musique traditionnelle qui caractérise la ville natale des frères Rakotonomenjanahary. « Le monde évolue et on pense aussi que la musique doit évoluer parallèlement ». A travers « Tonga mamangy », album sorti l’année dernière, le groupe poursuit sa quête et continue de faire connaître les titres qui le composent. « Ce concert à l’Is’art Ampasanimalo entre dans le cadre du projet de la galerie avec l’Union européenne et la promotion de ‘The Betsileo contemporary roots’, un concept que nous avons lancé ». Après l’Is’art galerie, Kabôsy spirit ne compte pas s’arrêter là, mais continuera de faire connaître « Tonga mamangy » dans tout Madagascar.

De « Erymbity » à kabôsy spirit. Encore méconnu du grand public, Kabôsy spirit compte cependant 18 ans d’expériences à son actif. En 1999, les frères jumeaux Fianarois, Doda et Mbity, décident de créer leur groupe musical appelé « Erymbity » (Mbity et consorts). « Nous avons enregistré trois titres au Nada Studio. On a essayé d’harmoniser le Kabôsy avec les instruments modernes, mais le résultat nous laissait un peu perplexe. Il nous fallait donc réviser, faire des recherches et trouver comment une nouvelle manière de jouer le kabôsy afin que notre musique puisse se distinguer du traditionnel Horija Betsileo, en utilisant toujours le même instrument. Il nous fallait bien évidemment garder l’esprit de  la musique traditionnelle fianaroise ». En 2003, leurs chemins croisent ceux de Tahiana, Fefy et de Lantotiana. « Nous avons réarrangé à notre façon ce que nous avons enregistré en 1999. Pour nous, c’était la découverte de notre nouveau style musical : le KabôsySpirit ». Depuis, ils ont fait du chemin. « En 2004, nous sommes invités sur le plateau de la MBS TV, dans l’émission « Randrana ». Rajery nous a repéré, a collaboré avec nous pour finalement devenir notre Manager. La même année, nous voilà à l’affiche du Festival Angaredona à Mahajanga ». En 2005, il assure la première partie du groupe Mikéa et est invité par le Toty group au Piment Café. En 2006, il enregistre le Single « Tonga mamangy » avec la participation de Tôty à la guitare basse. Ce n’est qu’en 2012 que le groupe se fait appeler « Kabôsy Spirit » et qu’il se dévoile au grand public.
Mahetsaka

Ankazomiriotra : Fanafihan-dahalo, raim-pianakaviana voatifitra teo amin’ny hatony

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Nifititra indray ny dahalo, raim-pianakaviana no niantefan’ny bala teo amin’ny hatony. Tsy mandry fahalemana mihitsy raha ny ao amin’ny distrikan’ny  Mandoto ao, saika ho isan’andro mantsy ny fandresana fanafihan-dahalo ao amin’ireo kaominina mandrafitra ity distrika ity. Isan’ny tranga vao haingana ny fanafihana niseho tao amin’ny fokontany Tatanolava ao Ankazomiriotra ny Alahady alina lasa teo . Dahalo tsy latsaky ny 6 no nanao ny fanafihana ary mirongo fitaovam-piadiana  ry zalahy hoy ny niharam-boina nitantara. Tokantrano iray manana omby  11 no lasibatra tamin’izany. Niparitaka anefa ny omby rehefa tafavoakan’ireo dahalo ka tsy hitan’ireo dahalo izay hanaovana azy. Ny fokononolona amin’io efa niandry tamina kizo ihany koa mba hanavotana ireo omby. Nitifitra ny dahalo rehefa nahatsikaritra izany, lehilahy iray no nientefan’ny bala teo amin’ny hatony, nambaran’ny havany fa ilay fitifirana faharoa no nahavoa ny havany. Teo amin’ny hatony moa no niantefan’io bala io, soa aloha fa avotra soaman-tsara ihany ny ain’ity raim-pianakaviana ity ary mbola manaraka fitsaboana ao amin’ny Hopitaly Andranomadio izy amin’izao. Ny mpanara-dia tamin’izany niezaka nanaraka ny dian’ireo dahalo hatrany. Rifatra nandositra ireto farany ka latsaka teny am-pandehanany ny moara sy fanafody gasy samihafa. Tafaverina tamin’ny tompony kosa ny omby miisa 11. Fanafihana in’efatra izao ity tao Tatanolava ity hatrami’ny niandohan’ny taona vaovao.

Andry N.


Salon ITM-2017 : Une centaine de professionnels du tourisme étrangers invités

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Le ministère du Tourisme et l’ONTM co-organisent le salon ITM.

« Dans le cadre de cet événement d’envergure internationale, un pays d’honneur sera identifié. Notre ambition est d’atteindre plus de 500 000 touristes d’ici à quelques années », a annoncé Roland Ratsiraka, le ministre du Tourisme.

La 6e édition de l’International Tourism Fair Madagascar (ITM) organisé par l’Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) en partenariat avec le ministère du Tourisme aura lieu du 08 au 11 juin 2017. « Placé sous le thème du nouveau branding de la destination, « Madagascar, Treasure Island », cet événement des Île Vanille se veut être innovant et exceptionnel. Notre ambition est que cet événement relance définitivement la destination Madagascar », a annoncé Joël Randriamandranto, le PCA de l’ONTM, lors d’une conférence de presse hier à l’hôtel du Louvre à Antaninarenina. En effet, le salon aura lieu cette année au Village VOARA (ex-Francophonie), un site d’exposition de 15 000m², disposant de 400 places de parking. Près de 200 stands y seront érigés contre une centaine lors de l’édition précédente. En plus, « au moins une centaine de professionnels du tourisme étrangers, notamment des agences de voyages et des Tours Opérateurs émetteurs des marchés cibles seront invités au salon ITM », a-t-il poursuivi.

Ambassadeurs. Ils viendront à Madagascar en eductour et visiteront les principaux spots touristiques du pays, et ce, en partenariat avec les compagnies aériennes. « Ils seront ensuite les ambassadeurs de la destination Madagascar dans leurs pays respectifs tout en la proposant à tous les voyageurs du monde entier. En fait, la défaillance en informations constitue le plus grand problème pour Madagascar. Pour donner plus de visibilité, 25 médias internationaux viendront également couvrir l’ITM 2017 », a-t-il enchaîné. Notons que ces professionnels du tourisme étrangers rencontreront par la suite les opérateurs malgaches participant au salon, pour discuter de nouveaux partenariats, renouveler des contrats et découvrir les nouveautés dans le secteur. Par ailleurs, d’autres secteurs connexes au tourisme seront présents au salon. On peut citer, entre autres, la gastronomie, les loisirs, l’artisanat, les équipements en camping et le sport motorisé.

Invité d’honneur. Toujours dans le cadre de cet événement, « nous allons identifier un pays invité d’honneur. Notre ambition est d’atteindre  plus de 500 000 touristes d’ici à quelques années contre plus de 290 000 touristes en 2016. Pour ce faire, cela nécessite la contribution de tout un chacun. Le ministère ne cesse d’appuyer, entre autres, les opérateurs touristiques qui ont quand même fait des efforts pour redorer l’image de la destination », a évoqué Roland Ratsiraka, le ministre du Tourisme.  Ce n’est pas tout ! « Il faut également développer le tourisme national ainsi que le tourisme de croisière. En fait, le tourisme est un levier de développement économique de Madagascar, permettant de créer des emplois tout en développant de nombreuses activités connexes grâce à son aspect transversal », a-t-il rajouté. Il faut savoir que le salon ITM 2017 sera ouvert aux professionnels et au grand public pendant quatre jours. De nombreuses offres de voyages remplies d’aventures et de découvertes à travers la Grande Ile y seront proposées. Il y aura également diverses animations permettant de gagner plusieurs lots.

Navalona R.

Ankazobe : Takisiborosy tapaka hisatra : olona folo naratra

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Tapaka hisitra ity takisiborosy ka nifatratra tany amina rindrimbato. Fiara Sprinter iray mampitohy an’Ambilobe amin’Antananarivo no mamoa-doza ny alatsinainy lasa teo tany Ambatomahamanina Ankazobe. Tokony ho tamin’ny iray ora tolakandro dia tratran’ny olana teknika ity fiara iray ity. Tsy voafehy intsony teto ny familiana ka nivily lalana nakany amin’ny rindrimbato teo akaiky ny fiara. Noho ny hamafin’ny fifandonana dia olona folo indray naratra tamin’ireo mpandeha. Tsy nisy kosa ny aina nafoy fa ilay fiara no nahitana fahasimbana. Noentina notsaboina teny amin’ny tobim-pahasalamana teny Ankazobe avy hatrany moa ireto naratra fotoana fohy taorinan’ny nitrangan’ny loza. Tonga teny an-toerana nanao fitsirihana ny zava-nisy ny mpitandron’ny filaminana. Nisesisesy tato ato ny lozam-pifamoivoizana ataon’ny takisiborosy. Voatonona foana amin’izany ny sprinter ka mila ny mitandrina ireo mpamily mba tsy hisian’ny loza aharatrana mpandeha tahaka ity nitranga ity. Ny zandarimaria avy ao Ankazobe ihany no nandray an-tanana ny raharaha ka nanatanteraka ny famotorana.

Kanto R. (Stagiaire)

Informatique : IBT devient Harelmallac Technologies

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Le groupe HarelMallac entend renforcer sa positon de leader dans sa division technologique. Pour cela, l’entreprise s’est dotée de nouvelles structures qui devraient lui permettre d’asseoir davantage cette position dans certains marchés riches comme Madagascar, le Burundi et le Rwanda. Dans ce même élan de consolidation et d’expansion des activités, IBT vient de changer de nom et est devenue HarelMallac Tehnologies. Une nouvelle dénomination qui symbolise la démarche d’innovation et donne plus de valeur ajoutée au marché.

HarelMallac Technologies sera désormais une équipe unifiée qui aura le soutien nécessaire et plus poussé en termes de ressources et de savoir-faire technique de sa maison-mère à Maurice. Lors d’une séance de présentation qui a eu lieu la semaine dernière au Carlton, un responsable d’HarelMallac d’expliquer que l’entreprise s’engage à rendre accessible aux entreprises, les meilleurs produits et services informatiques de haute qualité. « HarellMallac Tehnologies illustre clairement cet engagement et est prête à jouer son rôle crucial dans le futur et surtout dans les territoires où elle est présente » a déclaré le CEP du groupe, Charles Harel. En tout cas, il y a eu une évaluation en profondeur de la stratégie adoptée ces dernières années, du portefeuille de solutions technologiques proposées par l’entreprise à sa clientèle locale et régionale.

R.Edmond

Rues de Tanà : Déjà en état de dégradation

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A Antanimena, ce gros trou expose les passants à des dangers.

Situation récurrente à Antananarivo, l’arrivée de la saison des pluies signe également la dégradation rapide des infrastructures routières, avec son lot de désagréments et de pertes économiques, moins flagrantes, certes, mais bien réelles.

 Et rebelote. Les habitants de la capitale renouent à nouveau avec les désagréments causés par le mauvais état des rues : c’est bel et bien le retour des nids de poule, ou plutôt, des nids … d’autruche et des chaussées complètement décapées, pour laisser la place à de gros trous remplis d’eaux stagnantes. Autant de signes de dégradation des infrastructures routières à Antananarivo résultant des excès d’humidité et des effets de la pluie. L’eau étant le premier ennemi de la route, les conséquences fâcheuses des pluies successives de ces derniers jours n’ont pas tardé à être observées. Elles ont inévitablement changé l’état des rues à Antananarivo.

Dans le centre ville, parcourir l’axe « Petite vitesse », bifurquant vers Tsaralalàna est particulièrement difficile pour les automobilistes, notamment les taxi-be qui n’ont d’autres choix que de rouler dans les mares qui se sont formées au niveau de la bifurcation, si les véhicules particuliers, eux, peuvent encore trouver une échappatoire et éviter d’emprunter cette voie au profit d’une autre.

Conséquences. A Antanimena, deux trous béants se sont formés, d’une part, sur le trottoir  situé à quelques mètres de l’arrêt de bus devant le bureau de poste, et d’autre part, juste devant l’arrêt de bus en question. Des trous qui exposent les passants à un réel danger dans la mesure où cet axe, et en particulier, le trottoir, est emprunté tous les jours par des centaines d’enfants et de jeunes élèves des établissements scolaires aux alentours. Il urge de les reboucher afin d’éviter les accidents.

Ailleurs, à Analakely ou encore sur l’axe  Ambatomitsangana, les nids de poule qui se forment petit à petit commencent déjà à avoir des répercussions sur la fluidité de la circulation, notamment aux heures de pointe. Les situations similaires sont nombreuses dans les divers quartiers de la capitale, non sans avoir des conséquences sur le quotidien des usagers, pour ne citer que le ralentissement de la circulation et les dégâts sur les véhicules. L’une comme l’autre situation, ont un coût, lequel n’est supporté, au bout du compte, que par les usagers.

Hanitra R.

Toliara : Zazalahy 10 taona tratra namaky trano, nodarohan’ny olona

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Tsy mifidy sokajin-taona intsony ny asa ratsy ankehitriny. Tsy mampino, ankizilahy iray vao 10 taona monja no tra-tehaka namaky trano tany Toliara, omaly naraina tokony ho tamin’ny 10 ora sy sasany, tao amin’ny fokontany Tsimenatse. Efa tafiditra tao an-trano ity zazalahy tontakely no tonga tampoka ny tompon-trano avy nivavaka, ka noraisim-potsiny tamin’ny asa ratsiny izy. Poa toa izay dia vory ny olona ka nanafay an’ilay jiolahikely, satria tsy nety nilaza ny ray aman-dreniny sy ny toerana misy azy, na izay olona naniraka azy nanao ny asa ratsy ity mpamaky trano rehefa nofotorana lalina. Rehefa rapa tarehy sy nivonto molotra noho ny vono sy daroka nihatra taminy ny anao lahy, dia nifona mafy ary nilaza fa tsy hamerin-keloka intsony. Nitsetra azy ny tompon-trano ka namotsotra azy fa tsy naterina intsony tany amin’ny mpitandro filaminana. Tsy nisy nahafantatra an’ity boaikely mpamaky trano ity ny mponina, hoy ny vaovao.

Eric Manitrisa

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