Le Bâtonnier de Madagascar, Hubert Raharison, estime que la grève des greffiers est légitime. Il a tenu toutefois à souligner que cette grève a des effets néfastes sur le bon déroulement de la justice. Il pense ainsi que ces greffiers devraient au moins assurer un service minimum.
Recueillis par Dominique R.
Ce sera un événement purement culturel, qui rehausse les valeurs malgaches. Vendredi soir, Elisoa Rasolofon et Patrick Ranaivoharimanana organisent à l’ex espace Tsiky Ivandry une soirée qui met sur la même scène la musique et l’art culinaire du pays. Intitulé « Kaly Kalo Gasy », comme son nom l’indique, il sera question de chansons plutôt traditionnelles, avec le groupe Ry Kala Vazo qui joue des instruments de musique traditionnelle, et une participation de Gothlieb et de Elisoa qui interprèteront des kalon’ny fahiny, mais aussi d’un repas typique. Outre cet aspect purement festif, il y aura également une exposition d’art malagasy. A travers cette soirée, les organisateurs veulent rehausser l’image des œuvres traditionnelles malgaches, en musique, à travers l’art culinaire et l’artisanat.
Anjara Rasoanaivo
Saika isan’andro ahenoana vono olona sy fanafihana mitam-piadiana ary asan-jiolahy sy fandrobana ataon’ny dahalo amina faritra maro ankehitriny, ka anisan’izany ny any amin’ny Faritra Melaky. Tamin’ny alin’ny alahady lasa teo tany Morafenobe dia olona roa no nisy namono tany an-toerana ka vehivavy ny iray. Ity farany izay hita faty nihosin-drà tao an-tranony nofatoran’ireo jiolahy tongotra aman-tanany. Ny loharanom-baovao no nahafantarana fa karàna vavy iray ity niharan’ny herisetra ity. Notsentsenana lamba ny vavany. Efa niboridana tanteraka izy io ary araka ny fanampim-baovao dia toa hoe naolana ity ramatoa ity. Ny zavatra nahavariana ny mpanara-baovao, tsy nisy zavatra very tao an-trano. Ny finday ihany no voalaza fa nentin’ireo olon-dratsy. Nisy vola antapitrisa tao, maherin’ny 10 tapitrisa sy firavaka volamena saingy tsy nalain’ireo olon-dratsy. Valifaty sa fialonana sa asan-jiolahy tsotra izao ? Ny fanadihadiana ataon’ny mpitandro filaminana ihany no afaka mamaly an’ireo fanontaniana.
Lehilahy iray notetehina tamin’ny famaky. Raim-pianakaviana monina eny amin’ny tanimbary manodidina Morafenobe kosa no lasibatr’ireo jiolahy faharoa. Nodoran’ireo tsy mahataho-tody ny tranony rehefa avy notetehin’ireo olon-dratsy tamin’ny antsibe izy, araka ny loharanom-baovao voaray hatrany. Manoloana ny tsy fandriampahalemana mahazo laka any amin’ny Faritra Melaky tato ho ato, dia manao antso avo amin’ny fitondrana mahefa ny vahoaka sy ny tompon’andraiki-panjakana any an-toerana mba hampitomboana ny isan’ny mpitandro filaminana (zandary, polisy, miaramila) miasa any an-toerana.
Eric Manitrisa
La question de la corruption évoquée récemment par voie de presse par le Directeur Général d’Orange continue de nourrir les commentaires. Aussi bien dans le milieu politique qu’économique, tout le monde s’accorde sur le fait que la lutte contre la corruption est une nécessité absolue à Madagascar. Le Président de l’Assemblée Nationale, Jean Max Rakotomamonjy, reconnaît par exemple que tout le monde, y compris les opérateurs économiques, ont le droit de s’exprimer sur ce sujet d’actualité qu’est la corruption. Les observateurs s’accordent toutefois à dire que compte tenu de la délicatesse du sujet, les déclarations sur la corruption doivent être faites avec les précautions d’usage. En tout cas, du côté des tenants du régime, l’on se défend en déclarant que des dispositions sont prises pour combattre ce fléau.
R.Edmond.
L’interdiction de toute manifestation publique annoncée par le général Florens n’a surpris personne, étant donné le climat social très tendu qui règne en ce moment. La crainte de voir des politiciens malintentionnés profiter de l’occasion pour organiser des troubles se devine derrière cette décision radicale du chef de l’EMMOREG. Cette annonce faite lors d’une conférence de presse a mis un terme à la relative souplesse dont ont fait preuve les forces de l’ordre dans la gestion de certains mouvements de protestation tout à fait légitimes.
Interdiction de toute manifestation publique
Les foyers de tension qui se multiplient ces derniers temps sont propices à l’exacerbation des frustrations pouvant dégénérer en violence et en débordements incontrôlés. L’annonce d’une manifestation de marchands informels dans les rues de Tana hier matin pouvait faire craindre le pire. Il n’en fuit rien car les mises en garde du responsable de la sécurité d’Analamanga ont refroidi l’enthousiasme de ceux qui étaient tentés de montrer leur mécontentement. Dorénavant, ce sont les négociations et les discussions qui vont prendre le pas sur les manifestations sensées être le dernier recours pour se faire entendre. Le conflit qui oppose les agents pénitentiaires à leur hiérarchie, bien qu’il soit particulièrement dur, reste dans la limite du raisonnable, le personnel utilisant des méthodes légales pour faire aboutir leurs revendications. Il en est de même pour les greffiers dont la grève pénalise les justiciables. Les transporteurs quant à eux, après avoir obtenu partiellement satisfaction avec la suspension provisoire du CIR, ont repris les discussions avec les responsables du ministère des Transports. Ils ont décidé de ne plus renouveler ces manifestations qui ont failli dégénérer, avant-hier. Dans le contexte actuel, il suffit d’une étincelle pour provoquer une explosion de violence qui sera difficile à contrôler. En prenant les devants, le général Florens stoppe toute velléité de récupération du mécontentement social.
Patrice RABE
L’association Solidarité action Madagascar a envoyé des équipements d’hospitalisation, fournitures scolaires et matériels agricoles, en début de semaine. Depuis 21 ans, elle réalise la collecte de matériels répondant aux besoins divers des populations malgaches. « Au-delà de l’aide matérielle, l’association mise surtout sur l’éducation des futures générations », explique Jean-Pierre Laroche, président de l’association. A lui de poursuivre que « depuis le début de cette opération humanitaire, près de 30 containers ont été envoyés grâce à la générosité du public et au travail des bénévoles des départements de l’Orne, de la Mayenne et de la Sarthe qui participent aux projets d’aide et de solidarité ». L’association Solidarité Action Madagascar a été créée en 1995 par Groupama du Maine et Générations Mouvement (les Aînés ruraux) de la Sarthe, de la Mayenne et de l’Orne. A noter que cette association vient en aide à plusieurs écoles primaires privées, pour ne citer que l’Ecole Notre Dame de la Salette à Mahabo et l’école d’Analaiva, les deux situées à Morondava.
Recueillis par Nirina Rasoanaivo
Le Groupe de Dialogue Stratégique co-présidé par le Premier Ministre et la Coordinatrice Résidente du SNU, est un espace de dialogue qui permet au gouvernement et à ses partenaires d’effectuer des échanges sur nombreux points interdépendants.
Le Premier ministre Mahafaly Solonandrasana Olivier a reçu hier à Mahazoarivo, Violette Kakyomya, Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies et Représentante Résidente du PNUD à Madagascar. L’entretien s’est focalisé sur le renforcement de la coopération entre le Système des Nations Unies et la Grande Ile. A cet effet, Violette Kakyomya a transmis au nom des Nations Unies et des autres partenaires au développement, le message de félicitations au Premier ministre pour sa nomination à la tête du gouvernement malgache. Elle a ajouté par la suite que l’engagement de l’Etat coïncide avec la priorité des partenaires. Il s’agit notamment de la lutte contre la pauvreté, la lutte contre la corruption et la mise en place de la décentralisation effective.
Accompagnement. Par ailleurs, elle a réitéré l’engagement du Système des Nations Unies à apporter sa contribution, non seulement dans l’organisation des dialogues avec les partenaires au développement, mais aussi dans l’accompagnement du gouvernement dans cette mission. En effet, à l’instar des initiatives locales, le déblocage de fonds pour la consolidation de la paix nous a été accordé par le Secrétaire Général des Nations Unies qui se rendra à Madagascar le 10 mai prochain et ce suite à l’invitation du gouvernement malgache. De son côté, le Premier ministre a fait part que le Système des Nations Unies travaille aux côtés de la Grande Ile sur différents domaines, notamment la sécurité, l’éducation et la bonne gouvernance. « Il va falloir coordonner sur terrain toutes les activités financées par les fonds octroyés par les bailleurs, car force est de constater que beaucoup de défis restent à relever pour optimiser les impacts sur le plan local », a-t-il soutenu.
Recueillis par Dominique R.
De vrais jumeaux sur scène, habillés de la même chemise brodée d’un « aloalo » pour rappeler la culture typiquement malgache, ce n’est pas un spectacle théâtral, on ne s’attend d’ailleurs pas à une quelconque scénographie. Par contre, des histoires, il y en a. Voyage à travers le pays Betsileo, en musique et avec comme instrument de base, le « kabôsy ». Le groupe Kabôsy Spirit, fondé par ces deux frères dont l’un est médecin et l’autre musicien et vidéaste, va montrer l’étendue du « kabôsy » ce vendredi au CGM Analakely, à partir de 19h. « Le « kabôsy », lorsqu’on le joue dans notre région, du style Horija, on le frappe. Mais suite à des recherches musicales, on a décidé de le jouer plus en folk, avec d’autres instruments de musique dont la guitare, la basse et la batterie. Cela produit un tout autre esprit, c’est le Kabôsy Spirit » explique Doda, ou Mbity… en tout cas l’un des deux parce qu’on a du mal à les différencier. Hier, lors de la conférence de presse, le groupe, issu des entrailles de Valimad, a donné un extrait de l’album « Tonga mamangy », composant le répertoire du concert du vendredi. Un avant-goût, histoire non seulement de faire découvrir leur style musical, mais aussi de faire apprécier la musique Betsileo.
Anjara Rasoanaivo
Même si la date de clôture des inscriptions est prévue pour ce 18 mai, il se peut que les organisateurs l’avancent étant donné que les places restantes sont très limitées.
« Le BMOI Premium challenge est le 1er tournoi au Country Club. En septembre se jouera la 2e édition de la Vintage Cup (double mixte/tous en blanc). Dans le même temps se joueront les qualifications nationales pour l’Open International 3e édition dont le tableau final se jouera en octobre (hommes / dames et doubles » nous a déclaré Josoa Rakotonindrina, directeur du tournoi. Cette année, ils attendent 54 équipes « le maximum supporté par nos sept courts en jouant de 08h à 17h ». Les participants 2015 étant prioritaires avant les autres, les retardataires devront s’atteler à leur inscription illico pour ce double en tennis sinon, ce sera pour 2017 « merci de noter qu’à la date d’aujourd’hui le quota des inscrits est presque atteint et que la clôture des inscriptions sera probablement avancée ».
Le BMOI Premium Challenge est avant tout un tournoi convivial entre hauts cadres d’entreprises (hommes/femmes et leurs enfants). « Cette année la BMOI sera accompagnée par Orange Madagascar ». Le BMOI challenge se jouera selon une formule originale de deux fois 15 (quinze) minutes. Soit un match en 30 minutes. Le tournoi adopte les règles du NO AD : il n’y a pas d’avantage et donc « jeu » après 40A et du NO Let : une balle qui touche le filet au service doit être jouée. Ce formule a plu depuis, car elle évite trop de fatigue tout en offrant des matches intenses. A l’issue des 15 premières minutes l’équipe qui mène au score gagne le 1er « set ». S’il y a égalité parfaite, 01 point et un seul est joué avec service à celui qui devait normalement servir. De même, à l’issue des 15 dernières minutes, l’équipe qui mène au score gagne le 2e « set ». S’il y a égalité parfaite, 1 point et un seul est joué. Et ici vient la mort subite tant redoutée et qui a causé beaucoup de surprises depuis.
« Le niveau technique est plus relevé à chaque édition bien que les 1re séries ne jouent pas. Chez les pères et fils, par exemple, il y aura de futurs pros de moins de 12/14 ans ». Le Country Club recevra les invités avec tout son personnel technique, la restauration, le service médical, la piscine pour ceux qui voudront profiter des dernières chaleurs.
Anny Andrianaivonirina
Eclipse solaire. Comme il a été déjà annoncé, une éclipse solaire se produira à Madagascar, le 1er septembre 2016. « Ce phénomène où le soleil est caché en plein jour par la lune, est un évènement planétaire et scientifique spectaculaire et qui n’apparaît qu’exceptionnellement sur un continent donné ». Et il est à rappeler que la dernière apparition de cette éclipse dans la Grande île date de 2001. Elle se déplacera de l’Ouest vers l’Est pour une durée de trois heures, mais sera visible sur tout le territoire national. Il est toutefois à noter qu’il faut des dispositifs particuliers, comme des lunettes spéciales, pour pouvoir l’observer, afin d’éviter les rayonnements dangereux du soleil.
Liberté de presse. La célébration de la journée mondiale de la Liberté de Presse aura lieu le 03 mai prochain à Antananarivo. Cette fois-ci, elle sera célébrée sous le thème « L’accès à l’information et aux libertés fondamentales. C’est votre droit ! ». A part l’inauguration de la stèle du 150e anniversaire, une exposition et des conférences-débat thématiques, ainsi qu’une production d’une émission intitulée « Tokotany Iraisana » seront au menu.
Investitures. Il a été communiqué en Conseil du Gouvernement de mardi dernier que l’Investiture du président de l’Université d’Antananarivo se tiendra le mercredi 4 mai 2016. Puis, rappelons que celle de l’Université de Toamasina s’est tenue hier. Et la série d’investiture à la présidence des universités publiques sera clôturée par celle de Toliara, le samedi 4 juin 2016.
Arnaud R.
La transformation de l’éducation, de la formation et des apprentissages par le biais du « big data », tels sont les objectifs du Big Datathon Pédagogique, lancé par le Campus européen d’été sur l’e-éducation et le Campus numérique francophone d’Antananarivo.
Big Datathon Pédagogique est un concours d’application exploitant des données massives ou « big data » dans le domaine de l’éducation. L’objectif de ce concours est d’offrir une nouvelle vision de l’enseignement. « Effectivement, ce sont les apprentis qui devraient chercher et exploiter leurs connaissances. La nouvelle méthode devrait être cela, et non pas toujours attendre les enseignants », explique Ange Rakotomalala, responsable du campus numérique francophone. Le 11 mai prochain, les équipes souhaitant participer à ce concours auront 12 heures pour préparer leur projet d’application ainsi que la vidéo de présentation. Un jury composé de 30 personnes présidé par un expert de renommée internationale sélectionnera les cinq meilleurs projets. Les résultats seront présentés durant le colloque Innovation Numérique et Francophonie qui aura lieu le 13 mai. Entre mai et septembre, ces équipes gagnantes, accompagnées des experts internationaux, pourront améliorer, développer ou encore faire maturer leur projet. « Ils devront réaliser une maquette voire un prototype de leur projet d’application », selon Ange Rakotomalala.
Une semaine à Poitiers. Après la phase de développement du projet, les équipes sélectionnées partiront à Poitiers. Au responsable du campus numérique francophone d’expliquer que « ces équipes seront accueillies à Poitiers, à partir du 19 septembre, dans le cadre de la semaine du Campus européen en technologie éducative (C2E 2016) pour un atelier de leurs projets. Ils seront encadrés par des professionnels et pourront rencontrer les partenaires industriels potentiels. À la fin, ces équipes présenteront leurs réalisations au public », selon toujours Ange Rakotomalala. L’année dernière, le big data a été exploité pour déterminer à quel moment les élèves ne sont plus concentrés durant les cours.
Nirina Rasoanaivo
Des têtes tombent au niveau des ministères et chaque ministre constitue son staff. A ce propos, le Conseil des Ministres d’hier a validé 43 nouvelles nominations aux hauts emplois de l’Etat. Ce sont des nouveaux secrétaires généraux, des nouveaux directeurs généraux et des nouveaux directeurs. Des ministres mutés dans d’autres départements ont repris une partie du staff de leurs anciens ministères. A l’allure où vont les choses, la constitution des nouveaux staffs des membres du gouvernement va durer longtemps, étant donné que ces nominations ne peuvent être adoptées qu’en Conseil des Ministres alors qu’il n’y a qu’un seul Conseil des Ministres dans une semaine.
R. Eugène
Connu dans les années 60, auteur, compositeur et arrangeur, Tovo Andrianandraina s’est illustré à travers des tubes qui ont marqué plusieurs générations. Egalement professeur de musique, il a contribué à forger plusieurs artistes qui évoluent aujourd’hui sous les feux des projecteurs. Fondateur du Trio Tovo, il revient ce soir sur la scène du Piment Café pour faire revivre les chansons qu’il a jouées pour lui, mais aussi pour les autres, dont Lalao Rabeson avec qui il a partagé un bon bout de chemin. « Aloka », « Avy namangy ilay olon-tiako aho »… autant de titres qui rappellent des souvenirs. En trio toujours, avec ses musiciens, on pourra espérer ce soir la participation de Lalao Rabeson. Qui vivra verra !
Anjara Rasoanaivo
Plusieurs actions sont déjà prévues par le ministre Roland Ratsiraka, pour faire du tourisme, un vrai levier économique pour Madagascar.
Une première rencontre entre le ministre du Tourisme et les opérateurs touristiques s’est tenue hier à l’hôtel Carlton Anosy. L’ONTM (Office national du tourisme de Madagascar), la FHORM (Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar), les guides, les chefs cuisiniers, etc. bref, tous les acteurs du secteur du tourisme y étaient présents et ont exprimé leur satisfaction face à ce genre d’initiative. De son côté, le ministre Roland Ratsiraka a saisi cette occasion pour signer un accord de partenariat avec la Fédération du scoutisme de Madagascar, pour la mise en place du « tourism-security ». En effet, dans ce projet, les scouts vont devenir des guides touristiques et seront en tenue, afin de rassurer les touristes par rapport à leur sécurité. « Les scouts peuvent prévenir la police dans les meilleurs délais, en cas d’incident », ont affirmé les représentants de la fédération des scouts.
Défi. Face à une centaine d’opérateurs touristiques, le ministre a expliqué sa vision du tourisme à Madagascar. « Ce secteur doit être un pilier naturel du développement économique du pays », a-t-il avancé. Pour leur part, les opérateurs ont avancé leurs doléances liées à la fiscalité et aux différentes contraintes pour le développement du secteur. Le ministre a répondu point par point sans démagogie et a annoncé qu’il ambitionne d’être un vrai porte-parole du tourisme malgache. Beaucoup de projets sont déjà en vue, notamment, l’amélioration de l’image de la destination Madagascar, à l’étranger. Bref, le ministre se donne six mois pour faire avancer les choses. Ce jour, il recevra au Carlton Anosy, les responsables des Tours Operators et les guides touristiques. Et la semaine prochaine, ce sera le tour des opérateurs du secteur informel. Cette rencontre visera à inciter ces opérateurs à formaliser leurs activités et à s’acquitter des différentes taxes. « Il faut augmenter le nombre de contribuables et faire participer tout le monde et non pas taxer encore plus, ceux qui paient déjà », a-t-il soutenu. Par ailleurs, la mise en œuvre de l’open sky doit se faire rapidement pour accroître le nombre de touristes selon le ministre. « Je fais confiance au président de la République et au ministre des Transports pour cela », a-t-il conclu.
Recueillis par Antsa R.
Talanjona ny olona raha nahita ny fiaran’ny mpamonjy voina nizotra nankany Ambohibao ary nijanona teo amin’ny fivarotan-tsolika iray. Teo an-toerana ihany koa dia nisy afo nirehitra ary mainka izany rehetra izany nanaitra ny olona. Omaly tokony ho tamin’ny mitataovovonana no nitranga izany. Nisy tokoa ny famonoan’afo izay niarahan’ny mpamonjy voina sy ny “pompiste”. Rehefa nohamarinina dia hay nanao fanazaran-tena ny roa tonta, amin’ny resaka famonoan’afo eo anivon’ny fivarotan-tsolika. Naverimberina izany ka teo no nahatsikaritra tamin’izay ny olona fa tena fanazaran-tena tokoa. Isan’ny faritra tena arovana ny fivarotan-tsolika amin’ny resaka afo. Ny antony fantatry ny rehetra dia satria mora mirehitra ny solika. Saingy ny tena atahorana dia ny fisian’ny tobin-tsolika ao ambanin’izy ireny. Vokatr’izany, raha sendra mitranga ny loza ka tsy voafehy, dia mety ho faritra lehibe no indray manjavona ao anatin’ny fotoana fohy. Ny ain’olona mety ho afoy mety ho marobe. Mety ho dokam-barotra na fanatsarana ny fijerin’ny mpajifa no anton’ity fihetsiketsehana nataon’ny mpivarotra solika iray ity, saingy kosa amin’ny lafiny iray dia ohatra tsara ho an’ireny toerana ireny ity natao omaly ity, eny fa dia somary nampisahotaka kely aza…
D.R
Accusée de tous les maux, la Fédération Malgache de Pétanque par le biais de son président, Béryl Razafindrainony, brise le silence pour parler des raisons qui l’a conduit à sanctionner Toutoune. Et sévèrement pour que cela sert d’exemple.
Midi Madagasikara : Tout le monde crie au scandale sur la suspension de Toutoune pour plusieurs années. La mesure on le sait, disciplinaire, brise en fait la carrière d’un de nos meilleurs boulistes.
Béryl Razafindrainony : « La sanction a été prise en réponse à l’outrage et à la diffamation envers la Fédération Malgache de Pétanque qui a saisi sa commission de discipline laquelle a tranché pour cette sanction afin de servir d’exemple à tous ceux qui seront tentés de souiller l’image de la FMP. »
Midi : Est-ce aussi grave au point de lui infliger une lourde peine où il aura du mal à s’en sortir ?
B.R. : « Mais il l’a cherché. Ses fautes sont intolérables. La première a trait à sa participation au championnat d’Afrique 2013 au Tchad où il a refusé de porter le maillot de l’équipe nationale.
La seconde faute c’était aux Masters où la Fédération a conclu un partenariat avec la société KTK mais là aussi, Toutoune a refusé de porter les stickers et le maillot de KTK. Ce dernier a finalement rompu le contrat qui aurait pourtant permis à la Fédération de gagner en retour 2500 euros.
La troisième faute c’était au cours de la conférence de presse que Toutoune a organisé pour débiter des fausses informations notamment sur les 300 euros de frais de transport individuel par étape offerts par les organisateurs et qui ont servi à la FMP de supporter tous les frais pour rallier les étapes de ces Masters. C’était un peu spécial pour Madagascar car les autres boulistes avaient leurs propres moyens de déplacement alors que les Malgaches étaient pris en charge par la FMP.
En analysant les événements qui ont conduit Toutoune à agir de la sorte, je suis convaincu qu’il y a quelqu’un derrière lui et qui veut couler la FMP sinon pourquoi il n’a pas réagi dès son retour en septembre pour ne parler qu’au mois de mars sans prendre le temps de demander des explications auprès de nous. Son absence à la convocation de la discipline ne faisait qu’aggraver son cas.»
Midi : L’affaire est aujourd’hui portée au tribunal par le président du CBT. Qu’en pensez-vous ?
B.R. : « Le président du CBT a tous les droits pour ester l’affaire en justice et contester la sanction mais qu’il n’oublie pas que les règlements intérieurs de la FMP donc incluant tous les démembrements de la fédération allant des clubs aux sections et ligues, priment sur tout et notamment sur une décision de justice. C’est écrit en noir sur blanc dans le décret 2008-1061 et qui développe le rôle et les obligations de tout un chacun. C’est clair et net. Aussi, j’invite tout le monde à se conformer aux règlements et ne pas se laisser embobiner par une frange de personnes qui terrorisent les membres des ligues et sections et même les simples boulistes et qui vont jusqu’à déchirer les affiches de la FMP. J’invite aussi les boulistes à refuser de servir comme un instrument pour dénigrer les instances dirigeantes.
Pour terminer, j’invite tout un chacun à garder son calme dans le respect de l’éthique sportive et consentir à venir à la table des négociations selon les principes d’un « fihavanana » bien malgache. »
Propos recueillis par
Clément RABARY
50 enfants de Mangily Tuléar ont pu être retirés de l’exploitation sexuelle. Agées de 15 à 17 ans, ces enfants ont suivi des formations professionnelles en hôtellerie et restauration et en entrepreneuriat. Après la formation de trois mois, elles bénéficient également de deux mois de stage auprès d’établissements hôteliers. Ces formations ont pour objectif d’offrir un avenir meilleur à ces enfants. Des matériels et équipements pour démarrer leurs activités leur seront offertes. La remise officielle des attestations de fin de formation s’est tenue, hier, à Tuléar. C’était l’occasion, pour BIT et UNICEF de sensibiliser les partenaires locaux et la population sur les droits des enfants et la lutte contre le travail des enfants. La cérémonie a aussi vu la mise en place des comités de suivi composés des chefs Fokontany, parents, enseignants et membres des Réseaux de Protection de l’Enfant. A noter que cette lutte contre le travail des enfants surtout l’exploitation sexuelle, s’inscrit dans le cadre du programme conjoint BIT-UNICEF. Le programme a débuté en 2014.
Nirina Rasoanaivo
L’Etat, à travers le ministère auprès de la Présidence chargé des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement, s’active dans la réforme foncière.
C’est parti. Le programme d’appui à la reforme et à la sécurisation foncière (ARSF) a été officiellement lancé hier. Un projet ambitieux et innovant, selon le directeur de l’AFD (Agence Française du Développement), Jean-David Naudet dans le discours qu’il a prononcé hier au CDL à Anosy. Le programme ARSF est un programme co-financé à hauteur de 4 000 000 Euros par le gouvernement Malagasy représenté par le ministère auprès de la Présidence chargé des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de l’Equipement (M2PATE), l’Union européenne et l’AFD. Sa durée est de 4 ans, du 19 janvier 2016 au 31 octobre 2019. 75 communes des régions Analamanga et Itasy en sont les bénéficiaires. Le programme vise à appuyer la population pauvre de ces régions en soutenant les productions agricoles (légumes, poulet, lait, poisson) alimentant les marchés et le bois d’énergie à travers la sécurisation foncière. Il est parti de l’idée selon laquelle la sécurisation foncière des producteurs constitue une condition préalable pour leur permettre d’augmenter leur productivité et leur revenu.
3 objectifs. Pendant 4 ans, le programme ARSF ambitionne de répondre à trois objectifs. Primo, doter 75 communes de sa zone d’intervention de dispositifs de sécurisation des droits fonciers (délivrance des titres fonciers), de gestion du territoire et de fiscalité foncières. Pour atteindre cet objectif, l’Unité de gestion du Programme (UGP) devra mettre en place des processus d’identification, de réalisation et de suivi/évaluation capables de faire face à une série d’acticités massives. Second objectif, permettre à 25 000 exploitants agricoles des communes concernées d’accéder à un foncier agricole dans des conditions de sécurité telles qu’ils intensifieront leur production. Et le troisième objectif, appuyer le ministère auprès de la Présidence chargé des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement dans la conduite d’expérimentation, en vue d’alimenter le Programme National Foncier (PNF) et l’évolution du cadre législatif y afférent.
Confiant. Dans son allocution hier au CDL à Anosy, le ministre auprès de la Présidence chargé des Projets Présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement Narson Rafidimanana était confiant quant à la réalisation du projet. « Les trois objectifs cités dans ce programme seront atteints coûte que coûte. », a-t-il rassuré. Le directeur de l’AFD Jean-David Naudet a souligné quant à lui que la sécurisation foncière est un levier de développement. Il a par ailleurs affirmé que la réforme foncière de Madagascar est un modèle dans le Continent vu son équilibre. « Pour la population, l’importance de la mise en œuvre du programme est d’avoir accès aux services fonciers peu coûteux et rapides. », a-t-il déclaré. Le Premier ministre Mahafaly Solonandrasana Olivier a expliqué que la mise en œuvre du programme ARSF s’inscrit dans le cadre de la gouvernance foncière et de la Décentralisation effective. « Ce projet arrive à point nommé. Sa réalisation entre dans la mise en œuvre de l’Axe I du Plan National de Développement (PND). Il nous permettra également de lutter contre la pauvreté car le projet touche les couches vulnérables. Avec leurs titres fonciers, les paysans peuvent produire tranquillement et améliorer leur production. », estime le chef du gouvernement.
Litiges fonciers. Le premier ministre Mahafaly Solonandrasana Olivier a par ailleurs fait remarquer que la réussite du programme d’appui à la reforme et à la sécurisation foncière permettra aussi de réduire les litiges fonciers qui constituent jusqu’à présent un facteur de blocage à une meilleure productivité dans le monde rural. A noter que les maires des 75 communes concernées sont les principaux acteurs du programme ARSF. Ils ont été massivement présents hier lors de la cérémonie du lancement du programme.
R.Eugène
Le pouvoir prend au sérieux les rumeurs de coup d’Etat qui circulent depuis quelques jours dans la Capitale. Des mesures de précaution et de prévention sont déjà prises pour renforcer la sécurisation des endroits sensibles. C’est le cas depuis quelques jours à la TVM (Télévision Nationale Malagasy) et à la RNM (Radio Nationale Malagasy) à Anosy. Deux chaînes nationales qui étaient toujours les premières cibles des auteurs de coup d’Etat à Madagascar pour la simple raison que ces derniers peuvent s’adresser directement au peuple malgache réparti dans les quatre coins de l’île pour annoncer leur exploit. Force est de constater que la sécurisation de ces chaînes publiques est renforcée. La présence de plus en plus massive sur place des éléments des forces de l’ordre est remarquée. Des éléments armés jusqu’aux dents prêts à intervenir en cas de besoin.
Deux officiers supérieurs cités. La situation évolue vite. Depuis avant-hier, ces rumeurs de coup d’Etat semblent être confirmées par le haut commandement de la Gendarmerie. En effet, un Officier Général détenant un poste de responsabilité aurait envoyé des sms à certains officiers de la Gendarmerie, exhortant ces derniers à être vigilants et à prendre les mesures qui s’imposent devant la situation. D’après ce sms, un coup d’Etat militaire financé par un ancien haut dirigeant de la Transition serait en gestation. Financé à hauteur de plusieurs milliards d’ariary, ce coup d’Etat militaire serait piloté par deux officiers supérieurs (deux lieutenant-colonels) nommément cités dans le sms. Interrogé sur ces rumeurs de coup d’Etat, le premier ministre Mahafaly Solonandrasana Olivier a souligné qu’il a réuni hier l’OMC (Organe Mixte de Conception) national, chargé du maintien de l’ordre sur le territoire national. Une manière pour le chef du gouvernement de laisser entendre que le pouvoir est prêt à toute éventualité.
R. Eugène
Les 7 et 8 mai prochains à Ankatso se disputera la 4e édition des rencontres sportives STAR Milalao. Un événement organisé par le comité sportif de la STAR Grand Tana qui va réunir plusieurs dizaines d’entreprises d’Antananarivo. Plusieurs disciplines sportives et récréatives sont à l’ordre du jour comme le basket, le volley, le foot et la belote. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes et la date de clôture est pour le mercredi 04 mai 2016. En 2015, 22 sociétés avaient participé à ces jeux qui se déroulent dans une ambiance de compétitivité et surtout de plaisir de se retrouver. « Cette année on attend pas moins de 40 entreprises participantes dont Telma, Soredim, ou encore Ostie » lance l’organisateur. Aussi, chaque entreprise pourra concourir à hauteur d’une équipe pour chaque discipline et 5 couples pour la belote. Seules les équipes pour le volley ont l’obligation d’être mixtes. Les éliminatoires débuteront le samedi 7 mai 2016 et les phases finales sont programmées le dimanche 8 mai, toujours à Ankatso.
T.H
