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Channel: Rédaction Midi Madagasikara, auteur/autrice sur Midi Madagasikara
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Enfants en conflit avec la loi : La nouvelle loi se veut-elle être souple ?

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La réduction de la durée de détention des mineurs fait partie des modifications « positives » apportées par la loi n° 2016-018 relative aux mesures et à la procédure applicable aux enfants en conflit avec la loi.

Madagascar a ratifié la convention relative aux droits des enfants en 1990 alors que la loi, l’ancienne, régissant les mesures applicables aux enfants en conflit avec la loi datait de 1960. Une situation qui est à l’origine des lacunes et des « déphasages » quant à l’application desdites mesures. Ne répondant plus à l’époque actuelle, ces dernières peuvent aggraver les cas au lieu de faire le contraire escompté. Des informations recueillies lors de l’atelier de formation des juges d’enfants qui se déroule au Pavé Antaninarenina durant quatre jours. Se consacrant sur la nouvelle loi régissant les cas des enfants mineurs, ladite formation voudrait doter les juges en charge des mineurs (venus des quatre coins de la Grande-île) des outils nécessaires pour une application « uniformisée » des mesures. S’étalant sur quatre jours, ladite formation se consacrera également au mécanisme de suivi des enfants victimes de violence ainsi qu’à la mise en place d’indicateurs par rapport à la base de données sur le cas des enfants. Le tout, en apportant plus d’attention et d’égard aux cas des enfants victimes de violence. Car d’après Laurette Lala Harinivo, directeur des reformes législatives auprès du ministère de la justice, « notre attention se porte plus sur les délinquants et/ou criminels au détriment des victimes, des enfants. En effet, ceux-ci sont vite oubliés par l’opinion publique et les médias ».     

Plus. La nouvelle loi apporte des obligations qui incombent aux juges des enfants. Entre autres, la rédaction des motifs de détention des enfants dans le jugement. Mais la plus grande avancée de  ladite loi se trouverait dans sa façon de lutter pour préserver les enfants des mauvaises fréquentations du milieu carcéral. Etant des « universités du crime », la prison serait l’endroit idéal pour les criminels en tous genres de former des « relèves » ou encore de recruter de nouvelles recrues. Pour ce faire, la loi n°2016-018 a limité la durée de détention préventive des enfants mineurs à 9 mois pour ceux jugés pour crime et 6 mois pour ceux jugés pour délits. Les juges d’enfants devraient donc tout faire pour régler les dossiers des enfants en question. D’autres mesures d’accompagnement ont également été mises en place pour les enfants qui ne devraient pas être détenus. Ce que Laurette Lala Harinivo, directeur des reformes législatives auprès du ministère de la justice explique par des mesures alternatives outre que la détention. Entre autres la liberté surveillée, les travaux communautaires, le contrôle judiciaire ou encore le suivi par des travailleurs sociaux. Etant donné que l’avenir du pays se trouve entre les mains des enfants, la responsabilité de donner à ces derniers une éducation digne de ce nom incombe à tous les acteurs.

José Belalahy


Officier de Police Judiciaire : Sortie de 115 policiers de la promotion « Meva »

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Un des stagiaires recevant son certificat.

115 fonctionnaires de police ont suivi une formation intitulée «  Direction et Contrôle des Enquêtes Judiciaires », dispensée au niveau de la Direction de la Formation Continue et de la Recherche du 13 au 17 Février 2017. Ils sont issus de la promotion « Meva ». Cette formation  rentre dans le cadre de la politique générale du ministère de la Sécurité  suivant l’axe de renforcement de capacité des fonctionnaires de police. Notons que cette formation a été élaborée, pour faire de ces fonctionnaires de police des officiers de police judiciaire, ce qui leur permet d’effectuer les actes de police judiciaire exigés dans leurs futures enquêtes et autres investigations judiciaires.  En effet, depuis 2012, en collaboration avec le ministère de la Justice, les inspecteurs de police sortant de l’Ecole Nationale des Inspecteurs et agents de police pourront acquérir cette qualité après cette formation.

Recueillis par Dominique R.

Toamasina : Sambo voalaza fa nitondra andramena, tsy nahitana afa-tsy sira

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“Efa vitan-dratsy mihintsy no nahazo anay, aiza ka tao anatin’ny dianay hiazo an’i Toamasina dia in-3 nisy olana ny sambonay, hany ka tafiditra amin’ny toerana tokony tsy misy anay, dia izao voaroiroy amin’ny izao trafika na andramena iza”, izay no nambaran’ny komanda ny sambo “Adidja” Atoa Rabesoa, nefa nomarihany fa aleo anao ny asany ny tomponandraikitra mba tena ahitana ny marina. Ny 4 febroary antoandro no niala tao Antsiranana ity sambo “Adidja” ity, izay an-dRtoa Tabavy Nathalie mpandraharaha, raha feno sira nilanja 1.065 taonina sy entana 5 taonina tao anatiny. Avy hatrany dia tao Vohemar ny diany voalohany nanala ireo sira 400 taonina sy entana hafa 5 taonina an’ny mpandraharaha tao an-toerana ny 5 febroary tamin’ny 9ora maraina. Taorian’izay dia nihazo an’i Maroantsetra izy ireo ny 7 feroary tamin’ny 7ora maraina, sira 165 taonina no nalan’izy ireo tany an-toerana raha tonga tany an-toerana tokony misasak’alina. Ny 11 febroary izy ireo no niala tao Maroantsetra hiazo an’i Toamasina, izay nanomboka teo ny olana rehetra hoan’ity sambo “Adidja”. Vao niainga 30min fotsiny tao Maroantsetra ny sambo “Adidja” dia nisy firehetana ny tao amin’ny moterany. Ny 13 febroary vao afaka nanohy ny diany izy ireo saingy adin’ny 3 taorian’izay dia niverina indray ny olana, ka teo no nitondran’ny riaka azy namonjy sisin-dranomasina tao Fanamehana – Manambolosy, efa nampandre ny APMF tao Maroantsetra ny nahazo azy izy ireo tamin’izay. Ny 15 febroary no tonga tao Mananara avaratra izy ireo araka ny baiko raha vita ny fanamboarana ny motera may tokony tamin’ny 10ora alina, ary niala tao ny 16 febroary tamin’ny 4 ora maraina niaraka tamina zandary 2 sy solon-tenan’ny tontolo iainana iray. Tsy lasa lavitra anefa dia ny “Pitch” mampihodina ny “helice” ny sambo indray no tapaka sy nahitana fahasimbana. Nifandray tamin’ireo tomponandraikitra misahana ny raharaha amin’ny maha-voarohirohy ny sambony ho mpanao trafika na andramena hatrany Rtoa Tabavy Nathalie tompon-tsambo; efa ao anatin’ny olana raha teo ireo tan-tsambo 13 tao anatiny sy ireo zandary 2 ary ilay mpiasan’ny tontolo iainana tao Mananara avaratra manara-dia azy ireo. Nisy noho izany ny fiantsoany vonjy tamin’ny seranan-tsambon’i Toamasina hitarika ny sambo hatreto Toamasina, ka ny 18 febroary tamin’ny 11 ora antoandro no niatomboka izany, ary ny 19 febroary tamin’ny 01 ora tolakandro vao tonga teo anivon’ny seranan-tsambon’i Toamasina ny sambo “Adidja”. Tamin’izay efa zandary nirongo basy sy manam-pahefana samy hafa  ara-pitsarana no nitsena azy ireo nijery ny entana tao anatin’ity sambo ity. Mbola nogiazana ao anatin’ny sambo aloha ireo mpandeha 13 lahy tao anatiny, nanomboka omaly koa ny fisavana ny lakalin’ny sambo. Tsy nisy na singana andramena iray anefa tao anatin’ny sambo “Adidja” afa-tsy ireo sira 500 taonina efa tao anatin’ny taratasy fa haterina eto Toamasina, izay an’ny mpandraharaha mpamongady iray manana ny tranom-barotrany ao Bazary kely nividy azy ireo.

Malala Didier

Lylison René de Roland : Sa famille fait opposition à sa condamnation

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Hier, le grand frère de l’élu MAPAR s’est présenté au Palais de Verre d’Anosikely pour aviser le Bureau permanent du Sénat de cette nouvelle requête.

La famille du Sénateur Lylison René de Rolland a fait opposition à la décision de Justice qui condamne l’ancien Directeur de la Force d’Intervention Spéciale à une peine d’un an d’emprisonnement ferme. D’après les explications de son frère, Lylia René de Roland, cette opposition a déjà été déposée vendredi dernier au tribunal d’Anosy. Hier, les proches de l’élu MAPAR, dirigés notamment par son grand frère et un huissier de Justice, se sont présentés au Palais de Verre d’Anosikely pour aviser le Bureau permanent du Sénat de cette nouvelle requête. Le président de la Chambre haute, Honoré Rakotomanana n’ayant pas été présent sur les lieux, une copie de l’opposition a été déposée au Secrétariat général du Sénat. Pour l’heure, le Sénateur Lylison René de Roland reste introuvable. Par ailleurs, ses proches affirment qu’ils ignorent où se trouve le Sénateur de Mahajanga actuellement. Des questions se posent donc sur les tenants et aboutissants de cette opposition. Si l’on se réfère aux textes, elle devrait être formulée par l’intéressé lui-même. En effet, le mandat d’arrêt prononcé à l’audience doit d’abord être exécuté. Pas plus tard que la semaine dernière, l’ancien Juge international et non moins président actuel du Sénat, Honoré Rakotomanana a déclaré que « pour faire opposition à ce verdict, le Sénateur Lylison doit sortir de sa cachette et se présenter lui-même au tribunal ».

Procédures. Joint au téléphone hier, l’avocat du Sénateur Lylison René de Roland, Maître Sylvestre Razafimahefa a fait savoir que jusqu’ici, il n’a pas encore été notifié de la condamnation de son client. De son côté, le ministre de la Justice, Charles Andriamiseza a déclaré que « toutes les procédures légales ont été suivies à la lettre concernant cette affaire ». En quelque sorte, le Garde des Sceaux accuse l’avocat du Sénateur MAPAR d’avoir menti en affirmant qu’il n’a pas été avisé de la tenue du procès. A en croire les explications du numéro Un de la Justice, la défense a envoyé un avocat stagiaire pour assister au procès de mercredi dernier. L’on attend désormais la réaction du président du Sénat Honoré Rakotomanana par rapport à cette affaire. Ce dernier a déclaré la semaine dernière que bien malgré cette condamnation, Lylison René de Roland reste Sénateur de Madagascar.

Davis R

Easy Park : Une dizaine d’horodateurs arrivent bientôt

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Malgré les contestations des usagers, Easy Park avance dans son travail de quadrillage de la capitale en parking public. Après les phases d’essai dans différents quartiers comme Analakely, Antaninarenina, Antsahavola… d’autres artères seront occupées par Easy Park. A cet effet, cette entreprise qui travaille  sur la base d’un partenariat public privé avec la Commune Urbaine d’Antananarivo introduira bientôt une dizaine d’horodateurs neufs.  « Ces nouveaux matériels sont destinés à offrir aux usagers de meilleurs services »  explique un  responsable d’Easy Park. Selon toujours les explications, Easy  Park  et la Commune Urbaine d’Antananarivo vont encore renforcer les campagnes d’information et de sensibilisation des usagers afin de les faire comprendre le système de fonctionnement des horodateurs, ainsi que les rôles et attributions des agents de surface et des contrôleurs.  En partenariat avec Orange Money, Easy Park a également développé un système de paiement par mobile. Un mode de paiement facile et rapide et qui  est de plus en plus utilisé par les automobilistes en raison de sa rapidité et de sa facilité.

A noter que le contrat passé entre Easy Park et la CUA prévoit un transfert de technologie. A termes les matériels seront cédés à la Commune Urbaine d’Antananarivo qui gérera les parkings en exclusivité.

R.Edmond.

Election présidentielle : 12 millions de dollars de la communauté internationale

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La communauté internationale, sous l’égide des Nation Unies, le gouvernement malgache et la CENI ont procédé, hier, à la signature du projet de «soutien au cycle électoral de Madagascar» (SACEM), au siège de cette commission électorale, à Alarobia. En marge de cette cérémonie, le Premier ministre Mahafaly Olivier Solonandrasana a déclaré que le fonds alloué par la communauté internationale au SACEM est estimé à 12 millions de dollars. Le Premier ministre a également souligné la tenue des élections libres, transparentes et inclusives. Des déclarations qui s’apparentent aux points de vue de la communauté internationale».

Dialogue inclusif. Pour en revenir à la cérémonie d’hier, ce nouveau projet ambitionne de renforcer les capacités de la CENI en vue de pérenniser et de promouvoir, mais aussi d’établir un cadre propice au dialogue inclusif entre les acteurs clef de la vie politique et sociale. Lors de son allocution, la Représentante résidente du PNUD à Madagascar, Violet Kakyomya, de réitérer que « les élections crédibles, transparentes, inclusives sont un gage pour la paix durable mais également pour la légitimité et la crédibilité des élus et des Institutions tant au plan national qu’international…Le processus électoral étant un élément crucial de la démocratie ». Et d’ajouter que « des partenaires techniques et financiers ont confirmé leur intérêt pour une contribution au fonds commun pour le cycle électoral à Madagascar».

Dominique R.  

Nécrologie du 21 février 2017

« Passeports turcs » : Des centres cultuels dans le collimateur des enquêteurs

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L’enquête avance à pas de géant après les arrestations de quatorze ressortissants turcs, dans la nuit du jeudi à vendredi dernier. Outre les investigations qui se penchent sur le(s) responsable(s) de la confection des faux visas incluant les utilisations de la fausse signature d’un haut responsable gouvernemental, les limiers surveillent aussi quelques centres cultuels dont nous tairons pour l’instant la religion concernée sous peine de brûler les enquêtes policières. Ces centres hébergent des ressortissants étrangers en situation irrégulière ou n’ayant pas de titre de séjour, a-t-on appris de sources concordantes. Un véritable réseau bien huileux qui connaît les rouages administratifs sur l’octroi de visas est suspecté d’être derrière cette affaire d’usage de faux documents. La réalité est telle que les contrôles d’usage laissent à désirer. Les gens viennent en tant que touristes et ils régularisent, à l’aéroport même, leur visa. Après, ils sont libres comme l’air et leurs moyens financiers aidant, les faux titres de séjour viennent facilement. Hier, nous avons appris que les ressortissants turcs concernés ont pu rejoindre leur domicile commun à Alasora après leur audition préliminaire. Ils font le va-et-vient à Anosy, dans les locaux du service de surveillance du territoire, selon les convocations des enquêteurs. Leurs passeports ont été saisis par le ministère de l’Intérieur. Du côté de la police, l’on avance que le défèrement au parquet se tiendra cette semaine.   

D.R


Corruption : Une conseillère technique du PM et un Maire placés sous MD

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Quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire ont été auditionnées auprès de la Juridiction anti-corruption aux 67Ha hier.

Le Bureau Indépendant Anti-Corruption (Bianco) poursuit son combat dans le cadre de la lutte contre la corruption. Hier, un nouveau dossier de corruption à haut niveau, lié à une affaire de défrichement de mangroves dans la Commune rurale d’Antsohimbondrona, dans le District d’Ambilobe a été déféré au parquet de la Chaîne pénale anti-corruption (CPAC). Quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire ont été auditionnées auprès de la Juridiction anti-corruption aux 67Ha hier. Il s’agit de la gérante de la société qui opère d’une manière illégale dans cette localité depuis le mois de novembre 2016, le Maire de la Commune rurale d’Antsohimbondrona qui a octroyé l’autorisation d’exploitation, ainsi que deux inspecteurs des pêches. A l’issue du défèrement d’hier, le Premier magistrat de la ville d’Antsohimbondrona et cette Dame qui s’avère être une Conseillère technique du Premier ministre, ont tout de suite été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora. Joint au téléphone hier soir, un haut responsable au niveau de la Primature a expliqué que cette femme n’est plus Conseiller technique d’Olivier Solonandrasana Mahafaly. Sa nomination aurait déjà été abrogée depuis près d’un an.

Aménagements illicites. Pour revenir aux faits : au mois de novembre 2016, le Bureau indépendant anti-corruption aurait reçu une doléance dénonçant l’existence de travaux d’aménagements illicites entrepris par des ressortissants chinois dans une zone protégée des mangroves. L’implantation de la société aurait été rendue possible grâce à une autorisation en bonne et due forme signée par le Maire d’Antsohimbondrona. Cette affaire concerne une dizaine d’hectares de mangroves qui aurait été défrichée et abattue à l’aide d’engins. Et ce, tout en négligeant les dispositions légales relatives à la protection de l’environnement en général et des mangroves en particulier. Au début du projet, la population locale et les associations œuvrant dans le domaine de la défense de l’environnement ont déjà manifesté contre les impacts négatifs de cette exploitation illicite sur l’environnement. D’autant plus que d’après les informations, les mangroves concernées venaient de faire l’objet d’un reboisement entamé dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet environnemental 3 » (PE III).

Investigations. Par ailleurs, les résultats des investigations ont également démontré que le lieu d’implantation de ce nouveau centre d’aquaculture se situe à proximité d’une autre société opérant déjà dans le même domaine. Et ce, bien malgré l’existence de dispositions instituant une distance minimale de 20 kilomètres entre deux centres d’aquaculture pour la préservation de la biodiversité. Les investigations auraient également révélé que la société impliquée dans cette affaire ne remplit pas les conditions requises par la loi en vigueur et ne dispose d’aucune autorisation légale nécessaire pour procéder aux travaux d’exploitation et de création d’un établissement d’aquaculture. Après l’incarcération de l’ex-Conseillère technique du Premier ministre et du Maire d’Antsohimbondrona, l’on se demande désormais qu’en est-il du sort des opérateurs chinois qui ont défriché et abattu les mangroves.

Davis R

JICA : Murakami Hironobu, nouveau représentant résident à Madagascar

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Murakami Hironobu succède à Akira Nishimoto, en tant que représentant résident de la JICA à Madagascar, depuis le 15 janvier 2017.

La coopération bilatérale entre Madagascar et le Japon s’intensifie davantage. C’est ce que l’on peut tirer des propos du nouveau représentant résident de la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale), lors de sa première rencontre avec la presse, hier au siège de l’agence à Ankorondrano. En effet, plusieurs projets appuyés par le Japon sont déjà actuellement en cours, si l’on ne cite que le PAPRIZ II (Projet d’Amélioration de la Productivité rizicole) qui s’étend jusqu’en 2020, le PRODAIRE (Projet de Développement de l’Approche Intégrée pour promouvoir la Restauration Environnementale et le Développement Rural), jusqu’en 2018, le projet Tafita pour l’appui à l’éducation de base, jusqu’en 2020, etc. « Les appuis de la JICA se subdivisent en plusieurs parties. Les plus grandes orientations concernent l’agriculture et le développement rural ; le développement social ; et le développement économique avec l’appui aux infrastructures et à l’urbanisme. Pour ce dernier volet, il y aura l’année prochaine le début des travaux pour le système d’irrigation dans le PC23 de la région Alaotra Mangoro. L’extension du port de Toamasina devrait également commencer l’année prochaine. D’après les prévisions, les travaux pour ce projet dureront 10 ans », a indiqué le représentant résident de la JICA.

 

Antsa R.

Français de Madagascar : Déplacement à Majunga de Jean Daniel Chaoui

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Jean-Daniel Chaoui en compagnie d’Annick Raharimanana, conseillère consulaire à Majunga.

Midi Madagascar a rencontré Jean-Daniel Chaoui, Conseiller consulaire et Président de FdMM, à son retour d’une mission effectuée du 11 au 14 février 2017 dans la capitale du Boina.

Midi Madagasikara (MM) : Quel était l’objet de votre séjour à Majunga ?

Jean-Daniel Chaoui (JDC) : FdMM est très présente dans cette ville. La Conseillère Annick Raharimanana anime avec brio l’équipe associative locale qui multiplie les actions au bénéfice des Français résidents. FdM Majunga possède un local et tient plusieurs permanences hebdomadaires régulières ( Tél 032 40 848 71). Il était donc naturel que je me déplace pour participer à l’Assemblée Générale de cette association, AG qui se tenait le samedi 11 février 2017.

MM : Etait-ce le seul motif de votre visite ?

JDC : J’ai élargi ce séjour à l’exercice de mon mandat de Conseiller consulaire représentant les Français de Madagascar, les lundi 13 et mardi 14 février. J’ai ainsi rendu visite à la nouvelle Principale du Collège Français Françoise Dolto, Geneviève Drouot. J’ai pu constater la qualité du niveau d’enseignement de ce collège, sans égale sur la ville de Majunga, de la maternelle à la troisième. J’encourage mes compatriotes à y scolariser leurs enfants.

MM : Avez-vous visité d’autres organismes locaux ?

JDC : Oui, j’ai été reçu à l’Alliance Française (AF) de Majunga par la directrice et je me suis informé sur l’évolution du projet de relocalisation de l’AF, relocalisation qui devrait être effective en juin prochain. Félicitations à Sophie Mayolle pour son dynamisme qui se concrétise en particulier dans le développement des activités d’enseignement de l’AF.

MM : Qu’en est-il de l’Agence Consulaire ?

JDC : Celle-ci présente un fonctionnement de qualité. En l’absence du Consul Honoraire en déplacement, j’ai été reçu par l’agent administratif, Judith Manariasa. L’Agence assume son rôle « d’interface » entre la population résidente et le Consulat général (CG) à Tananarive. C’est un relais administratif qui assure la transmission des dossiers et donne des informations. Il ne faut pas se méprendre sur son rôle. L’Agence ne peut assumer les fonctions dévolues au CG. Ceci n’est pas toujours compris par mes compatriotes. Une « mission de Tana » va bientôt venir avec possibilité de la faire des papiers d’identité sur place.

 

MM : Avez-vous rencontré des opérateurs économiques ?

JDC : Oui. C’est un volet de préoccupations toujours présent dans mes déplacements. J’ai visité six sites dans des domaines variés : énergies renouvelables, activités portuaires et douanières, hôtellerie et tourisme, matelas mousse et quincaillerie.

MM : Que retenez-vous de ces entretiens ?

JDC : Je retiens trois sujets de ces entretiens. Le premier concerne la difficulté de travailler dans un contexte d’insécurité administrative et juridique, voire judiciaire. Cette préoccupation est générale. Le second concerne la Jirama dont les délestages atteignent 50% du temps à Majunga, j’ai pu en faire l’expérience. Cela perturbe considérablement le fonctionnement des entreprises. L’achat d’un groupe et du carburant pour pallier aux coupures de courant électrique présente un surcoût très important.

MM : Vous aviez indiqué trois sujets ?

JDC : Le troisième sujet fut une intervention d’une communauté résidente exprimant son incompréhension face au refus de visas pour la France ou pour la Réunion, refus dont sont victimes nombre de parents personnes âgées qui ne peuvent rendre visite à leurs enfants et petits-enfants résidant en métropole, ces enfants et petits-enfants ayant acquis la nationalité française. C’est un sujet qui affecte aussi la société malgache. J’entreprends actuellement de saisir le défenseur des droits en France pour avoir son avis face à ces situations qui me semblent dommageables pour tout le monde.

MM : Un dernier mot pour conclure.

JDC : Je voudrais souligner la qualité du projet de développement d’un parc animalier porté par le groupe SIB et Nigar Barday à Majunga. C’est un lieu agréable entretenu avec beaucoup de passion par la responsable et son conjoint. J’invite la population à le visiter. C’est ouvert au public dans l’enceinte de l’usine SIB.

Recueillis par P.R.

Eliana Bezaza : « Processus d’encadrement pour la précampagne »

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La Secrétaire nationale du PSD, Eliana Bezaza, a son mot à dire concernant notamment la précampagne. Sur ce point, elle estime qu’il devrait y avoir un processus d’encadrement. La Secrétaire nationale du PSD a tenu ainsi à faire la remarque : « Nous tenons le record pour le pourcentage de précampagne par rapport aux voix obtenues ». Elle propose ainsi pour l’avenir que les candidats devraient remettre un rapport financier à la Cour des Comptes durant la précampagne mais aussi après les élections. L’objectif étant l’égalité des chances des candidats aux échéances électorales. Elle s’est référée aussi à l’atelier organisé par la Commission pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) qui a fait état de la loi organique n°2012-005 portant Code Electoral qui devrait être susceptible de révision. Pour ce qui est de l’atelier qui a lieu pendant deux jours, les 21 et 22 février, au Carlton, elle n’a pas dit grand-chose, étant donné que cette rencontre n’a fait que débuter. 

Dominique R.  

Violet Kakyomya du PNUD : Pour un dialogue constructif et paisible

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« Consolider la paix et la démocratie à Madagascar, un impératif de développement », tel a été le thème de l’atelier interactif des partis politiques qui se tient, depuis hier jusqu’à aujourd’hui, à l’hôtel Carlton. Plusieurs partis de différends bords politiques se sont ainsi retrouvés autour de cet atelier, initié par le PNUD, qui devrait permettre de renforcer leurs capacités sur les rôles et leadership qu’ils peuvent mener afin de contribuer  au raffermissement d’une démocratie apaisée et inclusive, mais également d’une coexistence pacifique. Parmi les participants à cette rencontre, citons, entre autres, Marc Ravalomanana, Emmanuel Rakotovahiny et Annick Ratsiraka. Ces deux derniers ont représenté respectivement Zafy Albert et Didier Ratsiraka. Toutefois, le fondateur de l’empire Tiko n’a fait qu’assister à la cérémonie d’ouverture. En revanche, le Mapar et le HVM ont brillé par leur absence. Notons que cet atelier s’inscrit dans une série d’initiatives de renforcement des capacités multi-acteurs s’adressant à plusieurs acteurs et leaders d’opinion clés de la vie politique dont la société civile, les médias, les chefs religieux et traditionnels, ainsi que les partis politiques. 

Engagement. Lors de son allocution, la Représentante résidente du PNUD à Madagascar, Violet Kakyomya, a souligné que « l’histoire politique du pays nous révèle que les acteurs politiques malgaches sont en mesure de trouver une issue pacifique aux crises institutionnelles …Les partis politiques peuvent prévenir les crises lorsqu’ils trouvent un consensus sur les règles du jeu politique et respectent l’alternance démocratique. Le PNUD à Madagascar réitère son engagement pour la promotion d’un dialogue constructif et paisible entre les acteurs clés parmi lesquels les partis politiques jouent un rôle crucial dans l’espace public ». Avant d’ajouter qu’« il est important de dissiper les malentendus et de créer un climat de confiance entre les parties prenantes afin qu’elles trouvent un consensus sur le processus démocratique en cours et à venir. Comme vous le savez déjà, les élections apaisées et inclusives exigent non seulement, un climat d’interaction, d’ouverture, d’écoute, mais aussi un esprit de tolérance, de compromis et d’harmonie sur les règles du jeu ». Soit dit en passant, la communauté internationale souhaite qu’il y ait un climat apaisé, lors de la prochaine élection présidentielle. 

Dominique R.

Tourisme : « Un assainissement du secteur s’impose », selon Andria Raharinosy, président fondateur de Holidays Madagascar

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Andria Raharinosy, président fondateur de Holidays Madagascar lors de la célébration du 20e anniversaire de son entreprise.

La professionnalisation des acteurs constitue également une priorité des priorités si l’on veut améliorer la qualité de l’offre et de la prestation.

« Investir dans le secteur du tourisme nécessite une vision à long terme. Ce n’est pas l’affaire des opportunistes. En outre, un assainissement de ce secteur s’impose pour ne pas ternir l’image de la destination Madagascar ». Le président fondateur du Tour Opérateur Holidays Madagascar, l’a évoqué dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de son entreprise. « Il s’agit notamment des informels qui ne paient pas de fisc. Ils ne disposent ni de moyens suffisants ni de savoir-faire en cas d’accidents des touristes, par exemple. Et ce sera au détriment de la destination toute entière. Il y a également des guides touristiques qui font une usurpation de fonction en se plaçant comme des Tours Opérateurs afin de détourner les clients », a-t-il dénoncé.

Première richesse. Raison pour laquelle, Madagascar Holidays fait partie des opérateurs touristiques militant pour l’assainissement du secteur. En outre, « la professionnalisation des acteurs constitue également une priorité des priorités si l’on veut améliorer la qualité de l’offre et de la prestation. En effet, les ressources humaines constituent une première richesse au même titre que notre nature cinq étoiles. Raison pour laquelle, on participe activement à la consolidation de l’offre de formation pour ne citer que le partenariat avec l’INTH. Nous y avons ouvert la filière tourisme  durable. Nous avons également fait intervenir des experts internationaux en la matière, sans oublier la donation de plusieurs ouvrages techniques pour cet Institut de formation. Nous sommes le seul Tour Opérateur à aller si loin dans ce domaine », a enchaîné Randria Raharinosy.

Offre sur mesure. Par ailleurs, Holidays Madagascar continue à promouvoir la destination Madagascar. En effet, « c’est l’affaire de tous. Cela nécessite ainsi un travail collectif. De notre côté, le développement de notre entreprise passe par le développement de la destination. C’est pourquoi, nous contribuons au développement des sites touristiques », a-t-il rajouté. Notons que ce Tour Opérateur effectue une offre sur mesure. Sa particularité est de développer une structure d’accueil chez l’habitant avec un objectif de couvrir tous les principaux lieux touristiques de Madagascar. « C’est une manière de découvrir la destination tout en ayant les opportunités d’être en proximité avec les Malgaches », a souligné Toky Randrenjason, Gérant de Holidays Madagascar.

Navalona R.

Pôlisy matin’ny fitsaram-bahoaka : Efa mandeha ny famotorana

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Fantatra fa, efa mandeha ny famotorana mahakasika ilay fitsaram-bahoaka nahafaty pôlisy roa, tany Ambalamanga, Befandriana avaratra, ny faran’ny herinandro teo. Natomboka tamin’ny ray aman-drenin’ireto mpitandro filaminana namoy ny ainy ireto izany, araka ny fampitam-baovao azo. Ary ny azo inoana dia hitohy amin’ireo fokonolona nandray anjara tamin’ity famonoana mpitandro filaminana ity. Tsiahivina fa, pôlisy voairaka hisambotra olona tany amin’ity tanàna ity, izay raha ny fantatra hatrany dia sady toerana lavitra andriana amina kilaometatra maromaro miala an’i Befandriana avaratra no mbola saro-dalàna rahateo. Efa vitan’izy ireo ny iraka nampanaovina, saingy nosakanan’ny olona tsy hivoaka ny tanàna izy ireo niaraka tamin’ilay olona nosamboriny. Tsy vitan’ny fisakanana fe fisakanana anefa izany, fa niaraka tamin’ny fikasihan-tànana ireo mpitandro filaminana ireto. Tora-bato, tsindrona zava-maranitra, sns ary dia iny niafara tamin’ny famoizan’izy ireo ny ainy iny. Nalain’ireto andian’olona ireto, ny basin’ireo pôlisy, saingy efa narian’izy ireo tsy lavitra ny toerana, ary efa tsy misy bala intsony. Marihana, hoy ny loharanom-baovao fa, hatramin’izao dia mbola tsy tonga ao Befandriana avaratra ny vatana mangatsiakan’ireto mpitandro filaminana namoy ny ainy ireto.

m.L


Kidnapping : Irefane Molou, toujours introuvable

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C’est l’inquiétude totale du côté de la famille du jeune Irefane Molou. Enlevé  au soir du 10 février dernier  à Ivandry, il est encore introuvable actuellement.  Cela fait maintenant 12 jours (hier) qu’il a été kidnappé et sa  famille n’a pas encore de nouvelles le concernant.  Et il y a de quoi être inquiet du côté des proches de la victime. Ce d’autant plus que  les ravisseurs ne semblent pas du tout inquiets du fait que l’Ambassade de France (la victime est un ressortissant français) et les autorités locales sont déjà informées de ce kidnapping.   En tout cas, comme dans la plupart des cas, les  personnes enlevées sont des opérateurs économiques, la communauté des  investisseurs ne cessent pas de lancer des appels aux autorités pour qu’elles prennent les mesures nécessaires pour éradiquer le kidnapping, un fléau qui mine la vie socioéconomique à Madagascar. « Si les responsables ne sont pas capables d’endiguer l’insécurité, qu’ils démissionnent » indique-t-on notamment dans la sphère économique.

R.Edmond

JICA : Projet d’appui à la gestion participative de l’école

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Dans le cadre de l’amélioration de l’éducation dans le pays, le ministère de l’Education Nationale (MEN), en partenariat avec l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) a procédé à la mise en place d’un projet d’appui à la gestion participative et décentralisée de l’école. A cet effet, un atelier s’est tenu, hier, à l’hôtel Astauria, à Antanimena. Selon Todisoa Andriamampandry, Directeur Général de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation (DGEFA) au sein du MEN, avec l’instauration du FEFFI (appui à la gestion participative et décentralisée de l’école) Avaradrano a été pris comme Cisco pilote, mais le projet va se propager par la suite dans les autres Cisco de la région Analamanga. Après ce serait au tour des autres régions. Chaque EPP devrait concevoir un projet d’établissement contractualisé. Les écoles qui n’arriveront pas à présenter un projet seront privées de subvention.

Dominique R. 

Emploi : 1 500 offres depuis début 2017

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Même en début de soirée, la journée de l’emploi et de la formation organisée par MRH a attiré beaucoup de monde.
FJ/23.02/emploi

Hausse. C’est ce qui définit la situation de l’emploi, des offres, actuellement. En effet, un accroissement de 250 offres d’emploi aurait été enregistré car les statistiques de 2016 ont démontré qu’il y avait eu 1 250 répertoriés. Ce qui n’est plus le cas car depuis le début de l’année 2017, il y a déjà eu 1 500 propositions. Ces dernières sont issues des entreprises d’offshore implantées un peu partout dans la Capitale mais également dans les autres grandes villes du pays. Entre autres, les sociétés de « call center qui ont 3 000 voire 4 000 postes à pourvoir ». Ce sont là les informations recueillies lors de l’ouverture du salon de la 9e édition de la journée de l’emploi et de la formation hier au palais des sports Mahamasina. Se déroulant jusqu’à ce jour, l’évènement est l’opportunité pour les jeunes malgaches (à la recherche de travail ou encore étudiants) d’avoir des informations sur le secteur de l’emploi dans la Grande Île. Notamment, sur les besoins recherchés par les entreprises en termes de compétence, de bagages expérimentales et formationnelles ou encore sur les tendances du marché du travail.

Partenariats. Etant donné la portée du secteur de l’emploi et du travail, le gouvernement malagasy par l’intermédiaire du ministère de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, collabore avec les entreprises privées. Et ce, dans le but de « faciliter l’accès des jeunes au monde professionnel ». Car, de nombreux jeunes malgaches sont actuellement au chômage faute d’employabilité. Les causes étant « l’arrêt précoce des études » ou encore des programmes universitaires et scolaires ne permettant pas directement d’intégrer le fameux monde du travail.  

José Belalahy

Karàna notifirina : Afa-doza tanteraka

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Fantatra fa efa afa-doza tanteraka ilay teratany karàna sy ny zanany lahy nisy nitifitra tetsy Ambatobe ny alahady lasa teo. Ny ampitson’ny nahatongavan’izy tany amin’ny hôpitaly Darné, tany Maorisy ihany mantsy dia efa nandalo fandidiana ilay rainy, nanesorana ny bala tao amin’ny tanany, raha efa nomena ny fitsaboana sahaza azy kosa ilay zanany. Azo lazaina fa efa mihatsara tanteraka ny toe-pahasalaman’izy ireo, raha ny angom-baovao azo. Tetsy an-danin’izay kosa dia fantatra fa efa teraka soa aman-tsara kosa ilay vadiny izay mbola tavela aty. Tsiahivina fa saika hanaraka an’ity vadiny ity, hiteraka no antony nandehan’ity teratany karàna ity taty amintsika. Kanefa dia iny tifitra variraraka iny no nitsena azy raha iny izy sy ny zanany, handeha hamonjy fodiana teny Ambatobe iny. Hatreto kosa dia mbola mitohy hatrany ny fikaroham-baovao ataon’ireo mpitandro filaminana mahakasika ilay olona nitifitra, izay fantatra fa teratany vahiny ihany koa.

Nangonin’i m.L

Befandriana Nord : L’enquête commence, une forte délégation de la police sur place

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Les éléments des commissariats environnants (Besalampy et Mampikony), des enquêteurs de la brigade criminelle, des éléments de la force d’intervention policière de Mahajanga, des responsables auprès de l’inspection générale et encore d’autres personnes issues du corps de la police nationale ont été dépêchés à Ambalamanga, le lieu du crime depuis déjà deux jours. Hier, les dépouilles des deux policiers victimes d’une vindicte populaire ont été acheminées vers leurs familles respectives. Sur place, les choses sérieuses commencent avec l’ouverture d’enquête de la brigade criminelle. On parle d’un individu arrêté hier. Un chiffre qui pourrait augmenter incessamment puisque les limiers sur place continuent de creuser des renseignements visant à identifier les membres du groupe de personnes responsables de l’acte. Une tâche qui s’avère difficile puisque beaucoup ont déjà déserté les lieux lorsqu’ils ont vu la forte délégation policière débarquer. Des solutions d’urgence sont requises pour éviter les vindictes populaires, en passe, de devenir monnaie courante dans la Grande Île. La menace d’en être victime touche tous les niveaux : les simples citoyens, les forces de l’ordre, les magistrats et les fonctionnaires…

D.R

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