Le climat social tendu qui règne en ce moment est le résultat de la crise politique et des difficultés économiques engendrées par une conjoncture peu favorable. La population qui sait prendre son mal en patience ne cède plus aux appels répétés des agitateurs, leur demandant de tout casser. Mais il arrive un moment où la coupe est pleine et le sentiment d’injustice étant trop fort, les victimes décident de réagir et de protester contre ceux qui les spolient impunément.

Des forces de l’ordre, et non des forces de répression

Les forces de l’ordre sont, comme toujours, très présentes lors de ces manifestations de protestation. Dans le passé, elles dispersaient sans ménagement à coups de grenades lacrymogènes les gens, prétextant un trouble à l’ordre public. Cette semaine, leur attitude a été différente. Les expropriés d’Ankadimbahoaka qui se sont rassemblés à Analakely n’ont pas eu à respirer les gaz incapacitants utilisés habituellement par les membres de l’EMMOREG. Ils ont pu déployer leurs banderoles sans être gênés. Les politiciens qui avaient appelé à la manifestation ont brillé par leur absence. Le centre de la ville n’a donc pas connu ces courses poursuites qui avaient cours, il n’y a pas si longtemps. Hier, la révolte des employés d’une usine de confection contre l’attitude intolérable de leur patron s’est soldée par la séquestration de ce dernier. Les journalistes appelés sur place ont été témoins de l’arrivée des membres de l’EMMO Sécurité. Ils ont constaté l’attitude respectueuse du commandant des forces de l’ordre qui a instauré un véritable dialogue avec les ouvriers. La situation qui était explosive a été désamorcée. Le directeur coupable des brutalités ayant été évacué, le calme est revenu dans l’usine. On se prend aujourd’hui à rêver que ce comportement des forces de l’ordre sera la règle et que nos gendarmes et nos policiers seront véritablement garants de l’ordre public. On espère qu’ils agiront dorénavant dans le respect des droits de l’Homme et qu’ils ne seront plus des forces de répression aveugle et protectrices du régime comme ce fut le cas lors de la transition.

Patrice RABE

Ny Filohan’ny Synodam-Paritany ALaotra (SPAL), dia sarotiny amin’ny fiarovana ny aim-panahin’ny kristiana ato amin’ny Faritra noho izy ireo vao nivoaka tsy ela tamin’ny olana lehibe (2008 – 2012), sy ny aim-panahin’ny Kristiana Loterana rehetra manerana ny Nosy izay mety hiparitahan’ny vaovao.

Izany no antony lehibe nanakanany ny mpanao gazety izay voasariky ny fitiavana te-hahalala vaovao ka niditra tsy nahazo alalana tamin’ny tompon’andraikitry ny FLM na dia tao anatin’ny fahafahan’ny toe-draharaha aza, satria teo amin’ny ora fanombohan’ny fanompoam-pivavahana izay fotoana famaranana ny Isantaonan’ny FDL Synoda no fanakatonana koa ny fivorian’ny KMSPAl indrindra no nosakanana tsy hahazo hanatanteraka izany ny tompon’andraikitra.

Efa nandraisana fanapahan-kevitra teo anivon’ izany fivoriana ara-potoanan’ny Komity Mpiandraikitra ny Synodam-Paritany ALaotra (KMSPAL) ny 13 – 14 Aprily 2016 izany ity olana ity ary ny Birao Foibe FLM dia mahalala izany tsara, ka ny fanatanterahana sy fankatoavan’ny roa tonta izany no antoky ny fihavanana sy filaminana, saingy izany no zava-nisy. Angatahina hatrany ny rehetra mba samy handray sy hanakatra ny fanapahan-kevitra mahakasika izany.Tsara homarihina fa mandra-piandry ny fivorian’ny Komitin’ny Synodam-paritany Alaotra izay hatao any Tanambe ny volana Jolay dia mijanona tanteraka ho mpanatanteraka(exécutif) ny tapaky ny KMSP ny Filoha.

Ny Pastora, tompon’andraikitry ny Fitandremana, sy ireo Komity ary ny Kristiana maro an’isa manaraka ny rafitra, dia efa resy lahatra tamin’ny fanekena izany, ary dia isaorana azy ireo, fa ireto andian’olona vitsivitsy no sisa andrasana amim-panantenana fa tsy handà izany raha ampy fanazavana tsara eo aminy ny fanapahan-kevitra,mba hiarovana hatrany ny fifankatiavana sy ny firaisan’ny Fiangonana tsy ho vaky.

Amin’izao fotoana dia efa manomboka misy ny fitoniana,ary efa misy ny hetahetam-pihaonana amin’ny Rafitra mpamaha ny olana ka antenaina fa tsy ho ela dia hiravona izany raharaha izany .Mangataka antsika mpino Loterana rehetra mba tsy hanadino ny fitondrana am-bavaka ny fiainam-piangonana.

CATHY

Le stade de Mahamasina aura un gazon digne des grands terrains de football. Foi de Charly, l’agronome de service, qui est aux petits soins pour ce centre mythique qui va pouvoir accueillir les grands rendez-vous sportifs et notamment la Coupe d’Afrique des Nations de rugby en juin.

Pour un geste, celui de la Ligue d’Analamanga de football est sans doute le plus précieux dans la mesure où elle a remis, hier, à la Commune urbaine d’Antananarivo un matériel de pointe avec de nouveaux tourniquets d’arrosage, une première depuis que ce stade existe.

Bonne gestion. Ce don vient à point nommé car la saison des pluies a pris fin et la survie du gazon dépend de l’arrosage, explique le Directeur de Cabinet de la CUA, Jean Pierre Rakotoarivony qui avait promis d’en faire bon usage et de mettre en place une bonne gestion de la pelouse qui interdirait la tenue des entraînements, même ceux des équipes de la commune telles l’USCAFoot et Iarivo Rugby Club.

Une très bonne option, en fait, même si la solution de rechange ne devait pas non plus attendre avec le début des travaux du stade annexe. Un impératif aussi urgent car la survie des équipes communales est à ce prix.

Partenariat gagnant-gagnant. Le président de la Ligue d’Analamanga de football, Tota Henintsoa Rakotoarimanana, a d’ailleurs émis le souhait pour une utilisation rationnelle des lieux, gage de la santé de la pelouse avant de remercier la CUA pour ce partenariat sans nul doute gagnant pour les deux parties puisque l’écrasante majorité des matches du championnat d’Analamanga se tiennent à Mahamasina.

Et de mentionner que le football a souffert de la fermeture de Mahamasina avec en filigrane l’énorme manque à gagner durant les compétitions africaines à Mahajanga.

Maintenant et avec une pelouse refaite et sa grande capacité, le stade de Mahamasina va très certainement retrouver l’ambiance des grands jours. Et c’est mieux pour tout le monde…

Clément RABARY

Une nouvelle menace grève générale plane sur Air Madagascar. Une manifestation s’est tenue hier devant le siège de la compagnie, à Analakely. Il s’agit d’une sommation selon les meneurs

Sur les lieux étaient présents les quatre délégués du personnel de la compagnie, soutenus par des représentants d’autres syndicats comme celui de la JIRAMA, celui des artistes, etc. et également le maître Willy Razafindratovo dit Me Olala, ainsi que Lalatiana Rakotondrazafy. Il faut croire que cette affaire prend aujourd’hui une autre envergure. Certains parlent de récupération politique ; d’autres évoquent un coup fatal pour la compagnie nationale. Pour Rado Rabarilala, porte-parole des délégués du personnel d’Air Madagascar, leur lutte concerne aujourd’hui le respect des lois en vigueur. « Il s’agit d’une justice pour tous », a-t-il déclaré hier. « Le tribunal a déjà tranché sur cette affaire. Il y a même eu un recours pour interprétation. La décision de la justice est claire ! Nous devons être réintégrés au sein d’Air Madagascar. Avec les agissements des dirigeants, le régime actuel bafoue la Constitution, la loi du travail et les conventions internationales signées par Madagascar », a-t-il ajouté. De son côté, Me Willy Razafindratovo a souligné que c’est l’Exécutif qui fait tout pour freiner l’application de la décision de la Justice. « Le Parquet reçoit des ordres pour stopper le processus et classer l’affaire sans suite. Nous sommes dans un pays de non droit. Une telle mauvaise gestion est une catastrophe », a fustigé l’avocat des employés d’Air Madagascar.

Grève. A noter qu’après la grève qui s’est terminée l’année dernière, une clause de fin de conflit a été signée par le syndicat des employés et la Direction générale d’Air Madagascar. Cette convention donnait une marge de 15 jours à chacune des parties pour réaliser ses engagements. Or, les dirigeants de la compagnie nationale n’ont jamais respecté les leurs, d’après Rado Rabarilala. « Nous avons fait une manifestation à Ivato, lundi dernier. Jeudi, nous étions à la direction du personnel. Mais comme celle-ci ne peut pas résoudre le problème, nous sommes ici maintenant devant la Direction générale. Une sommation a été faite. Si aucune solution n’est prise, la grève des employés reprendra, sans passer par l’inspection du travail, car il s’agit de la suite de la grève de 2015 qui n’est toujours pas résolue », a-t-il annoncé. Bref, la compagnie nationale est de nouveau dans une très mauvaise passe.

 Antsa R.

Ny iray maty vokatry ny daroka ary ny faharoa kosa notapahina tongony roa mba tsy ho afaka handeha intsony. Izany habibiana izany no nanjo ireo olona roa voarohirohy ho mpangalatra tany Ambalavato, fokontany iray ao Fianarantsoa. Taorian’ny fanafihana nitranga ny alakamisy teo, tokony ho tamin’ny iray ora maraina, no tapa-kevitra ny olona ny nanara-dia ireo olon-dratsy. Ny iray tsy lasa lavitra akory dia voasambotra ary niharan’ny daroka isan-karazany izay nitarika avy hatrany ny fahafatesany, teo an-toerana ihany. Ny faharoa kosa nifanenjehana nandritra ny fotoana elaela saingy tratra ihany. Io indray dia notapahina tanteraka ny tongony roa ary ahiana koa ny ainy amin’izao fotoana noho ny haverezan-drà be loatra tamin’ny vatany. Isan’ny tena nandresy lahatra ny olona fa mpangalatra ireo voasambotra ireo, dia ny fisian’ny bala miisa telo izay tratra teny aminy. Ankoatr’izay dia mbola nisy basy poleta PA ihany koa. Vonona ny hamono anay ireo, hoy ny olona ka aleo ny anay no tonga aloha. Mateti-pitranga loatra ny fitsaram-bahoaka eto amin’ny firenena malagasy na dia fantatry ny olona aza fa raràn’ny lalàna manan-kery izany. Sahirana rahateo koa ny mpitandro ny filaminana rehefa misy ny baiko omena azy ireo hanokatra fanadihadiana momba ireny raharaha ireny. Ny antony dia satria matetika fokonolona iray tanàna no indray nandray anjara. Ankehitriny aza dia sahin’ny olona hatramin’ny mandeha eny amin’ny biraon’ny mpitandro ny filaminana izay hitazomana ny jiolahy ary angatahin’izy ireo ny hamoahana ny olona tazomina mba hamonoana azy avy hatrany. Miverin-dàlana ve isika amin’ny tany tan-dalàna sy ny fanajàna ny zon’olombelona.

D.R

Après son sommet national de 25m à l’ESCA, la fédération malgache de natation organisera la compétition dans le bassin de 50m de Toamasina.

Le dernier championnat de Madagascar qui s’est tenu à Toamasina a eu lieu en 2006. Et c’est dix ans après seulement que la piscine du CPJS accueillera de nouveau des nageurs nationaux. Ce sera pour les 6 et 7 mai. Le plus de ce championnat concerne le fait qu’il sera organisé en même temps que les championnats des Masters et les entreprises sont très attendues.

Pour les masters, ils seront répartis en 2 catégories dont l’une de 25 à 35 ans et l’autre de plus de 35 ans. Pour les compétiteurs licenciés, le minima sera toujours imposé afin d’avoir de meilleurs chronos.

Absent au CANA zone 4. En natation, tout comme en toute discipline sportive, il n’y a pas de miracle, on a besoin d’entraînement comme on a besoin de compétition. Dommage que Madagascar ait raté le rendez-vous des championnats d’Afrique de la zone 4 (CANA) qui se tient à l’île Maurice actuellement. Il s’agit des 14^e championnats d’Afrique de natation, à la piscine Serge Alfred à Beau-Bassin. Treize pays ont répondu présents avec l’Angola, le Mozambique, la Namibie, le Malawi, les Seychelles, l’Afrique du Sud, la Zambie, le Zimbabwe, la Tanzanie, le Botswana et Maurice. Deux pays de la zone 3, le Kenya et l’Ouganda ont renforcé ces pays et nous restons le grand absent avec les Comores.

Pour Toamasina, l’enfant du pays, Anthony Sitraka Ralefy, est aussi très attendu pour nager et assurer sa présence aux Jeux Olympiques du Brésil du 5 au 21 août prochain. Comme il évolue à l’étranger, il pourrait aussi nous représenter plus facilement pour le sommet mondial du 6 au 11 novembre au Canada. Mais c’est encore toute une histoire car le ticket pour Canada au bas mot coûte dans les 1 500 euros en partant d’Ivato !

Anny Andrianaivonirina

Misesisesy ny asan-jiolahy any amin’iny faritra Tsiroanomandidy iny tato ho ato. Ny alahady alina lasa teo, tokantrano iray tao Ambararatabe indray no notafihin’ny jiolahy amam-polony, nirongo fitaovam-piadiana. Vokany, maty notrobaran’ireto olon-dratsy ny antsy ny raim-pianakaviana tao amin’ity trano. Vola sy entana an-tapitrisany kosa no lasan’izy ireo tamin’izany. Araka ny fampitam-baovao avy amin’ireo mpitandro filaminana any an-toerana dia nanao amboletra niditra tao amin’ity tokatrano ity ireto olon-dratsy rehefa avy namaky ny varavarana. Saika hanohitra noho izany ity raim-pianakaviana ity tamin’io fotoana io, saingy tratan’ny be no ho vitsy ka lavo. Tsindron’antsy avy hatrany no niantefa teny amin’ny kibony. Niboraka teo mihitsy ny tsinainy raha ny fanazavàna azo hatrany. Tsy vitan’izay anefa fa mbola nodarohan’ireto jiolahy ireto ihany koa ireo zaza amam-behivavy tao an-trano. Nanao izay danin’ny kibony avy eo ireo olon-dratsy naka izay azo nalaina rehetra tao an-trano, ary rifatra nitsoaka avy eo. Noezahina nentina tany amin’ny toeram-pitsaboana ihany ilay raim-pianakaviana nony lasa ireo olon-dratsy saingy indrisy fa tsy tana ny ainy noho ny habetsaky ny rà very. Efa mandeha moa amin’izao fotoana izao ny fanadihadiana sy ny fikarohana ataon’ireo mpitandro filaminana any an-toerana.

m.L

Après plusieurs mois de silence, les férus du kickboxing malgache seront gâtés ce dimanche 1^er mai au Gymnase de Mahamasina. Des combats des « grosses pointures » de la boxe pied poing malgache qui vont se livrer une rude bataille à l’occasion du « Grand Gala de kickboxing ». Un des enjeux de ce grand rendez-vous est la sélection du second représentant de la Grande Ile au Championnat d’Afrique de kickboxing professionnel le 28 mai au Gabon. Deux combattants seront engagés à ces joutes continentales dans les catégories des moins de 57kg et 71 kg.  C’est Mahery Rakotonirina du Lion Force qui va en découdre avec ses confrères africains chez les moins de 71 kg.

Lutte acharnée. Si Mahery est déjà fixé sur son sort, le combattant chez les moins de 57 kg reste à définir. Ils seront 4 combattants pour une place au Gabon. Il s’agit de Rojolalaina (Fianarantsoa), Fenonavalona (FTBF), Alain Randria (COSFA) et Ratovoson (Etoile du Sud). « On va procéder au tirage au sort ce samedi en vue de déterminer le calendrier du combat de ces 4 kickboxeurs. Ils se valent tous et seul le meilleur d’entre eux remporte le fameux ticket pour le Championnat d’Afrique professionnel du Gabon le 28 mai prochain » lance Thommy Gilbert. Outre ces combats, d’autres stars membres de l’équipe nationale vont aussi monter sur le ring de Mahamasina à l’image de Menavolo, Faratiana, Rockaya, Voary Pierre. Fazaraly sera opposé à Jimmy, Billy contre Papilika et Claudia affrontera Mioratiana alias « Boay kely ».Le duel le plus attendu est la confrontation entre Johnny et Njaka de Fianarantsoa. Cette compétition servira également de test de préparation pour ces combattants présélectionnés au sein de l’équipe nationale. Des combats de titans et de belles empoignades attendront les férus du kickboxing qui jusqu’ici n’ont pas été déçus.

T.H

Mirongatra ary efa mahakivy sy mahatezitra ireo tantsaha mpamboly lavanilina ao Analanjirofo ny zava-misy amin’ny fangalarana ny vokatra an-tsaha ankehitriny. Ny Ao Mananara Avaratra izay tena mpamokatra azy ity no tena tsy voafehin’ny mpitandro ny filaminana intsony izany.

Ny faran’ny herinandro teo, noho ny ezaka ataon’ireo tantsaha nitambatra miambina ny fambolena lavanilina ataon’izy ireo, izay tena miditra amin’ny fotoana mampatoy azy tanteraka ankehitriny, dia nahatratra tovolahy 30 taona teo am-pangalarana lavanilina an-tsaha ireo tantsaha. Nilanja 25kgs eo ity lavanilina tratra teny amin’ity jiolahin-davanilina ity izao. Noho ny hatezerana be loatra tamin’izy ireo vokatry ny firongatry ny halatra, fa betsaka izy ireo no very lavanilina, dia fitsaram-bahoaka avy hatrany no nataon’izy ireo tamin’ity tovolahy ity. Nomarihan’ireo tantsaha tafaresaka tamin’ny mpanao gazety tamin’ny alalan’ny antso finday, fa efa tsy matoky “fanjakana” intsony izy ireo amin’ny fiarovana ny fananany, ka tsy maintsy izao fitsaram-bahoaka izao no entin’izy ireo manafay ireo mbola mikasa hanao izao halatra lavanilina mirongatra be izao. Tsy maty avy hatrany anefa ity tovolahy tratra nangalatra lavanilina ity fa mbola tonga teny amin’ny hopitalin’i Mananara Avaratra ihany, saingy noho ny daroka sy ny vono ary ny fahaverezan-drà be loatra nahazo azy, dia tsy tana ny aina.

Ankoatra izay dia nomarihan’ireo mpamboly lavanilina ireo fa mitily fotsiny ireo lavanilina tiany hangalarina ireo jiolahin-davanilina ireo ny andro mazava. Rehefa tonga ny alina dia mora amin’izy ireo ny mioty ireo efa ngeza sy efa matoy amin’ireo lavanilina ; ka izay no manasarotra ny fanenjehana azy ireo ary mahatonga ny vahoaka tezitra mamono avy hatrany raha misy olona tratra toy izao.

Malala Didier

26 bicyclettes d’une valeur de 20 millions d’ariary viennent d’être offertes à la Commune Urbaine d’Antananarivo par la Société CT MOTORS. « C’est le fruit d’une collaboration entre la mairie et ses partenaires et ce, dans le cadre du partenariat public-privé », a-t-on précisé lors de la remise des dons hier. Ces vélos seront affectés au service de voirie et des six arrondissements, afin de permettre à la CUA d’assurer ses obligations quotidiennes, surtout pour les actions relatives à l’assainissement, selon toujours les explications.

Recueillies par Arnaud R.

Tovovavy iray manodidina 20 taona no hitan’ny olona nivalampatra teny an-dalana, izay efa tsy nahatsiaro tena intsony saingy mbola nafana ny vatany, afak’omaly naraim-be tany Toliara. Rehefa natao ny fizahana azy dia nahitana faritra may be teo anelanelam-peny roa ambanin’ny kibony nodorana tamin’ny afo. Rehefa nahatsiaro tena taorian’ny fitsaboana sahaza natao azy ny niharan-doza dia nitantara ny zava-nihantra taminy ity tovovavy izay fantatra fa mpampanofa fahafinaretana ity.

Tsy nety niray fa nandeha fadim-bolana. Nolazainy tamin’izany araka ny vaovao voaray fa telolahy niara-nirevy taminy tamina toeram-pialam-boly iray samy efa mamomamo no nanao herisetra taminy. Rehefa tsy nety niray tamin’ny iray tamin’ ireto telolahy ity mpivaro-tena nandeha fadim-bolana ity teny an-dalana tamina toerana maizina sy mangina, dia tezitra ilahio ka nanondraka ny ambin-toaka teny an-tanany tamin’ny faritra manakaiky ny maha vehivavy an’ity koaitra ity, ary namelona “briquette” nandoro izany. Tsy vitan’izay fa mbola nodarohan’izy ireo ihany ity tovovavy zanaky ny alina . Safotra tsy nahatsiaro tena ity farany, ka lasa nitsoaka izy telolahy, hoy hatrany ny vaovao voaray.

Eric Manitrisa

Le sénateur Mapar Lylison de René est sur tous les fronts ces derniers temps. Pour certains observateurs, cet officier supérieur devenu homme politique devrait prendre la place du 7^e vice-président au Sénat, poste réservé à l’opposition. En attendant, le sénateur Lylison de René ne cesse de dénoncer. La mise en place de la Zone Economique Spéciale (ZES) à Fort-Dauphin se trouve dans sa ligne de mire. Il a martelé que le nouveau ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé Nourdine Chabani a pour mission de faciliter l’implantation de cette ZES.

Avantages. Pendant que ce membre du gouvernement se tait, les sénateurs HVM de la province de Toliara dont Randrianantenaina Lucien Luc et Mamitiana Fabergé, en ripostant aux critiques de leur collègue du Mapar, défendent ce gigantesque projet économique que le régime de Rajaonarimampianina projette de concrétiser avec les Mauriciens. Ces élus du parti au pouvoir ont vanté les avantages que la population locale tirera de ce projet, pour ne parler que de la création d’emplois. La question qui se pose est de savoir jusqu’où ira ce bras de fer engagé par le sénateur Lylison de René contre le régime en place.

R. Eugène

Vivement le partenariat public-privé dans la mise en œuvre du projet d’aménagement hydroélectricité sur le canal de Dabara…

Les problèmes liés au délestage qui perdurent depuis plusieurs mois dans la ville de Morondava, s’aggravent. Cette situation démontre clairement que la Jirama est dans l’incapacité totale de faire face à ce contexte, sans un appui extérieur au travers du partenariat public-privé dans la mise en œuvre du projet d’aménagement hydroélectricité sur le canal de Dabara. Des pourparlers dans ce sens au niveau des divers responsables, sont en cours et en bonne voie, indique le maire Kolo Frijof.

H.I.E.R. Dans le cadre du développement de la région du Menabe en général et de Morondava en particulier, la société H. I. E. R. spécialisée dans l’étude et la réalisation de centrales hydroélectriques se charge actuellement de la mise en place d’un programme d’électrification sur l’ensemble du canal de Dabara. Un projet dont l’objectif est d’alimenter tous les « Fokontany » des Communes se trouvant entre Ankilizato et Morondava. Les villes de Mahabo sont également concernées même si elles sont déjà raccordées au réseau de la Jirama. Ce projet répond au potentiel hydroélectrique de cette zone qui dispose de 20 chutes qui peuvent être équipées sur le canal de Dabara. Et ce avec une puissance de 300 à 500 kw chacune, soit un total de 2500 kw qui assureraient les besoins actuels de tout le secteur concerné y compris la ville de Morondava.

Etape. La première étape consiste en la construction par la société H.I.E.R et pour le compte d’AGRIAF-MADA, de la centrale hydroélectrique d’une puissance de 300 kw sur la chute n°2 pour la commune d’Ampanihy, avec la construction de la ligne moyenne tension de 20 kw, pour alimenter la commune d’Ampanihy et ses « Fokontany » et surtout la ferme agricole d’AGRIAF sur Ankilizato. Il y aura également la construction en simultané avec le central ci-dessus, pour le compte de H.I.E.R, de la centrale hydroélectrique d’une puissance de 300 kw de la chute n°2, proche du pont de la nationale, traversant le canal interconnectée à la première centrale avec la construction de la ligne Mahabo jusqu’à Morondava, dans l’hypothèse où les quatre chutes suivantes seront équipées de centrale hydroélectrique, dans un délai de six mois au maximum, après la réalisation de la première étape. Délais d’exécution de ces deux projets, 12 à 16 mois après tous les accords administratifs. La construction des quatre centrales sur les quatre chutes suivantes d’une puissance totale de 600 KW, est la deuxième étape. Ces centrales seront mises en chantier trois mois après le début de la construction de l’étape 1 et devrait être terminées au plus tard, trois mois après la fin des travaux de la phase 1.

Ces centrales seront toutes interconnectées sur le même réseau et connectées au réseau Jirama de Morondava et Mahabo. Cela voudrait dire qu’il y aura une puissance disponible sur ce réseau de 1200 kw en saison des pluies et 800 kw en saison sèche où le débit du canal diminue jusqu’à 7m3 par seconde.

Puissance supplémentaire. La troisième étape consistera en la construction des autres centrales sur les 14 chutes restantes à équiper dans des conditions économiquement viables. La puissance supplémentaire de ces dernières centrales serait alors, de 1 300 kw en saison des pluies et 900 kw en saison sèche. Si les besoins d’électricité du secteur deviennent supérieurs à la capacité des projets hydro, il sera possible d’alimenter le réseau par une centrale Biogaz qui serait construite sur la ferme d’Ankilizato (AGRIAF-MADA), avec comme principaux fournisseurs de matières organiques, les paysans locaux. La ferme elle-même pourra se substituer aux paysans locaux, en cas de nécessité, pour produire jusqu’à une puissance de plusieurs dizaines de Mégawatts. L’avantage de ce projet Biogaz est de donner du travail et faire vivre des milliers de personnes. Pour un Mégawatt électrique, il faut cultiver 500 ha de matière organique (Maïs ou sorgho) afin d’assurer une manche continue et annuelle de 1000 kw électrique.

Génératrice de projets. L’exploitation du canal de Dabara qui est d’une puissance de 2500 kw en saison des pluies et 1700 kw en saison sèche, permettrait à ce jour de pouvoir satisfaire en grande partie la demande du secteur et est génératrice de projets. Avec l’électricité 24h/24h, les consommateurs installeront des petites et moyennes industries (culture entrepreneuriale) pour l’augmentation des chaînes de valeur et la lutte contre la pauvreté et l’insécurité. Plus il y a création d’activités génératrices de revenus, moins il y a de « dahalo » constate-t-on dans le milieu rural, comme en milieu urbain. La société H.I.E.R serait le concessionnaire de la distribution sur les communes non desservies par la Jirama. Le prix de cession de l’énergie ne dépassera pas les 550 Ar /kwh pour les clients en basse tension (240 ou 400 Volts). Le prix de vente à la Jirama en moyenne tension (20kv) sera en moyenne autour de 350 ar/kw, négociable en fonction des besoins en période de pointe de jour et de nuit.

CHAN-MOUIE Jean Anastase

Dépouillé du terrain d’Andohatapenaka où le projet de construction de la gare routière est définit, le groupe Tiko semble revenir à la charge pour reprendre l’autre terrain litigieux de Magro Ankorondrano.

En effet, le groupe est de nouveau actif, sur le terrain, des portails sont de nouveau mis en place. Et des travaux semblent se dessiner, puisque des containers seraient déjà sur place. Cette reprise d’activités, qui ressemble à un  forcing de plus de la part de  l’ancien Président de la République Marc Ravalomanana risque en tout cas de provoquer un nouveau bras de fer entre lui et l’administration.

Expulsion motivée. En agissant comme un propriétaire régulier de ce terrain le groupe Tiko va-t-il faire fi des décisions de justice prises dans le cadre de cette affaire. On rappelle, en effet qu’en mars 2010, la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo avait obtenu de la part du tribunal de Commerce l’expulsion de Tiko de ce site. Une expulsion  motivée notamment par des arriérés de paiement de loyers de la part de Tiko. En tout cas, dans cette affaire, l’administration doit faire preuve de rigueur pour trancher et prendre les dispositions qui s’imposent. En effet,  ce terrain doit être utilisé sous une forme ou une autre en vue de projets qui sont appelés à servir les intérêts du pays. Un investissement privé ou public devrait être réalisé sur ce site.

Projets immobiliers. On sait en effet que ce ne sont pas les projets immobiliers ou autres, qui manquent dans la capitale.  Rien que dans le quartier d’Ankorondrano, les projets immobiliers à usage d’habitation, industriel ou commercial ont vu le jour ces derniers temps. Tout proche, du terrain de Magro, il y a d’ailleurs, la Tour Orange qui est actuellement en phase de bouclage final. Il y a également le projet de la Seimad, dit Village Voara et qui servira également de sites d’accueil et de manifestations culturelles pour les jeux de la Francophonie. Et le terrain de Magro Ankorondrano pourrait également devenir un autre site pour un important événement. D’où la nécessité de boucler une fois de plus ce dossier Tiko.

R.Edmond

Le projet Liberty Shoes d’Andrianina Ratsimbazafy, le projet Ampalia de Rinasoa Rahelivololomalala et le projet Concret de Rinasoa Rahelivololomalala ont été choisis comme meilleurs startups de l’année, à Madagascar.

Une centaine de candidats ont participé au Challenge Startupper de l’année. Ce concours organisé par Total à Madagascar et dans 33 autres pays de l’Afrique vise à identifier, accompagner et primer les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprises, d’après le DG de la compagnie, Laurent Stouffe, la semaine dernière. En effet, les gagnants du concours ont été connus lors d’une soirée organisée à la salle de l’Horloge du Café de la Gare Soarano. Le premier prix a été discerné à Andrianina Ratsimbazafy, pour son projet Liberty Shoes. « Je n’ai jamais pu trouver des chaussures en magasin. Alors, il m’est venu l’idée de fabriquer des chaussures, comme les matières premières sont disponibles à Madagascar. Avec quelques collaborateurs, ce projet a pu démarrer en janvier 2015. Liberty Shoes fabrique aujourd’hui 25 paires de chaussures par semaine, pour 1500 clients abonnés. Ce sont des chaussures haut de gamme, sur mesure. Avec ce prix du Challenge Startupper, nous comptons ouvrir une boutique à Antsirabe ensuite à Fianarantsoa, pour couvrir à terme tout le pays et pourquoi pas l’Océan Indien », a déclaré le lauréat, lors de la remise de prix. En effet, Andrianina Ratsimbazafy a gagné pour ce projet une somme de 50 millions d’Ariary.

Innovations. Certes, le Challenge Startupper incite les jeunes de moins de 35 ans à avoir davantage de nouvelles idées d’entreprises. Andriatina Ratovondrahona, qui a gagné le deuxième prix a reçu 30 millions d’Ariary pour sa performance et ses idées innovantes. « Le projet Ampalia concerne la valorisation et la transformation de fruits. Nous produisons du vin avec des fruits tropicaux, sans ajout de colorant ni autre produit chimique. C’est donc du produit bio. En outre, comme nous travaillons en collaboration avec des paysans, ces derniers reçoivent des formations pour la conservation de fruits », a-t-il résumé lors de la remise de prix. Enfin, le troisième prix a été décerné à Rinasoa Rahelivololomalala, qui a été récompensé avec 20 millions d’Ariary, par les organisateurs du concours. « Pour la conception de ce projet, je me suis inspiré du jeu de lego, qui peut également être appliqué dans les travaux de construction. En effet, le projet Concret concerne la préfabrication d’éléments de construction en béton, comme les poutres, les éléments de fondation, le plancher, les éléments d’assainissement, etc. Ces produits préfabriqués facilitent les travaux sur la mise en place, par exemple, ou la réduction de déchets, etc. Le projet est encore en cours de réalisation et avec le coup de pouce de Total, nous serons opérationnels d’ici à quelques mois », a déclaré la troisième gagnante.

Incitations. Mis à part l’organisateur, Total Madagascar, d’autres partenaires ont également appuyé le concours. Les membres du jury étaient des dirigeants de grandes entreprises du pays. Ils ont félicité les gagnants, tout comme l’organisateur. « Il s’agit d’une belle initiative de Total. Mais l’Etat doit également participer à ce genre de chose pour promouvoir la création d’entreprises à Madagascar. Aucun gouvernement n’a encore appuyé les startups. C’est toujours le secteur privé qui s’en charge, alors que l’Etat a son devoir », a affirmé Eric Rajaonary, un des membres du Jury.

Antsa R.

De sources bien informées, 45 pistolets automatiques de la Garde présidentielle, une kalachnikov, 7 FAC et 2 pistolets Makarov n’ont pas été restitués à la Présidence de la République.

Les forces de l’ordre sont sur le qui-vive. En effet, les Tananariviens risquent de passer un mois de mai sous tension. D’après les informations, les différents services des renseignements ont été avisés d’une sérieuse menace de troubles orchestrées par des politiciens anti-régime. De nombreuses réunions secrètes liées à ce projet se seraient succédé depuis quelques semaines notamment à Isotry et aux 67Ha. Mis à part des barons du régime transitoire, des opérateurs économiques et des militaires sont également soupçonnés de vouloir fomenter des troubles pour renverser le régime HVM. D’après les informations, les auteurs de ce « complot » envisageraient de profiter des différentes manifestations syndicales prévues se dérouler durant le mois de mai pour arriver à leurs fins. En quelque sorte, des « gros bras » vont infiltrer les mouvements. La question est de savoir si les descentes dans la rue prévues se tenir au cœur de la Ville des Mille pendant les week-ends de ce mois de mai n’ont pas un dessous politique. Faut-il rappeler que le 1^er mai prochain, dans le cadre de la célébration de la fête du travail, une grande manifestation de rue est programmée sur l’Avenue de l’indépendance à Analakely, « en vue de dénoncer les corruptions qui gangrènent l’Administration », selon les organisateurs. 10 jours après la Fête du travail, c’est-à-dire, le 11 mai, plusieurs mouvements sociaux et des grèves syndicales envisagent également de converger vers le centre ville en vue de rassembler la « force » pour dénoncer l’incapacité des dirigeants actuels à résoudre les difficultés subies au quotidien par la population et par la même occasion, pour réclamer le départ du président Hery Rajaonarimampianina.

« Vendredi noir ». Par ailleurs, d’après les renseignements, un projet d’organiser un « vendredi noir » ou « vendredi rouge » (c’est selon) à Antananarivo le 13 mai prochain serait en cours de préparation. Les détracteurs du régime prévoiraient de mettre la capitale à feu et à sang. Des armes de guerre disparues durant la période transitoire pourraient être utilisées durant cette journée. Des sources proches des forces de l’ordre ont fait savoir qu’un rapport officiel qui circule dans les plus hautes sphères de l’Etat fait état de 45 pistolets automatiques de la Garde présidentielle, une kalachnikov, 7 FAC et 2 pistolets Makarov qui n’ont pas été restitués à la Présidence de la République. Ces armes continuent donc de circuler illégalement et constituent une menace sérieuse pour l’ordre public. Par ailleurs, selon toujours nos sources, jusqu’ici, les munitions dérobées à la soute à munitions de la Base Aéronavale d’Ivato n’ont pas encore été retrouvées. Faut-il rappeler que le 6 décembre 2011, 3 000 balles de calibre 7,65 ; 500 balles de calibre 9mm de fabrication française et 570 balles 9mm de fabrication russe ont entre autres, été dérobées à la BANI. Pour l’heure, les enquêteurs n’ont pas encore réussi à retrouver ces munitions. Face à cette sérieuse menace de déstabilisation, toutes les casernes seront certainement consignées durant le mois de mai. Les nouveaux dirigeants de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale vont certainement prendre des mesures particulières pour faire face aux risques engendrés par ces renseignements. Nul n’ignore en tout cas que seuls les éléments des forces de l’ordre ont la capacité requise pour manipuler ces armes de guerre.

Davis R

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Les anciens de l’Agro de la promotion de 1982 à 1986 connus sous le nom de leur association Dytra vont venir au secours de leur école qui se trouve aujourd’hui dans un piteux état.

Quand l’eau courante fait défaut au labo et que les mobiliers ne le sont plus que de nom, il y a lieu de tirer sur la sonnette d’alarme. Et d’un commun accord, les membres de Dytra ont accepté de donner un coup de pouce comme ils l’ont déjà fait en réhabilitant l’Amphi.

Un choix prioritaire surtout que l’association venait de renouveler ses members de bureau avec maintenant une femme aux commandes en la personne de Lolona Ranaivoson connue pour son dynamisme avec, on le souhaite, une capacité à rassembler tous les members de Dytra éparpillés aux quatre coins du monde.

Comme le nouveau patron de l’ESSA, Bruno Ramamonjisoa, est issu des rangs de Dytra, l’aide de l’association prendra toute son importance. En attendant, voici les nouveaux membres de bureau de Dytra :

Présidente : RANAIVOSON Anjarasoa Lolona

1er vice-président : RAZANADRAKOTO Davida Rivosoa

2^e vice- président : RANDRIANALINIVO Iharison

Secrétariat : RAZAFINDRAMANGA Minoniaina Luce,

Trésorier : ANDRIAMAHAZO Julien Ernest

Conseillers: RAZAFIMAHATRATRA Naharisoa Verotiana (IAA), RAJOELISON Lalanirina Gabrielle (Forêts), RASENDRASOA Lalamanga (Social), RAHARISOAVELOHANTA Linah (Elevage), RASOLOFOARIMANANA René (Agriculture), RAKOTOSON Philibert (IAA).

Clément RABARY

La Secrétaire d’Etat adjointe Heather Higginbottom est dans nos murs depuis hier pour une visite de deux jours. Chargée de l’administration et des ressources humaines, elle est le premier responsable du fonctionnement du Département d’Etat américain. Elle est également conseiller principal du Secrétaire d’Etat en ce qui concerne la supervision et la gestion globale de l’allocation des ressources et la gestion des activités du Département d’Etat. Elle assiste le Secrétaire d’Etat John Kerry dans l’exercice de l’autorité et la responsabilité de ce dernier en matière d’orientation générale, de coordination et de supervision des programmes opérationnels du Département d’Etat. Y compris l’assistance étrangère et les programmes d’intervention civile.

Transparence et redevabilité. La visite de Heather Higginbottom est une marque de soutien du gouvernement américain au peuple malgache depuis le retour de la démocratie. D’ailleurs, la gouvernance, la transparence et la redevabilité, le développement et la croissance économique, la préservation de l’environnement seront au centre des discussions qu’elle aura avec les autorités malgaches. Elle rencontrera notamment le président Hery Rajaonarimampianina et d’autres responsables gouvernementaux. Elle visitera également les programmes d’assistance américaine dans les domaines de la santé, le développement communautaire et la protection de la biodiversité. Notons que la Secrétaire d’Etat adjointe est en poste depuis le 28 décembre 2013, c’est-à-dire depuis 2 ans et 3 mois. Sans doute qu’elle restera au Département d’Etat jusqu’à la fin du mandat du président Barack Obama.

R.O

Tranga hafa kely ity niseho tao amin’ny fokontanin’Andranomadio, ny alin’ny alatsinainy nifoha ny talata ity, satria teo am-piketrehana hamaky varavaran’ity trano efa nidirany niakatra fefy ilay jiolahy, no hitan’ity alika mpiambina niompian’ny tompon-trano ka avy hatrany dia nenjehiny izy.

Tsy afaka nitsoaka nivoaka ny fefy intsony ilay jiolahy  noho ny fahatongavan’ilay alika tampoka nanenjika azy,  hany heriny dia nitsoaka sy nihidy tao anaty WC-n’ ny tompon-trano eo ivelan’ny tranony. Noho ny firodorodony niafina tao anaty WC io sy ny fandrahonany ilay alika tsy hanenjika azy, dia taitra ny tao an-trano ary nandrehitra ny jiro rehetra teo ivelan’ny trano. Nivoaka nijery ny zava-nisy avy eo ny tompon-trano, ilay alika ihany koa amin’io tsy mety miala sy mivovo mafy eo akaikin’ilay trano fivoahana ; hany ka noraisim-potsiny tao anatin’ilay WC ity jiolahy sy ny fitaovana nentiny hamakiana trano.

Taoriana izay, dia niantso mpitandro ny filaminana naka ity jiolahy matahotra alika ity ny tompon-trano, ka efa eo am-pelan-tanan’ny polisy izy omaly miatrika ny fakana am-bavany azy.

Malala Didier

La 5^e édition du festival Arondihy se tiendra cette semaine dans plusieurs sites de la capitale. Plusieurs compagnies de danse, et de la musique, seront au programme.

Lamako Events est fidèle au rendez-vous de l’organisation du festival de danse « Arondihy », qui en est à sa 5^e édition. Du 27 au 1^er mai, la danse côtoiera les autres disciplines artistiques, pour créer une symbiose, un échange et un dialogue de culture intéressant. Histoire d’offrir une éducation plus artistique et culturelle aux jeunes, aujourd’hui en mal de repère. La programmation est donc bien remplie, dans divers sites de la capitale : le groupe Nainakon et la compagnie Moustique et Krump Mada ouvriront le bal au CEMDLAC Analakely le 27 avril. Ensuite, l’Alliance Française d’Andavamamba reçoit la compagnie Up the Rap pour la pièce chorégraphique Rahay, mais également la pièce Daholobe, et une prestation de Ry Kala Vazo. Samedi 29 avril à 19h, les groupes Youngsters, Danse Encore, Voromanga Milalao et Be Daba se produiront au CGM. A l’IKM, une conférence-débat sur la danse et la culture sera ouverte au grand public le samedi 30 avril à partir de 10h, avant de laisser place au spectacle dans l’après-midi, à partir de 15h, où joueront la troupe Saha, Soameva, et Harivola Rakotondrasoa. Enfin, à l’American Center à Tanjombato, la pièce Daholo Be sera rejouée. Et comme à chaque édition, le festival Arondihy se termine sur une note très festive, ce dimanche à travers un grand carnaval qui commence à l’AFT Andavamamba jusqu’à l’Hôtel de Ville.

Anjara Rasoanaivo