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SeFaFi : Pour un remaniement radical du gouvernement !

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Les membres du SeFaFi hier au « Tamboho » Tana Water Front Ambodivona (Photo : Nary Ravonjy)

« Déni de réalité et répression, les ingrédients de l’échec ». C’est ainsi que s’intitule le 15e recueil de l’Observatoire de la Vie Publique ou SeFaFi mis à la connaissance du public, hier, au « Tamboho » Water Front Ambodivona. A l’issue,  de nombreuses questions d’actus ont été abordées.

Elections. La plus courante est la question électorale. Interrogée sur l’opportunité d’organiser des élections en 2018, Annie Rakotoniaina – porte-parole du SeFaFi – ne les voit pas comme solution optimale. Pour elle, il faut d’abord, résoudre les problèmes fondamentaux tels que la corruption ou l’absence d’une décentralisation. Néanmoins, elle a eu son mot à dire concernant la révision du cadre légal des élections concoctée par la commission électorale nationale indépendante (Ceni) en concertation avec toutes les parties prenantes. « Le SeFaFi rejoint l’idée de révision de l’encadrement juridique des élections dans la mesure où, à travers les élections organisées précédemment, nous constatons plusieurs péripéties au niveau des textes y afférents compte tenu des précipitations ». Parmi ces textes figurent la loi n°2012-015 relative

 à l’élection du premier Président de la Quatrième République et la loi n°2012-016 relative aux premières élections législatives de la Quatrième République. « Il faut que nous élaborions des lois qui régiront toutes les élections à venir et pas seulement celles qui auront lieu dans cette quatrième république. D’ailleurs, la période transitoire a expiré et il faut désormais mettre en place des textes et des structures pérennes », a soutenu la porte-parole.

Remaniement. La question relative au remaniement gouvernemental a également été débattue. Pour le SeFaFi, il ne faut pas se cantonner au remaniement technique. « Nommer et révoquer divers ministres à la tête des ministères ne résoudront rien. Il faut qu’ils soient compétents et le démontrent dans leurs actions », argue toujours Annie Rakotoniaina. Effectivement, ils sont nombreux à être en mauvaise posture et n’arrivent plus à assurer leurs responsabilités. De surcroît, des problèmes continuent à accentuer le calvaire des Malgaches. Pour Sahondra Rabenarivo, « il faut chercher des gouvernants, que l’on commence à gouverner, qu’on mette en place des projets, qu’on sorte des décrets d’application, qu’on réalise ce qui est prévu par la loi ». Dans cette même optique d’idée, Ketakandriana Rafitoson a notamment mis l’accent sur la redevabilité. « L’application du principe de redevabilité n’est toujours pas automatique. Les dirigeants pensent que la prise de décisions leur incombe uniquement alors que cela devrait être un processus participatif », affirme-t-elle. Déni de réalité car, d’après cet observatoire, il est véritablement désolant de devoir réciter les mêmes problèmes sans qu’aucune leçon ne soit tirée, qu’aucune réalisation ne soit entreprise. 

Aina Bovel

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[See image gallery at midi-madagasikara.mg]

AGRIVET : Importation de tracteurs pour l’essor du secteur agricole

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AGRIVET du groupe SMTP a signé hier, à La City Ivandry, un accord de partenariat avec la Société ESCORT Machinery, leader fabriquant de tracteurs en Inde qui, dans le classement  mondiale figure dans les  10 premiers. Une collaboration ayant pour but de promouvoir la filière agriculture à Madagascar, en employant des tracteurs de la société de marque FARMTRAC dans la Grande île. « Madagascar a beaucoup de points communs avec l’Inde. 80% des malgaches travaillent dans le secteur de l’agriculture,  d’autant plus qu’il possède environ 40 millions d’hectares de terrains arables. Avec une option de mécanisation,  d’ici peu, les importations ne seront plus nécessaires  étant donné que  la rapidité sera un atout en plus, d’autant plus que cela jouera un rôle important dans l’économie du pays. Il est temps pour Madagascar d’appliquer d’autres techniques et de passer à la révolution verte», a affirmé Rajiv Wahi, responsable de business international du groupe ESCORT.

Suite à la signature de partenariat, le groupe AGRIVET sera le revendeur agréé de la marque dans tout le pays, assurera aussi le service après vente et la maintenance par une équipe de techniciens formée en Inde, et enfin  la vente de pièces détachées afin de faciliter l’entretien des tracteurs. Dix tracteurs sont arrivés en décembre dernier et le stock est presque déjà épuisé. Douze autres, dont les modèles novateurs dénommés HERITAGE, seront visibles au futur show room d’AGRIVET à partir du mois prochain.

 

Koloina H (Stagiaire)

Affaire Befandriana Nord : Le Procureur de Mandritsara répond au ministre Anandra Norbert

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Comment un seul homme a-t-il pu mettre le feu sur plusieurs centaines de maisons d’habitation sans avoir été arrêté, se demande le Procureur.

L’affaire Antsakabary prend un nouveau rebondissement. Hier, les hauts responsables de la Justice ont répondu au ministre de la Sécurité Publique, Anandra Norbert qui a déclaré la veille que « contrairement aux informations véhiculées par la presse, les éléments de la Police nationale dépêchés sur place n’ont pas incendié les villages d’Ambinanindrano, de Tavenina, d’Ankisingy et d’Ambalamanga ». Selon ses dires, « c’est un aliéné mental qui a mis le feu sur ces villages ». Au cours de cette rencontre avec la presse, les hauts responsables de la Police nationale ont même menacé de porter plainte contre les organes de presse qui ont accusé les policiers de Mahajanga d’avoir incendié une centaine de maisons. Pourtant, dans son rapport, transmis à notre rédaction par la présidente du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM), Fanirisoa Ernaivo, le Procureur de Mandritsara dément ces explications. Ce dernier accuse indirectement les éléments de la Force d’Intervention de la Police de Mahajanga, envoyés en intervention à Befandriana Nord, d’avoir incendié des maisons. Il se demande si l’incendie a réellement été commis par un aliéné mental comme l’explique le ministre de la Sécurité publique. « Pourquoi le responsable n’a pas été arrêté ? Comment un seul homme a-t-il pu mettre le feu à plusieurs centaines de maisons d’habitation sans avoir été arrêté et comment se fait-il que ce déséquilibré mental ne soit passé à l’acte que le jour du passage de la Police nationale sur place » ?, se demande le Procureur.

487 maisons. Autant de questions auxquelles il faut trouver des éléments d’éclaircissement. Si l’on se réfère à ce rapport reçu par les responsables de la Justice, 487 maisons d’habitation qui se trouvent dans différents quartiers ont été réduites en cendre. Le Procureur de Mandritsara confirme également l’existence d’une vieille femme aveugle, qui ne pouvait pas prendre la fuite à l’arrivée des policiers et qui a été brûlée vive dans sa maison. Les habitants d’Antsakabary ont également démenti hier les propos du ministre Anandra Norbert. Au cours d’une réunion organisée hier, ils ont réitéré que les policiers ont mis à feu et à sang les villages. Pour dénoncer une « vengeance policière », une pétition a été lancée. D’après les explications des habitants, c’est un quartier mobile que le ministre de la Sécurité publique a traité de déséquilibré mental. Sous la menace d’une arme, celui-ci aurait été contraint par les policiers de mettre le feu sur sa propre maison. Par contre, pour ce qui est des autres maisons, la population d’Antsakabary accuse la Police nationale d’en être responsable.

Tension. En tout cas, cette affaire risque de renforcer la tension entre la Gendarmerie et la Police nationale. Dans un message transmis au Procureur, la Gendarmerie de Mandritsara confirme que « ce sont les policiers qui ont mis le feu sur les habitations des villageois » (ndlr : voir la copie du texto à l’article par ailleurs). « Arrivés à Tavenina vers 15 heures, des éléments de la Force d’Intervention de la Police de Mahajanga ont arrêté une dizaine de personnes dont le Maire et l’Adjoint au Maire d’Antakabary. Une centaine de cases d’habitation, au moins, a été incendiée par la Police nationale jusqu’à cet instant où nous écrivons cette rédaction ». C’est ce qui est écrit dans ce rapport de la Gendarmerie nationale transmis au Procureur de Mandritsara et reçu hier par la présidente du Syndicat des Magistrats de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Les policiers auraient également arrêté tous les villageois qui ont croisé leur route. Le District de Befandriana Nord étant sous très haute tension suite à cette affaire, les hauts responsables au niveau de la Gendarmerie ont ordonné le renforcement de la défense de la caserne de la Gendarmerie locale.

Acte de barbarie. Dans un communiqué publié hier, les Prêtres d’Antsakabary, Befandriana Nord ont condamné « un acte de barbarie et des violences commises par la Police nationale ». Un appel a été lancé à l’endroit de la Communauté internationale, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des associations et organisations œuvrant pour la défense des droits de l’Homme afin de soutenir la population locale, surtout les sinistrés et les élèves qui sont contraints de suspendre leur scolarité. Pour l’heure, mis à part le ministre Anandra Norbert qui a décliné la responsabilité de la Police nationale en accusant un aliéné mental d’être le responsable de l’incendie de 487 maisons d’habitation, aucun dirigeant politique n’est venu au chevet des victimes. Plus d’un pointent du doigt le silence que l’on peut qualifier de « complice », du président Hery Rajaonarimampianina et de la ministre de la Population Onitiana Realy. Bon nombre d’observateurs accusent également le ministre de la Sécurité publique d’infantiliser la population dans ses explications. Quoiqu’il en soit, cette affaire est encore loin de son dénouement. Histoire à suivre.

Davis R

Ankadindramamy : Lasan’ny jiolahy ny 20 tapitrisa ariary tao anaty villa

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Toa efa fantatr’ireo olon-dratsy mihitsy ny misy ny vola ankehitriny. Tao amin’ny tokantrano iray tetsy Ankadindramamy izy ireo no nigadona ary niditra avy eo amin’ny varavaran-kelin’ny trano fisainana. Efa-dahy nitam-basy no tafiditra tao amin’ilay toerana ary nanambana ireo fitaovam-piadiana tamin’ny tompon-trano. Tsy nisy sahy namaly ny olona nanoloana ny basy. Nasaina namoaka ny vola, ny firavaka volamena, ny kojakoja elektronika maro toy ny finday sy Ipad. Izay rehetra lafolafo vidy sy mora bataina dia tsy nisy navelan’ireo olon-dratsy avokoa. Vetivety foana dia vita ny fanafihana. Tsy afaka nanao na inona na inona mihitsy ilay fianakaviana satria na ny finday tokony hiantsoana ny mpitandro ny filaminana aza dia lasan’ny jiolahy ihany koa. Ny olona teo amin’ny manodidina no nampandrenesina sy nampahafantarana ny zava-misy ary ireo no niantso ny mpitandro ny filaminana. Vao mangiran-dratsy, tokony ho tamin’ny dimy ora sy sasany maraina, no nitranga ity fanafihana ity. Tranga tsy fahita firy ny fanafihana vao maraina toy izao satria na ny mpitandro ny filaminana aza dia tsy dia betsaka intsony ny manao fisafoana amin’io fotoana io. Asa, mety ho izay koa no tsikaritry ny olon-dratsy ary nahatonga azy ireo hanatontosa ny fanafihana any amin’ny…vao maneno akoho. Mandinika ny jiolahy, manam-baovao hatrany izy ireo satria manana mpitsikilo ary efa voakajy ny fidinany an-tsehatra…

 

D.R

Judo – Analamanga : Retrouvailles à Ambohimanga ce jour

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La saison 2017 de la ligue d’Analamanga de judo sera lancée officiellement ce samedi 25 février à travers des retrouvailles à Ambohimanga-Rova. Judokas, arbitres, entraîneurs, parents et dirigeants de la ligue vont se réunir autour de plusieurs activités. Le vainqueur du concours de logo sera connu ce jour. Les nouveaux membres du comité directeur et le calendrier de la saison seront présentés officiellement.

T.H

Befandriana Avaratra : Vaviantitra iray jamba, maty tamin’ny doro trano

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Omaly, nanamafy ny teo anivon’ny Syndikan’ny mpitsara eo Madagasikara, tamin’ny alalan’ny filohany fa tena nisy tokoa ilay doro trano maromaro niseho tany Antsakabary, Befandriana Avaratra nataona andiana pôlisy, ny alarobia lasa teo, araka ny tatitra azony avy tamin’ny Tonia mpampanoa lalàna avy ao amin’ny tribonaly ambaratonga voalohany ao Mandritsara. Hafatra izay nalefany taty aminay. Nahatratra teo amin’ny 487 ny isan’ireo trano voadoro araka ny voarakitra tao amin’ity tatitra ity. Tao anatin’izany dia olona iray no namoy ny ainy. Vehivavy efa nahazo taona, manana olana ara-pahitàna. Milaza mazava ny antony niantombohan’ilay tranga tany an-toerana ity hafatra ity. Araka ny fantatra dia nisy fampitàna avy tamin’ny tribonaly nalefa ho an’ny kaomisaria ao Befandriana Avaratra ny amin’ny tokony hisamborana olona, noho ny resaka halatra dokotra. Vita ilay nampanahirana azy ireo no nitranga ny olana, hoy ny vaovao. « Nisavasava olo-jiaby ireto pôlisy ka nisy nangalan’izy ireo 100.000 ariary. Tezitra tamin’izany ity olona ity ka nampiantso fokonolona fa hoe misy dahalo nandrava ny volany». Nentina teo anivon’ny ben’ny tanan’ny raharaha saingy tamin’izany no nandà ireto mpitandro filaminana ireto fa hoe tsy naka ilay vola. « Teo no nanomboka ny teti-dratsin’ireo vahoka ka nanao tetika ijokoana ireto pôlisy ireto an-dalana. Notsenain’izy ireo amin’ny tora-bato sy tsatoka saboha izy ireo ka tsy afaka niaro-tena tampoka tamin’ny fanafihana ». Ary dia niafara hatrany amin’ny famoizan’ireto mpitandro filaminana roalahy ireto ny ainy izany. Ny zava-nitranga taorian’izay no mifamahofaho tanteraka hatreto. Rehefa voalaza fa nandoro trano sy nisambotra olona ireo andiana pôlisy nalefa hanadihadiana sy hisambotra ireo nahavanon-doza, dia nandà tanteraka ny fisian’izany ny tompon’andraikitra voalohany teo anivon’ny pôlisim-pirenena. Ary nolazaina fa adala no nanao izany. « Raha adala no nanao izany, naninona no tsy nosamborina fa navela handoro trano be dia be ohatra an’io ? Raha adala ve tsy ho trano iray no may dia voasambotra. Hadalana manao ahoana loatra no mampihetsika azy ireo amin’ny fandalovan’ireo pôlisy nefa tsy « centre » akory any ka hoe adala »,  hoy ny voalazan’ilay tatitra.  Toa fomba iray hilazàna fa tena ireo mpitandro filaminana no nanao ity doro trano sy fisamborana olona ity. Nanamafy izany rahateo ny hafatra nalefan’ny zandary ho an’ity tompon’andraikitra izay milaza fa « hatreto dia tanana anaty fokontany roa Ambinanindrano/Tavenina sy Ankisingy/ Ambalamanga no nodoran’izy ireo ary izay olona hitandreo amin’ny tanana manodidina tanana nanafika io dia raofindreo ».

m.L

Filière vanille : Des maires et des militaires deviennent opérateurs

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Les régimes qui se sont succédé n’ont jamais su faire preuve d’efficacité dans la gestion de la filière vanille. Mais le record de la mauvaise gouvernance est certainement à attribuer à l’exécutif actuel.

Rien ne va plus pour la filière vanille malgache. La dernière réunion de la Plateforme Nationale de la Vanille (PNV) a été l’occasion pour les professionnelles de tirer sur la sonnette d’alarme quant à la véritable crise que traverse actuellement la filière vanille.

Innovation. Une crise qui se manifeste sous différentes formes. Et l’innovation de la part des délinquants de la vanille est probablement celle qui consiste à faire entrer des élus et des membres de la force de l’ordre parmi les opérateurs de la filière. « Ces derniers temps, nous avons constaté que des maires et des militaires sont devenus contre toute attente des planteurs ou des collecteurs de vanille » révèle un professionnelle de la vanille. Une ingérence qui risque de bouleverser complètement la filière. « Ce sont des personnes qui n’ont absolument aucune expérience en la matière et leur statut d’élus et de militaires risquent d’empêcher les contrôles » selon toujours notre interlocuteur qui se pose des questions sur la capacité réelle du gouvernement de prendre en main correctement les destinés de cette filière qui est pourtant appelé à jouer un rôle de premier ordre dans la relance économique.

Vols de vanille. En tout cas, la filière vanille de Madagascar est actuellement dominée par une véritable mafia. Lors de la campagne 2016, environ 80% des gousses de vanille ont été récoltées prématurément. Et cette année, la situation risque de s’aggraver avec la recrudescence des vols de vanille sur pied. En effet, trois mois à peine après la floraison, on assiste déjà à une série de vols de vanille sur pied dans la SAVA. Une fois de plus, ces pratiques vont détériorer la qualité de la vanille de Madagascar qui à termes pourra perdre sa position de leader mondiale de la filière. Et tout cela à cause des responsables qui ne sont même pas capables de sécuriser les plantations.

R.Edmond

Toamasina : Mpivady niady, nodoran-drangahy ny tranony

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Efa mahita atao ny olona sasany ao anatin’izao fahasahiranam-piainana izao, hany ka tsy misy eritreritra intsony ao anatin’ny fahatezerana sy fahasosorana. Tranga iray no niseho tao amin’ny bazary Valpinson omaly alatsinainy 27 febroary tokony ho tamin’ny 04 ora sy sasany maraina, satria dia sahin’ity rangahy ity ny nandoro ny tranon’izy ireo raha nisy ady vokatry ny olana ara-bola teo amin’izy mivady. Vao tonga maraina hoe avy niasa ilay rangahy, avy hatrany dia fitakiana vola no nataon-dramatoa taminy. Raikitra teo ny fifamaliana teo amin’izy ireo. Tsy nahatana ny hatezerany intsony ilay rangahy noho ny vava be nataon-dramatoa vadiny taminy, dia ny naka « briquet » nandoro ny tranon’izy ireo no nataony. Mpanofa anefa izy ireo amin’ity trano misy azy ireo ity. Nitory vokatry ny fahamaizan’ny tranony ny tompon-trano. May kila avokoa kosa ny entan’izy mivady ireto nandritra izao doro trano izao. Nitsoaka kosa izy mivady ireto raha vao nitranga ny fahamaizana, nefa efa mikaroka azy ireo ny polisy. Ny ezaka nataon’ny mponina manodidina no tsy nampitatra izany tamin’ireo trano hafa.

Malala Didier


Ambatovy : Un million USD d’investissements pour un simulateur de conduite

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Cybermine 4 est la réplique exacte de la cabine de conduite de l’engin.

Sherritt restera présent dans Ambatovy. C’était, l’une des déclarations faites par Louis Rolland Gosselin vice-président d’Ambatovy, en charge du Développement Durable.

 C’était vendredi dernier, à Moramanga, lors de l’inauguration du simulateur de conduite ThoroughTec. Une manière de démentir les informations qui ont circulé ces derniers temps sur le départ définitif de Sherritt International au sein d’Ambatovy. Sherritt International Corporation, Sumitomo Corporation et Korea Rassources Corporation sont actuellement en train de négocier sur leurs participations respectives dans le capital, mais ce qui est sûr, c’est qu’à la demande des deux autres actionnaires, Sherritt, va rester opérateur du projet. Une requête qui va de soi quand on connaît les compétences particulières de Sherritt en la matière.

Bonne qualité. Une compétence qui s’est d’ailleurs manifestée par l’acquisition d’un nouveau matériel de formation des conducteurs d’engins. Il s’agit en l’occurrence du simulateur de conduite Thorough équipé de la technologie Cybermine 4. Acquis sur un investissement de 1 million de dollars, ce simulateur de conduite permettra une meilleure formation des conducteurs d’engins, notamment des camions de transports des minerais sur le site de Moramanga. Les formations se feront, en effet, plus rapidement et d’une très bonne qualité dans la mesure où le simulateur peut reproduire tous les aspects d’une conduite professionnelle. Opérationnel depuis le début de ce mois de février, cet outil de formation que les grandes compagnies minières dans le monde choisissent pour son efficacité et son haut niveau de réalisme dans les exercices de simulation, permettra à Ambatovy de développer les compétences de ses employés pour une productivité optimale. En tout cas, cette acquisition démontre la volonté d’Ambatovy d’avancer malgré les difficultés liées à la baisse des cours du nickel. . En effet, Ambatovy entre actuellement dans la phase d’exploitation des minerais à faible teneur. Une phase qui nécessite l’élargissement du parc de véhicules lourds, donc du nombre de conducteurs d’engins à former. Plusieurs dizaines d’employés malgaches ont ainsi été recrutés pour répondre à l’augmentation de 250% des mouvements de matériaux au cours des trois prochaines années.

R.Edmond.

Baccalauréat : Mise en place d’une équipe pédagogique

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Les élèves des classes terminales vont affronter les épreuves du baccalauréat le 17 juillet prochain. (Photo d’archives)

Comme son nom l’indique c’est l’office du baccalauréat qui est chargé de l’organisation de cet examen officiel. Une organisation qui a présenté des failles l’année dernière notamment au niveau des sujets d’examen.   

Face à la grogne des enseignants concernant la dernière session du Baccalauréat (en 2016), des rectifications de tir ont été menées par le ministère de l’Education Nationale portant notamment sur l’élaboration des sujets. A cet effet, des responsables dudit ministère ont fait des descentes dans différents établissements scolaires de la capitale et ses limitrophes pour sensibiliser les enseignants sur les nouvelles dispositions prises conjointement par les ministères de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ainsi que de l’Emploi, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Il s’agit de la mise en place d’une équipe pédagogique composée essentiellement des professeurs des classes terminales. Notons qu’auparavant l’élaboration des sujets relève d’une seule personne. Toujours est-il que ces campagnes de sensibilisation seront poursuivies dans les autres régions du pays. Il y aura également des échanges d’expériences.

Examens officiels. Faut-il rappeler que le calendrier des examens officiels a été avancé par rapport aux années précédentes. Le premier examen officiel, en l’occurrence le CEPE aura lieu le 20 juin 2017 si c’était le 5 juillet en 2016. Pour le BEPC, ce serait du 3 au 6 juillet 2017. Quant au baccalauréat, il se tiendra du 17 au 20 juillet 2017. Il fut un temps où les élèves des classes terminales ont dû passer leurs examens au mois de septembre. Faut-il souligner que ces derniers ne disposent plus que de quatre mois et demi pour préparer leur Bac.        

 Dominique R.

Isandra : Nodoran’ny dahalo tao an-tranony, ramatoa bevohoka may kila

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Renim-pianakaviana iray 45 taona eo, izay voalaza fa bevohoka, no maty may irery tao an-tranony, nodoran’ireo dahalo 20 isa nitondra basy sy zava-maranitra nanafika alina, tokony tamin’ny valo ora, tao an-tanànan’ Antanamarina Anjoma, any amin’ny distrikan’ Isandra, Faritra Matsiatra Ambony, ny herinandro iny. Rehefa avy nanapoitra tamin’ny baramina avy any ivelany varavaram-ben’ny trano ny ampahany tamin’ireo malaso, dia niditra an-keriny tao an-trano. Niandry tety ivelany kosa ny ambiny. Rehefa avy nanery ny tompon-trano hamoaka vola ireo dahalo, dia naka izay entana zakany tao an-trano. Nohidian’ izy ireo tao an-tranony avy teo ilay vehivavy, ary nodoran’ireo dahalo ny trano, ka tsy afaka nanavotra aina intsony ilay renim-pianakaviana na dia nikiakiaka niantso vonjy aza. Naratra mafy voakapa famaky ny vadiny. Niezaka namonjy azy ny vadiny kanefa voafira famaky teo amin’ny lohany ka naratra mafy. Tsy nisy sahy nanohitra kosa ny iray an-tanàna nanoloana ny poa-basy variraraka nentina nampihorohoroana ny olona. Efa lasa lavitra minitra maromaro teo ireo malaso vao samy nivoaka ny tranony ny manodidina, ary teo vao samy nikoropaka namono afo, kanefa ilay ramatoa amin’io efa maty kila tsy azo niala-nenina intsony, niaraka tamin’ireo entana sisa tsy lasan’ireo jiolahy tao an-trano, hoy ny vaovao.

Eric Manitrisa

Le constat d’une crise de confiance entre l’Etat et la population

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La crise de confiance entre l’Etat et la population ne peut plus être niée. Les réactions violentes qui entraînent mort d’homme tous les jours le prouvent indéniablement. Cette fois c’est l’un des plus hauts représentants de l’Eglise catholique qui a enfoncé le clou lors d’un symposium à l’Université Catholique de Madagascar.

Le constat d’une crise de confiance entre l’Etat et la population

Le thème de cette grande conférence présidée par monseigneur Odon Razanakolona était « Ethique, responsabilité et développement ». C’est en tant que grand chancelier de cette université qu’il est intervenu à l’ouverture de ce symposium. Il n’a pas mâché ses mots et a fustigé l’Etat qui a rompu la relation de confiance existant avec la population. Il a dénoncé son manque d’éthique et sa non-prise de responsabilité, entraînant ainsi ce non-développement chronique. Il a bien sûr mis en exergue cette pauvreté qui touche toutes les couches de la société, y compris le milieu religieux. « Cette pauvreté est bien entendu économique, mais elle est avant tout morale et éthique et résulte de l’absence de capacité d’innovation et de création à adapter et à mettre les savoirs et les connaissances au service de l’Homme dans le respect de l’environnement ». Une fois de plus, c’est la désagrégation de l’autorité de l’Etat qui est mise en lumière à cause de « l’institutionnalisation de la corruption ». En dénonçant tous les maux de la société, il n’épargne aucune élite qui se place au-dessus des lois et qui confisque le débat. La population est ainsi mise à l’écart et elle n’est pas entendue lorsqu’elle se plaint à juste raison. L’orateur parle d’une refondation de la maison commune qui doit se faire de manière inclusive, c’est-à dire inclure 3,5 millions de personnes ayant plus de 18 ans révolus n’ayant pas d’état civil. Encore une fois, il faut tirer les leçons du passé. Maîtriser les réalités du temps présent et modéliser les perspectives des enjeux à venir. Cette conférence qui a eu lieu hier a permis de faire un constat amer, celui de la faillite d’un système. Le constat en est fait depuis longtemps par tous les observateurs.

Patrice RABE

Nécrologie du 28 février 2017

Rugbymen : Reboisement à Imerintsiatosika

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Les férus de l’ovale des bas quartiers de la capitale se sont acquittés de leur devoir de citoyen en procédant notamment à la préservation de l’environnement par le biais d’un reboisement. D’ailleurs, selon le président du FMRFI, en la personne de Naina, « le reboisement est d’une importance capitale, ne serait-ce que pour la pluviométrie». Les membres de cette association se sont ainsi donné rendez-vous, samedi dernier, à Imerintsiatosika, plus précisément dans le « Fokontany » de Katsaoka. 1500 jeunes plants ont été notamment mis en terre, à cette occasion. Notons que 350 rugbymen issus de 72 clubs du FMRFI ont participé à ce reboisement.

Recueillis par Dominique R.

RESULTATS DU CONCOURS ARTISTE ET SPORTIF DE L’ANNEE 2016

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Le verdict est tombé. Les lecteurs de Midi Madagasikara ont choisi leur artiste et leur sportif de l’année 2016. L’artiste choisi est Mijah. C’est une véritable bombe dans le domaine artistique, car Mijah a de très loin dominé ses pairs en 2016. Star incontestable des petits et des grands, Mijah mérite amplement son titre. Son tube « Ataovy ve ny dihan’ny Mijah » est devenu une rengaine et a fait danser tout le monde. Il devance toutes les grosses pointures qui ont dominé le showbiz ces dernières années. Le sportif de l’année 2016 est l’équipe nationale de pétanque, championne du monde. Là aussi, la logique a été  respectée, car nos boulistes ont conquis de haute lutte leur titre, en portant très haut les couleurs malgaches. 

Artiste de l’année
Mijah succède à Gangstabab !

Un humour à la Tsiliva, des textes à la fois très urbains et comiques, à la Ramora Favori, des chorégraphies aussi drôles qu’entraînantes mais pas seulement. Le jeune homme a eu la brillante idée d’y ajouter ses touches personnelles. Et la sauce a bien évidemment pris même s’il lui a fallu attendre une année avant de gagner sa place au sommet.  

Le tube qui a fait danser tout le monde. « Ataovy hoe ny dihin’i Mijah », un titre avec lequel il a non seulement fait le buzz, mais a réussi à séduire tout amateur de bonne ambiance, qu’importe le milieu et la classe sociale dans lesquels il évolue. Dans les fêtes familiales, entre amis, dans les bars, dans les évènements même parfois les plus huppés, on danse le « dihin’i Mijah ».
Avant ce titre devenu, en l’espace de quelques semaines, un tube, Mijah a pourtant déjà tenté de se faire un nom dans le milieu, sans succès ! « Dada be Noely », « Mifoka miafina », Tambanivohitra »… des chansons avec lesquelles il a fait son entrée. Ce n’est qu’une année plus tard qu’il trouve la bonne formule pour s’illustrer : investir les bas quartiers et inclure les habitants pour lancer son titre, celui avec lequel il deviendra l’un des artistes les plus connus de sa génération. Depuis  le « Dihin’i Mijah », il enchaîne les collaborations. OGH, Odyai, Skerzo… les groupes et formations les plus en vue du moment le sollicitent pour travailler avec lui. Il a également investi  les plus grandes scènes avec les plus grandes stars de la musique « mafana » et urbaine. Mais ce n’est certainement pas encore la fin car des surprises, Mijah en réserve encore beaucoup à ses inconditionnels !

Sportifs de l’année
Les champions du monde de pétanque !

Incontournable, et mieux, la performance a choisi pour eux : les boulistes se sont hissés devant tout le monde pour le concours sportifs de l’année de Midi Madagasikara. Il faut avouer que les lecteurs ont raison. Cela n’a pas du tout été facile pour la discipline pétanque d’acquérir ce titre. Et la vraie réussite aussi c’est de tenir un championnat du monde à Madagascar. Alors, rendons à César ce qui est à César, nos félicitations aux quatre joueurs dont Tita Razakarisoa, Nanou Andrianiaina, Hery Razafimahatratra et Lova. Avec nous, les lecteurs de Midi Madagasikara saluent ici aussi ces titres.

Le Barea beach soccer, 5e place de la dernière Coupe d’Afrique des Nations 2016 au Nigeria, la Gendarmerie Nationale Volley-Ball, Roi de l’Océan Indien pour la 2e fois, les jeunes Mickaël Rasolonjatovo de la natation et Sampras Rakotondrainibe du tennis, Jean Christian Randriamalaza de la boxe chinoise ont leurs places dans le cœur de nos lecteurs aussi. Le vote n’a pas été facile pour eux. Tout ceci dénote l’amour du sport chez le Malgache malgré tous les problèmes au quotidien.

Anny Andrianaivonirina                                                                                                                                       


Reboisement Agro : Un modèle du genre !

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La satisfaction du devoir accompli n’est pas le seul fait marquant du reboisement effectué par la grande famille de l’ESS Agro de samedi à Manjaka Avaradrano. Tout le monde allant du personnel enseignant aux étudiants, au personnel administratif et technique sans oublier les anciens de cet établissement ont participé à la mise en terre de quelques jeunes plants sur une surface de 1ha qui porte à 13 ha le total couvert par l’Agro depuis une dizaine d’années.

Samedi en tout cas, ils étaient près de 650 personnes à Manjaka Avaradrano avec la participation de la population locale mais avec une technologie de pointe qui caractérise le reboisement de l’Agro avec en filigrane un protocole de soin sylvicole qui fait qu’au bout, on a des produits de qualité. C’est dire qu’on a là un modèle du genre en matière de reboisement répondant aux exigences de l’ESSA qui sont d’en faire un lieu de démonstration et de pratique pour les étudiants et par ricochet de pouvoir développer dans le futur d’autres activités agricoles et pastorales.

Pour une journée où le mot d’ordre était de joindre l’utile à l’agréable, l’ESSA fut comblée et heureuse d’avoir pu compter sur le soutien de ses partenaires dont le projet PAGE GIZ, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que celui de l’Environnement sans oublier la Présidence de l’Université.

Clément RABARY

Raharaha Befandriana Avaratra : Olona 31 hatolotra ny Fampanoavana

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Tafakatra 31 hatreto ny isan’ireo olona voarohirohy tamin’ilay resaka famonoana pôlisy nitranga tany Ambalamanga Befandriana Avaratra, tapa-bolana lasa izay. Raha tsy misy ny fiovàna dia tokony ho anio no hiakatra Fampanoavana ao Antsohihy ireto olona voarohirohy ireto. Nambaran’ireto tompon’andraikitra fa tsy ao anatin’ireo velively ny ben’ny tanàna sy ny lefiny izay voalaza fa voasambotra. Tiana ny mitondra fanazavàna, hoy ny fanazavàna azo tamin’ireo tompon’andraikitra, fa tsy nisy ny fisamborana ireto olom-boafidy ireo. « Ny mifanohitra tamin’izay aza no nisy, satria dia isan’ny nanampy betsaka ireo pôlisy tonga tany an-toerana, nanao fanadihadiana izy ireo. Teny an-dalana handeha hampody ireo razana ireto tompon’andraikitry ny tanàna ireto no nifanena tamin’ireo mpitandro filaminana ka niangavian’izy ireo mba hiverina sy hanampy ireto farany », hoy ny fanazavàna azo. Mbola mifamahofaho tanteraka kosa hatreto ny mahakasika ilay doro trano an-jatony, tany Antsakabary. Iza no tena tompon’antoka ? Mbola baraingo hatreto. Ny fanadihadiana ataon’ireo voakasik’izany angamba no afaka hitondra valiny. Fa etsy andanin’izay dia fantatra fa hoe efa nisy delegasiona avy amin’ny fanjakana nandeha nidina tany an-toerana, nitondra fanampiana ho an’ireo tra-boina.

m.L

Football- CAN 2018 : Les Barea « vazaha » à Sao Tomé !

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On ne reprend pas les mêmes et on recommence. C’est le mot d’ordre du nouveau « head coach », le Français Nicolas Dupuis pour les préliminaires des qualifications pour la CAN 2018 contre le Sao Tomé, le 10, 11 ou 12 mars prochain.

Une équipe presque à 100% composée d’expatriés. C’est le choix pour les Barea qui vont faire le déplacement à Sao Tomé pour cette CAN 2018. Un choix dicté surtout par des raisons financières car entre les 3 millions d’ariary au départ de Paris et les 10 millions d’ariary pour un joueur au départ de Tana, il n’y a vraiment pas photo.

Passeur décisif. Une fois n’est pas coutume, nos « vazaha » nous coûteront moins cher. Bien moins chers encore sont ceux qui sont en Algérie comme Carolus Andriamahitsinoro et Ibrahim Amada mais aussi Voavy Paulin en Egypte au Makasa SC où il jouit d’une aura toute particulière en étant le meilleur passeur décisif de son club, actuellement second du championnat égyptien.

A ces trois hommes vont s’ajouter d’autres Français évoluant en France dont un certain Fontaine au flanc gauche de la défense mais aussi Faneva Ima Andriantsima et Pascal Bapasy Andrianantenaina qui évoluera dans l’axe avec certainement un nouveau joueur puisque le Saint-Pierrois Mamy Gervais Randrianarisoa est indisponible à la suite d’une blessure.

Beria va venir. Une équipe inédite en fait chargée d’expédier les affaires courantes face aux joueurs de Sao Tomé qui sont loin d’être une foudre de guerre.

Ce n’est qu’au match retour que Madagascar offrira toutes les garanties par l’intégration des hommes en forme du moment tels Bourahim et Njiva du CNaPS Sports ou encore Baggio et Mario de Fosa Juniors tout en espérant que des joueurs truffés de talent notamment Lucien Foroch et Dax vont, d’ici là, rentrer dans les rangs pour faire partie de ce qui serait une Dream Team surtout que le Lillois Franc Beria va venir donner un coup de pouce aux Barea.

Avec Faneva Ima Andriantsima à la pointe de l’attaque,  Madagascar possède encore de la marge face au Sao Tomé lors du retour prévu à Tana le 26 mars. Il s’agit tout juste pour Nicolas Dupuis de faire un savant amalgame entre les locaux et les meilleurs expatriés.

Clément RABARY

Maka Alphonse : « La loi sur la réconciliation facilitera la candidature de tous »

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Maka Alphonse s’active dans ce processus de réconciliation électoral.

Le processus de réconciliation nationale est en marche notamment après la promulgation de la nouvelle loi y afférente. D’ailleurs, une rencontre entre la communauté internationale et le comité d’experts qui a élaboré cette loi a eu lieu lundi dernier par rapport à l’évolution du processus actuellement. Pour l’occasion, Maka Alphonse, membre dudit comité, a accepté de nous accorder une interview.

M.M : Une rencontre a eu lieu hier (ndlr : lundi) entre le comité d’experts du FFM et la communauté internationale, quels en sont les points focaux ?

Maka Alphonse : La loi n°2016-037 a été promulguée par le président de la République le 2 février dernier après l’avis de la Haute Cour Constitutionnelle. La prochaine étape sera la publication d’un décret pour la création du comité de sélection et la nomination de ses membres. Et la communauté internationale voulait se mettre au courant du contenu de la nouvelle loi sur la réconciliation nationale et ce, sous l’égide de l’Union Africaine et du Groupe de Soutien International de Madagascar.

M.M : A l’issue, y a-t-il eu une résolution ?

Maka Alphonse : Il n’y a eu aucune résolution. C’est la communauté internationale qui nous a convoqués, nous membres du comité d’experts. Elle voulait connaître la teneur du texte mais surtout si cette loi comporte des dispositions permettant d’exclure des candidats pour les prochaines élections présidentielles. Nous avons répondu qu’il n’y a aucun article qui prévoit l’exclusion de personne. Tout au contraire, ce texte met en avant l’apaisement et facilitera la candidature de tous les candidats.

M.M : La rencontre avec la communauté internationale concernant la réconciliation malgache ne risquerait-elle pas de ternir le processus qui devrait se passer entre les Malgaches ?

Maka Alphonse : En premier lieu, ce sont nos partenaires techniques et financiers. A titre d’exemples, nous allons organiser des élections, nous faisons appel au « Basket Fund » du Pnud. Comment vont-ils les financer surtout si elles vont donner lieu à des problèmes ? D’après leurs affirmations, la connaissance de la loi sur la réconciliation nationale et la rencontre d’hier (ndlr : lundi) leur ont permis d’ouvrir les yeux. En quelque sorte, nous avons apporté quelques éclaircissements par rapport à la situation car il faut rappeler qu’il y a beaucoup de ouï-dire et de rumeurs qui tournent autour du sujet. En second lieu, il n’y a aucun risque d’immixtion de la part de la communauté internationale dans la mesure où la loi est d’ores et déjà promulguée. D’ailleurs, nous avons mis en exergue hier (ndlr : lundi) que c’est un processus malgacho-malgache tenant compte de la culture malgache. Donc, tout au contraire, c’est nous qui gagnerons beaucoup de cette rencontre.

Propos recueillis par Aina Bovel

Ne pas faire deux poids, deux mesures

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L’expédition punitive de Befandriana Nord, qui a été dénoncée par toute la presse et par l’opinion en général, donne une fois de plus une piètre image de Madagascar à l’extérieur. Les dénégations des supérieurs hiérarchiques des auteurs des  incendies de villages dans la région n’y feront rien et des actes de cette nature méritent d’être sanctionnés. Le retour à un certain apaisement de la population locale est à ce prix.

Ne pas faire deux poids, deux mesures

Le meurtre de deux policiers, victimes d’une vindicte populaire, est  inqualifiable et les arrestations des présumés coupables et leur défèrement  devant le tribunal d’Antsohihy sont tout à fait justifiés. Mais les actes de vengeance des collègues des deux fonctionnaires de police doivent être jugés de la même manière. Le président de la République, lors d’un de ses déplacements, a demandé que la lumière soit faite sur cette affaire et que tous les responsables de ces événements soient poursuivis. Pour le moment, la justice s’est uniquement intéressée aux civils qui ont été arrêtés.. Aucune enquête interne au niveau des forces de l’ordre n’a été effectuée ou du moins, si elle l’a été, elle ne semble pas avoir été suivie d’effets. Des personnalités de la société civile s’en sont émues. Des membres de la magistrature se sont, eux aussi, inquiétés de la tournure des événements. Dans le contexte actuel, le silence observé par les supérieurs hiérarchiques des auteurs des incendies ne peut calmer une situation très tendue. Les organisations humanitaires  suivent de très près le problème. Les dénonciations des dérives des pouvoirs publics se sont multipliées ces derniers temps. L’exigence d’une moralisation de la vie publique se fait de plus pressante. Comme nous le disions souvent ces derniers temps, la relation de confiance entre l’Etat et les citoyens  est plus ou moins rompue. Faire en sorte qu’elle soit restaurée est impérative.

Patrice RABE

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